François Bayrou a bien choisi ses compagnons de route !
Socialiste pacifiste
et germanophobe
"Politique à la Bismarck", "ordre allemand", "Europe à la schlague"
La détermination d'Angela Merkel à imposer une discipline budgétaire stricte aux pays de la zone zone pour surmonter la crise a ranimé -parfois violemment- la germanophobie d'une partie de la classe politique française, gauche et Front national en tête.
Gracieux pacifiste, Arnaud Montebourg, opposant socialiste au référendum constitutionnel européen, a plaidé mercredi en faveur d'une confrontation dure avec la chancelière allemande qu'il a accusée de la volonté de tuer l'euro" et de mener "une politique à la Bismarck".
Il a aussi estimé qu'en refusant que la Banque centrale européenne rachète massivement les dettes souveraines des pays de la zone euro, Mme Merkel a "décidé d'imposer" à ces pays "un ordre allemand".
Dans dans cette comparaison avec celui qui "réalisa l'unité de l'Allemagne et fit la guerre à la France en 1870" (publiée jeudi dans une tribune de son blog), Nono se retranche derrière Sigmar Gabriel, président du SPD allemand [parti socialiste allemand] faite "au printemps dernier" lors d'une visite au siège du PS.
Ex-ministre fédéral allemand de l'Environnement (2005-2009), la référence de Nono Montebourg vient de subir une terrible déroute en tant que président du SPD : il est maintenant président du groupe au Bundestag, opposant au nouveau cabinet d'Angela Merkel.
Selon le médaillé de bronze de la primaire PS, Mme Merkel " cherche à régler ses problèmes intérieurs en imposant l'ordre économique et financier des conservateurs allemands à tout le reste de l'Europe ". Face à cela, " la politique européenne de Nicolas Sarkozy, désormais assis sur le porte-bagage de la droite allemande, est une politique de faiblesse face à l'Allemagne ".
Mitterrand-Kohl
main dans la main
Verdun, 1984:
que reste-t-il de l'héritage ?
Montebourg, allié objectif de l'extrême droite
L'agression de Montebourg est de la même veine que celle de Marine Le Pen
La présidente du FN Marine Le Pen a commenté le discours de Nicolas Sarkozy jeudi à Toulon en dénonçant un " vide sidéral", " une succession de poncifs dont en réalité les seules mesures concrètes ont été l'annonce d'une Europe à la schlague, c'est-à-dire l'Europe qui entraîne la perte de notre souveraineté".
PS et FN, même combat
La semaine précédente le député socialiste Jean-Marie Le Guen , compagnon de Lang dans les virées avec Gbagbo, avait affirmé que la rencontre Sarkozy/Merkel sur la crise de l'euro, c'était "Daladier à Munich".
Le PS indigne de part et d'autre du Rhin
Le PS indigne les Allemands
La déclaration de Montebourg a suscité la vive réaction de l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie), bi-national allemand. Montebourg " fait du Front national à gauche", a-t-il confirmé, regrettant dans " ce type de déclarations à la hussarde (...) des relents de nationalisme ".
Le gouvernement français
Le ministre UMP des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé vendredi que les socialistes "prenaient les risques de ressusciter en France les vieux démons de la germanophobie", jugeant "honteux, par hargne partisane, de fragiliser notre acquis le plus précieux: la réconciliation, l'amitié franco-allemande".
Politologue à la botte
L'indulgent Pascal Perrineau estime en revanche que ces propos "borderline" ("limite" en français, un usage qui serait trop demandé au politologue, particulièrement en la circonstance) s'expliquent !
Au risque de finir de se discréditer, l'élégant intello trouve des excuses "à la fois par la crise et par l'excitation électorale"...
Il trouve aux insultes socialistes des circonstances atténuantes
"Une partie de la gauche se pose trop en s'opposant, dans une campagne présidentielle qui est en train de se polariser, notamment du fait que Nicolas Sarkozy monte au front, sur l'architecture de l'Europe".
Et de noyer le poisson dans des banalités généralistes
Selon lui, le sentiment germanophobe, "fort dans les années 50, s'était beaucoup atténué. Mais il y a en France des pesanteurs culturelles qui font que certains ressorts de xénophobie peuvent être réveillés". "Attention !", a-t-il lancé. En direction du PS, selon lui trop dans l'air du temps ?
Avec de telles critiques, "c'est faire croire que l'Allemagne n'aurait pas changé", a-t-il toutefois regretté.
Hollande peut-il faire confiance en Montebourg
Ces propos arrivent au moment du déplacement de François Hollande lundi à Berlin au congrès du SPD. De quoi tendre les relations...
" Arnaud a été trop ferme et pas assez respectueux. François Hollande est respectueux, mais ferme. Je ne pense pas que les Allemands pensent avoir été insultés par François", a commenté un cadredu parti qui n'encadre guère Montebourg et souhaite garder l'anonymat, tant la parole est libre !
Si M. Hollande "remporte le scrutin présidentiel, ce sera passionnant d'observer comment il fera pour imposer à Berlin les attentes de la gauche française", a ironisé vendredi le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung.
Le PS est la risée de l'Europe.
et germanophobe
"Politique à la Bismarck", "ordre allemand", "Europe à la schlague"
La détermination d'Angela Merkel à imposer une discipline budgétaire stricte aux pays de la zone zone pour surmonter la crise a ranimé -parfois violemment- la germanophobie d'une partie de la classe politique française, gauche et Front national en tête.
Gracieux pacifiste, Arnaud Montebourg, opposant socialiste au référendum constitutionnel européen, a plaidé mercredi en faveur d'une confrontation dure avec la chancelière allemande qu'il a accusée de la volonté de tuer l'euro" et de mener "une politique à la Bismarck".
Il a aussi estimé qu'en refusant que la Banque centrale européenne rachète massivement les dettes souveraines des pays de la zone euro, Mme Merkel a "décidé d'imposer" à ces pays "un ordre allemand".
Dans dans cette comparaison avec celui qui "réalisa l'unité de l'Allemagne et fit la guerre à la France en 1870" (publiée jeudi dans une tribune de son blog), Nono se retranche derrière Sigmar Gabriel, président du SPD allemand [parti socialiste allemand] faite "au printemps dernier" lors d'une visite au siège du PS.
Ex-ministre fédéral allemand de l'Environnement (2005-2009), la référence de Nono Montebourg vient de subir une terrible déroute en tant que président du SPD : il est maintenant président du groupe au Bundestag, opposant au nouveau cabinet d'Angela Merkel.
Selon le médaillé de bronze de la primaire PS, Mme Merkel " cherche à régler ses problèmes intérieurs en imposant l'ordre économique et financier des conservateurs allemands à tout le reste de l'Europe ". Face à cela, " la politique européenne de Nicolas Sarkozy, désormais assis sur le porte-bagage de la droite allemande, est une politique de faiblesse face à l'Allemagne ".
Mitterrand-Kohl
main dans la main
Verdun, 1984:
que reste-t-il de l'héritage ?
Montebourg, allié objectif de l'extrême droite
L'agression de Montebourg est de la même veine que celle de Marine Le Pen
La présidente du FN Marine Le Pen a commenté le discours de Nicolas Sarkozy jeudi à Toulon en dénonçant un " vide sidéral", " une succession de poncifs dont en réalité les seules mesures concrètes ont été l'annonce d'une Europe à la schlague, c'est-à-dire l'Europe qui entraîne la perte de notre souveraineté".
PS et FN, même combat
La semaine précédente le député socialiste Jean-Marie Le Guen , compagnon de Lang dans les virées avec Gbagbo, avait affirmé que la rencontre Sarkozy/Merkel sur la crise de l'euro, c'était "Daladier à Munich".
Le PS indigne de part et d'autre du Rhin
Le PS indigne les Allemands
La déclaration de Montebourg a suscité la vive réaction de l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie), bi-national allemand. Montebourg " fait du Front national à gauche", a-t-il confirmé, regrettant dans " ce type de déclarations à la hussarde (...) des relents de nationalisme ".
Le gouvernement français
Le ministre UMP des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé vendredi que les socialistes "prenaient les risques de ressusciter en France les vieux démons de la germanophobie", jugeant "honteux, par hargne partisane, de fragiliser notre acquis le plus précieux: la réconciliation, l'amitié franco-allemande".
Politologue à la botte
L'indulgent Pascal Perrineau estime en revanche que ces propos "borderline" ("limite" en français, un usage qui serait trop demandé au politologue, particulièrement en la circonstance) s'expliquent !
Au risque de finir de se discréditer, l'élégant intello trouve des excuses "à la fois par la crise et par l'excitation électorale"...
Il trouve aux insultes socialistes des circonstances atténuantes
"Une partie de la gauche se pose trop en s'opposant, dans une campagne présidentielle qui est en train de se polariser, notamment du fait que Nicolas Sarkozy monte au front, sur l'architecture de l'Europe".
Et de noyer le poisson dans des banalités généralistes
Selon lui, le sentiment germanophobe, "fort dans les années 50, s'était beaucoup atténué. Mais il y a en France des pesanteurs culturelles qui font que certains ressorts de xénophobie peuvent être réveillés". "Attention !", a-t-il lancé. En direction du PS, selon lui trop dans l'air du temps ?
Avec de telles critiques, "c'est faire croire que l'Allemagne n'aurait pas changé", a-t-il toutefois regretté.
Hollande peut-il faire confiance en Montebourg
Ces propos arrivent au moment du déplacement de François Hollande lundi à Berlin au congrès du SPD. De quoi tendre les relations...
" Arnaud a été trop ferme et pas assez respectueux. François Hollande est respectueux, mais ferme. Je ne pense pas que les Allemands pensent avoir été insultés par François", a commenté un cadredu parti qui n'encadre guère Montebourg et souhaite garder l'anonymat, tant la parole est libre !
Si M. Hollande "remporte le scrutin présidentiel, ce sera passionnant d'observer comment il fera pour imposer à Berlin les attentes de la gauche française", a ironisé vendredi le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung.
Le PS est la risée de l'Europe.
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