deux paires de lunettes:
c'est comme porter ceinture et bretelles !
L'empoisonneuse est-elle assez solide pour la Présidence de la République ?
Gro Eva Joly reconnaît qu’elle a " eu un moment de découragement, puis de révolte ", après les attaques dont elle a été l’objet ces dernières semaines. Dans un entretien paru dans les Inrockuptibles, la candidate bi-nationale d’Europe Ecologie–Les Verts à la présidentielle dénonce que " le milieu continue de réagir comme il l’a toujours fait, en rejetant la différence, en excluant ceux qui ne sont pas bien nés et en préservant ses intérêts ".
La candidate de la division cultive sa double appartenance
Elle se présente en candidate de l'étranger
Celle qui vit en France depuis plusieurs décennies et qui conserve pourtant un accent à couper au couteau a été moquée: son élocution apparaît en effet comme la preuve de facultés limitées d'adaptation. " Je ne corresponds pas au modèle de l’homme ou de la femme politique classique. Je n’ai pas les bonnes origines sociales, pas le bon parcours. Je suis étrangère. Pas seulement à cause de mes origines norvégiennes, mais aussi à cause de mon parcours dans la société civile et mes transgressions ", poursuit-elle.
Une candidate parano de plus
L’ancienne magistrate affirme cumuler les handicaps. " Je suis une femme plus très jeune, au parcours atypique, dotée d’un accent qui rappelle qu’elle vient d’ailleurs.
La candidate fait du racisme anti-blanc
L'altermondialisme joue la carte de la diversité
La notion de mépris fait-elle toujours recette ? La sournoise la sort de sa manche, au cas où ! " On peut me mépriser ou m’exclure facilement, sans tenir compte de ce que je dis. "
La révoltée pose en victime de xénophobie, voire de racisme
Elle stigmatise " les attaques à mon encontre viennent exclusivement d’hommes de 50 à 60 ans, blancs, qui pour beaucoup ont fait l’ENA. Ils sont au chaud, entre eux, et ne comprennent pas bien ce que je viens faire dans leur monde. "
La candidate gauchiste revendique son positionnement à gauche
Son refus sur RTL d’annoncer si elle appellerait à voter François Hollande au deuxième tour avait créé la polémique.
Dans son propre camp, ses réticences ont entraîné la démission de son porte-parole Yannick Jadot.
La "sniper" tente maintenant de rectifier le tir dans les Inrocks
" Je souhaite la victoire de la gauche ", rassure-t-elle.
Stratégie, plus que conviction: "Nous ne pouvons gagner qu’ensemble. François Hollande ne peut gagner que s’il engrange plein de voix écologistes, celles des gens qui ont envie de voter pour moi au premier tour. "
Bilan de l'opération médiatique: Hollande a besoin d'elle Sans elle, cet homme blanc de 50 à 60 ans, qui a fait l’ENA, ne serait rien !...
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