Hollande-le-suspicieux au coeur d'un coup monté foireux
Le journal Le Monde ne lâche pas le morceau
Le quotidien du soir, dont les sympathies socialistes ne sont plus à démontrer, tient à faire savoir encore ce mercredi soir que le Parquet de Paris est toujours en attente un "retour d'enquête" ! Rien de neuf donc qui permette a priori de revenir sur le sujet, puisqu'il s'agit toujours d'une "éventuelle" enquête policière visant la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler.
Mais Le Monde attend encore beaucoup de cette enquête préliminaire confiée à l'Inspection générale des services, la police des polices, à la suite d'un article de L'Express faisant état en octobre dernier d'un "ordre" qui aurait été donné à des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP, ex-Renseignements généraux) d'enquêter sur Valérie Trierweiler.
L'Express daté du 4 octobre avait fait état "d'une enquête policière destinée à établir 'une notice biographique fouillée sur Valérie Trierweiler, y compris sur son réseau relationnel' ". Citant des "sources policières concordantes" [syndicales et bienveillantes ?], L'Express avait affirmé que des policiers de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris avaient "reçu l'ordre d'enquêter" début 2011 sur cette journaliste politique. Et vogue la galère !
Mais Valérie Trierweiler avait saisi l'opportunité d'un coup politicien et avait porté plainte jeudi 20 octobre, contre X auprès du Parquet de Paris, pour collecte et traitement illicites de données personnelles, après la publication par L'Express d'informations faisant état d'une enquête policière à son sujet. La compagne de François Hollande a attendu la fin du processus de désignation du candidat socialiste à la présidentielle pour porter l'affaire devant la justice et l'intention était visiblement de déstabiliser le gouvernement.
La préfecture de police de Paris avait immédiatement démenti les informations de l'hebdomadaire en expliquant que "les services de renseignement n'interviennent en aucune façon dans les domaines politique et privé". Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, avait annoncé ensuite une plainte pour "diffamation et diffusion de fausses nouvelles" contre l'Express.
Le 9 décembre, L'Express.fr expliqua que cette "note de synthèse concernant Valérie Trierweiler, née Massonneau", circulait "dans les milieux policiers, politiques et journalistiques". "Ce 'faux document' est parvenue il y a une dizaine de jours dans plusieurs rédactions qui ne l'ont pas utilisée, la jugeant, après vérification, insuffisamment fiable.
Le Canard enchaîné rétropédale
Dans son numéro paru ce jour, le Canard précise que l'IGS n'a trouvé aucune trace d'enquête policière sur la journaliste.
Selon l'hebdomadaire satirique, cette information serait parvenue à L'Express à la suite d'un "quiproquo" entre un syndicaliste policier (dont l'appartenance n'est pas précisée) et certains de ses collègues de la DRPP.
Ceux-ci auraient fait apparaître une fiche Wikipedia en cherchant à identifier les occupants d'un immeuble dans le cadre d'une enquête sans rapport avec la compagne du candidat socialiste, alors en pleine campagne des primaires.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait déclaré qu'une telle enquête (policière!) n'était "pas avérée", qu'il n'en existait pas de "preuve", ajoutant que, si tel était le cas, il en serait "indigné".
Mais Le Monde renonce difficilement à la suspicion
Aujourd'hui, à 13h55, Le Monde, amer, n'assume pas: "Selon "Le Canard Enchaîné", il n'y a pas eu d'enquête de police sur Valérie Trierweiler"
Et à 18h33, il titre même: "L'enquête" sur la compagne de François Hollande n'est pas finie"
Mais, dans l'article qui suit, il admet, avec réticences et à la forme négative, que " l'enquête de la "police des polices" (Inspection générale des services, IGS) n'a permis "à ce stade" de mettre au jour "aucune trace" d'enquête policière de renseignement sur la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, ont indiqué mercredi 21 décembre des sources policières, confirmant une information du Canard enchaîné paru le même jour
Le journal Le Monde ne lâche pas le morceau
Le quotidien du soir, dont les sympathies socialistes ne sont plus à démontrer, tient à faire savoir encore ce mercredi soir que le Parquet de Paris est toujours en attente un "retour d'enquête" ! Rien de neuf donc qui permette a priori de revenir sur le sujet, puisqu'il s'agit toujours d'une "éventuelle" enquête policière visant la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler.
Mais Le Monde attend encore beaucoup de cette enquête préliminaire confiée à l'Inspection générale des services, la police des polices, à la suite d'un article de L'Express faisant état en octobre dernier d'un "ordre" qui aurait été donné à des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP, ex-Renseignements généraux) d'enquêter sur Valérie Trierweiler.
L'Express daté du 4 octobre avait fait état "d'une enquête policière destinée à établir 'une notice biographique fouillée sur Valérie Trierweiler, y compris sur son réseau relationnel' ". Citant des "sources policières concordantes" [syndicales et bienveillantes ?], L'Express avait affirmé que des policiers de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris avaient "reçu l'ordre d'enquêter" début 2011 sur cette journaliste politique. Et vogue la galère !
Mais Valérie Trierweiler avait saisi l'opportunité d'un coup politicien et avait porté plainte jeudi 20 octobre, contre X auprès du Parquet de Paris, pour collecte et traitement illicites de données personnelles, après la publication par L'Express d'informations faisant état d'une enquête policière à son sujet. La compagne de François Hollande a attendu la fin du processus de désignation du candidat socialiste à la présidentielle pour porter l'affaire devant la justice et l'intention était visiblement de déstabiliser le gouvernement.
La préfecture de police de Paris avait immédiatement démenti les informations de l'hebdomadaire en expliquant que "les services de renseignement n'interviennent en aucune façon dans les domaines politique et privé". Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, avait annoncé ensuite une plainte pour "diffamation et diffusion de fausses nouvelles" contre l'Express.
Le 9 décembre, L'Express.fr expliqua que cette "note de synthèse concernant Valérie Trierweiler, née Massonneau", circulait "dans les milieux policiers, politiques et journalistiques". "Ce 'faux document' est parvenue il y a une dizaine de jours dans plusieurs rédactions qui ne l'ont pas utilisée, la jugeant, après vérification, insuffisamment fiable.
Le Canard enchaîné rétropédale
Dans son numéro paru ce jour, le Canard précise que l'IGS n'a trouvé aucune trace d'enquête policière sur la journaliste.
Selon l'hebdomadaire satirique, cette information serait parvenue à L'Express à la suite d'un "quiproquo" entre un syndicaliste policier (dont l'appartenance n'est pas précisée) et certains de ses collègues de la DRPP.
Ceux-ci auraient fait apparaître une fiche Wikipedia en cherchant à identifier les occupants d'un immeuble dans le cadre d'une enquête sans rapport avec la compagne du candidat socialiste, alors en pleine campagne des primaires.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait déclaré qu'une telle enquête (policière!) n'était "pas avérée", qu'il n'en existait pas de "preuve", ajoutant que, si tel était le cas, il en serait "indigné".
Mais Le Monde renonce difficilement à la suspicion
Aujourd'hui, à 13h55, Le Monde, amer, n'assume pas: "Selon "Le Canard Enchaîné", il n'y a pas eu d'enquête de police sur Valérie Trierweiler"
Et à 18h33, il titre même: "L'enquête" sur la compagne de François Hollande n'est pas finie"
Mais, dans l'article qui suit, il admet, avec réticences et à la forme négative, que " l'enquête de la "police des polices" (Inspection générale des services, IGS) n'a permis "à ce stade" de mettre au jour "aucune trace" d'enquête policière de renseignement sur la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, ont indiqué mercredi 21 décembre des sources policières, confirmant une information du Canard enchaîné paru le même jour
Les coups bas et les intoxications médiatiques n'ont pas fini de nous manipuler d'ici la Présidentielle.
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