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jeudi 1 décembre 2011

Les candidats de la présidentielle ne sont pas les bons

Les Français auraient un meilleur choix



Hollande, beauf de Cabu,
obsédé des (b)urnes




Un sondage BVA défend l'idée que ni Sarkozy, ni Hollande, ni Gro Eva Joly ne serait un candidat à la convenance des Français.

Près d'un Français sur deux (47%) ne souhaiterait la victoire ni de Hollande ni de Sarkozy
, tandis que le sortant ne s'est pas officiellement déclaré. Ainsi, malgré deux primaires, au PS et à Europe Ecologie, seulement 53% entrent dans le jeu et choisissent l'un ou l'autre des deux favoris en campagne.

Avec 6 points de " bonnes opinions " en plus ce mois-ci, le chef de l'Etat enregistre toutefois sa plus forte hausse en trois ans.
Les gains du Président sont en effet substantiels à chaque fois que Nicolas Sarkozy démontre ses aptitudes de chef d'état, comme ce fut déjà le cas lors des précédents épisodes de crise grecque ou de la dette souveraine des Etats, avec une hausse de +4 points au printemps dernier entre avril et mai.

43% déclarent souhaiter la victoire d'un autre candidat
Selon le sondage, les Français auraient François Bayrou en quatrième choix (en hausse de 4 points) et les sympathisants de gauche auraient une très nette préférence pour Cohn-Bendit sur Eva Joly.
Et Martine Aubry talonne toujours son vainqueur de la primaire socialiste et reste la seconde personnalité socialiste que les Français souhaiteraient le plus voir " jouer un plus grand rôle dans la vie politique ".

Phénomène de rejet des magouilles politciennes PS-Europe Ecologie-les Verts
Les marchandages entre les appareils des partis menés par la Ch'tite Aubry et l'hytérique Duflot discréditent les candidats, qu'ils soient mou Hollande, ou radical. Le premier, François Hollande, et la seconde, Gro Eva Joly, viennent indéniablement de connaître une mauvaise passe après les vrai-faux accords qui n'engagent pas les candidats.En un mois, l'altermondialiste s'est effondrée et le candidat PS humilié par son premier secrétaire a lourdement chuté dans les intentions de vote et les cotes de popularité.

La perte de confiance en la gauche profite au centriste Bayrou
Si on en croyait BVA, Bayrou disposerait d'un " potentiel de vote " de 29%, mais cette entreprise commerciale n'est guère fiable, voire manipulatrice. Si en effet on se réfère au score du centriste au premier tour de la présidentielle 2007 - 18,57% -

Finalement, les analystes de BVA doivent bien admettre que les 29%, "c'est beaucoup plus que son niveau actuel dans les sondages, mais nettement moins que son " potentiel de vote " de décembre 2006...

Hollande joue la sérénade à Bayrou

Le "deal" du candidat François Hollande a créé la surprise, lundi 28 novembre, au micro de RMC.
" Je n'écarterai personne mais à la condition que les formations politiques ou les dirigeants politiques aient appelé à voter pour moi au second tour. Si François Bayrou fait un choix - nous verrons lequel -, au second tour, il sera dans la majorité présidentielle qui se sera constituée autour du vainqueur. (…) Tous ceux qui ont contribué au changement peuvent gouverner le pays dans le cadre du projet que j'ai présenté , a-t-il aguiché.

Le socialiste vertueux racole en plein jour
L'Ami Molette est entreprenant ! Il a appelé François Bayou à faire son "coming-out" et à sortir de "l'ambiguïté " vis-à-vis d'une éventuelle alliance avec la gauche.


Un peu plus tard dans la journée, il a confirmé que la plus belle fille ne peut offrir que ce qu'elle a : " Je n'ai pas proposé de ministère à qui que ce soit , a rétropédalé le candidat biker à la présidentielle.


Hollande fait des jalouses

La gauche du PS réclame des rapports protégés
François Hollande a posé la question d'un rapprochement avec le MoDem dès les municipales de 2008, mais Martine Aubry s'est faite élire à la tête du PS sur le rassemblement de la gauche. Et la gauche du parti, comme Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, n'ont jamais caché leur scepticisme sur une alliance jugée "contre-nature". " Sur le domaine social, je ne l'ai jamais vu avec nous. Il est dans une autre logique , dénonçait la semaine dernière Henri Emmanuelli, tireur des ficelles du porte-parole de la maire de Lille.

Les altermondialistes refusent que Hollande regarde ailleurs
En faisant les yeux doux à Bayrou, Hollande cherche-t-il à se libérer de l'étreinte étouffante de Cécile Duflot ?
Toujours est-il que les gauchistes de l'écologie n'ont encore pas répondu à l'invitation à un gouvernement de coalition qui serait un ménage à trois, voire à une "touze" à quatre (avec les communistes de Mélenchon) en cas de victoire de François Hollande.
La perspective de faire lit commun avec François Bayrou n'enchante personne.
En effet, à la différence de Daniel Cohn-Bendit, toujours prêt à toutes les déviances, Cécile Duflot, taulière d'Europe Ecologie-Les Verts, a toujours - radicalement - refusé une alliance avec le MoDem. " Pas question d'échanger le PCF contre le MoDem ", disait-elle au Figaro en 2009. " Si le MoDem défend la libéralisation des services publics, ça n'est pas compatible avec une politique écologiste .

L'appel du pied de François Hollande a suscité de vives critiques de la part de Jean-Luc Mélenchon
" Sur les retraites, la règle d'or, la dette... nous disons l'exact contraire de François Bayrou ", a résumé pour Parismatch.fr François Delapierre, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, pour qui un gouvernement dans lequel cohabiteraient le Front de gauche et le MoDem " ne pourrait qu'exploser à la moindre difficulté ". Et de prévenir François Hollande : " Entre Bayrou et nous, il faudra choisir
Exclusive et possessive, chacune des formations veut Hollande rien que pour elle.

Hollande tire à lui la couverture

Deux jours après la tentative de Hollande, le président du MoDem - et objet du désir de Hollande - a dit " respecter " le candidat socialiste comme sa soeur, alors qu'on lui demandait s'il le prendrait dans son gouvernement en cas d'accession à l'Elysée.

Le président du MoDem a vu son espace réduit par le positionnement social-démocrate du candidat socialiste, alors il ne retient pas ses coups contre le député de Corrèze et son programme " insoutenable ".
Ainsi, au final des opérations médiatiques des entreprises de sondages, le jeu de la présidentielle se résume toujours à un duel Hollande-Sarkozy qui réunissent 60% des intentions de vote dès le premier tour.


Hollande se fait des illusions sur ses charmes

Le candidat centriste est une allumeuse
Il a répondu Sur RMC et BFMTV : " En tout cas, c'est quelqu'un que je respecte, même si je pense aujourd'hui qu'il est prisonnier d'un programme et d'alliances qui ne peuvent pas répondre aux difficultés du pays ".

Hollande n'a pas ce qu'il faut où il faut
" On ne créera pas 60.000 à 70.000 postes d'enseignants, on ne fera pas une allocation générale d'autonomie pour les étudiants, on ne reviendra pas à la retraite à 60 ans ", a-t-il martelé jeudi soir sur TF1. Avant d'accuser les socialistes et les écologistes de brader la place de la France à l'ONU, en prévoyant dans leur accord commun la suppression du droit de veto.


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