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jeudi 8 décembre 2011

Condamnation de l'ex-juge Joly, candidate Europe-Ecologie-les Verts de la droiture

Gro Eva Joly condamnée pour diffamation envers David Douillet

Si tous ses dossiers sont aussi bien instruits...

Eva Joly, ex-magistrate et candidate écologiste à la présidentielle, a été condamnée jeudi à 1.000 euros d'amende avec sursis pour diffamation à l'encontre de l'actuel ministre des Sports David Douillet, qu'elle avait accusé en 2009 de disposer de comptes dans un paradis fiscal.

La gauchiste est décrédibilisée

" J'ai l'intention de faire appel de cette décision. Elle ne va pas me perturber ", a assuré la candidate, défiant la justice.

L'ex-magistrate accuse sans preuves !
Selon le tribunal, " Eva Joly a singulièrement manqué de prudence en faisant état publiquement et sans nuance d'une telle information, sans détenir une base factuelle solide et sans se livrer elle-même à la moindre vérification ".


L'ex-magistrate devra verser des dommages et intérêts
Le tribunal a également condamné Mme Joly à verser un euro de dommages et intérêts à M. Douillet, ainsi que 3.000 euros au titre des frais de justice.
Lors de l'audience du 27 octobre, l'avocat de M. Douillet, Philippe Blanchetier, avait réclamé 25.000 euros de dommages et intérêts.
En outre, a-t-il relevé, "le montant des dommages et intérêts est symbolique et très loin de ce qui était réclamé par M. Douillet."
" Il n'y a pas de quoi pavoiser du côté de David Douillet ", a réagi l'avocat amer d'Eva Joly, Me William Bourdon.

L'avocat de l'altermondialiste doit se contenter de la satisfaction que le tribunal ait "tenu compte du fait qu'Eva Joly avait repris à son compte une information publiée par un média "


Bakchich, le media malveillant, n'a pu étayer ses accusations

"Eva Joly n'a fait que reprendre des propos poursuivis vainement [sic] par M. Douillet devant la justice. Elle était donc légitime à le dire", avait minimisé pour sa part l'avocat de l'écologiste, William Bourdon.
Me Bourdon faisait référence à une procédure en référé engagée en 2008 par M. Douillet contre Bakchich.info qui avait accusé le député UMP de figurer sur une liste de présumés exilés fiscaux au Liechtenstein. Que la candidate à la présidence de la République n'assume pas pleinement ses responsabilités est quelque peu navrant, puisque la sexagénaire se pose en héraut de la droiture !

Depuis, Bakchich.info a été condamné au fond.
Le 7 janvier 2011, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné deux journalistes du site d'informations en ligne à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à l'ancien multi-médaillé olympique.

La force de nuire dans un contexte électoral
David Douillet, qui en 2009 était candidat à l'élection législative partielle dans la 12e circonscription des Yvelines, avait porté plainte contre celle qui devait devenir candidate à la présidentielle d'Europe-Ecologie Les Verts (EELV).
" Eva Joly n'est pas un petit blogueur, mais un ancien juge d'instruction "; " elle sait la portée qu'on peut accorder à de tels propos ", avait plaidé à l'audience l'avocat de M. Douillet.
Le 23 septembre 2009, dans son émission "Le journal de 8 heures", France Inter avait diffusé des propos tenus la veille par l’eurodéputée lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, dont le thème était la lutte contre les paradis fiscaux. Elle y décrivait l’ancien champion olympique de judo comme " l’heureux détenteur de comptes au Liechtenstein ".
La magistrate serait influençée par la presse...

Le site Bakchich a fait appel.
Dans son jugement, la 17e chambre correctionnelle a estimé que "si Eva Joly a pu ne pas être informé de la saisine ultérieure du juge du fond, elle ne pouvait ignorer, lorsqu'elle a publiquement tenu les propos litigieux le 22 septembre 2009, que la détention de comptes au Liechtenstein par David Douillet avait été démentie par le ministère du Budget et qu'elle était formellement contestée par l'intéressé qui avait engagé une action en diffamation".
Pour le tribunal, l'ancien juge d'instruction financier "devait savoir en sa qualité de magistrat que ce type de décision, émanant du juge de l'évidence, n'a pas autorité de la chose jugée au principal".

Pour une fois que le secret des sources de la presse n'est pas invoqué
Le tribunal a relaxé France Inter, au nom de la "liberté d'expression et du devoir d'informer".

Pour dire n'importe quoi impunément, mieux être journaliste que magistrat.





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