Le PS tire un trait sur un principe de 1789
un étranger pourrait-il voter
plusieurs fois:
dans son pays et en France ?
La fin de la citoyenneté ?
Les socialistes n’ont pas perdu de temps. Dès la semaine prochaine, le droit de vote des étrangers sera sur le bureau du Sénat. Les étrangers paient des impôts et participent à la vie de la cité ; ils doivent donc choisir leur maire, ou leur président de conseil général, disent-ils… La gauche ressuscite ainsi le suffrage censitaire (lien PaSiDupes en date du 27 novembre 2011: " Le droit de vote des non-européens, c'est aussi leur droit d'éligibilité ", un droit inégalitaire) qui, sous Louis-Philippe, gageait le droit de vote sur le montant des impôts. Insuffisante démonstration qui ne devrait pas s’arrêter en chemin : les étrangers paient des impôts nationaux, ils devraient donc pouvoir choisir leurs députés et leur président de la République française. Devraient aussi pouvoir être élus. D’ailleurs, la version « verte » de l’accord avec les socialistes le prévoit. Le texte du PS aussi (sauf pour les maires). On commence à avoir l’habitude. Le traité de Maastricht a ouvert la brèche pour les Européens ; ceux qui veulent la refermer pour les autres étrangers sont racistes, disent-ils … Mais les Français peuvent voter en Grande-Bretagne ou en Allemagne, pas en Tunisie ou au Sénégal. Surtout, le droit de vote des Européens fut instauré pour symboliser l’émergence d’une nationalité commune – peut-être chimérique – au sein de l’Union européenne. Les socialistes voudraient-ils restaurer l’Empire ?
Ils tournent le dos, en attendant, au vieux principe érigé par la Révolution française – eux qui exaltent sans fin les droits de l’homme de 1789 – qui liait le vote et la citoyenneté, la démocratie et la nation. Depuis 1981, François Mitterrand avait fait du droit de vote des étrangers une promesse tactique pour faire monter le Front national et diviser la droite. Désormais, les socialistes, qui ont perdu les suffrages populaires, tentent de les compenser par ceux des immigrés. Au risque que, dans nombre de communes, départements, Régions, les électorats de toutes nationalités, y compris française, ne se liguent sur une base ethnico-religieuse pour imposer des élus communautaires ou islamistes. Au nom de l’intégration, disent-ils …
Le Parti socialiste est-il vraiment européen ?
Ils veulent en effet abolir la citoyenneté française et faire des "ex-Français" des citoyens du monde ?
Et le retour de l'espéranto ??
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