Le recours de la CFDT est rejeté
Pas de problème avec le remplacement d'agents de sûreté grévistes par des policiers
Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté, vendredi 23 décembre, la requête de la CFDT, qui demandait la fin du remplacement d'agents de sûreté grévistes par des policiers à l'aéroport de Roissy, jugeant que cette mesure ne constitue "pas une atteinte au droit de grève".
[Le juge des référés] fonde sa décision sur le fait que le remplacement d'agents grévistes par des fonctionnaires de l'Etat, dont les missions sont d'assurer la sécurité des biens et des personnes, ne constitue pas une atteinte au droit de grève dans la mesure où aucune réquisition [de personnels grévistes] n'est demandée. Il convient aussi d'assurer la continuité du service public de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ", explique le tribunal.
La CFDT avait saisi jeudi le tribunal pour demander de "mettre fin aux effets de la décision de faire assurer le contrôle de sécurité de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle par les forces de sécurité, en remplacement ou complément du personnel gréviste".
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) ont été mobilisés à Roissy, l'aéroport le plus touché par la grève des agents de sûreté qui réclament une augmentation de salaire de 200 euros et de meilleures conditions de travail.
FO conteste la décision de justice
Les grévistes de Roissy ont reçu le soutien de plusieurs responsables syndicaux et de l'extrême gauche, qui continuent de défier la décision du ministre de l'Intérieur de recourir aux forces de l'ordre une atteinte au droit de grève. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, maintient qu' "il y a "viol du droit de grève".
Vendredi, syndicats des agents et représentants des entreprises de sûreté ont repris leurs discussions abandonnées jeudi.
Pas de problème avec le remplacement d'agents de sûreté grévistes par des policiers
Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté, vendredi 23 décembre, la requête de la CFDT, qui demandait la fin du remplacement d'agents de sûreté grévistes par des policiers à l'aéroport de Roissy, jugeant que cette mesure ne constitue "pas une atteinte au droit de grève".
[Le juge des référés] fonde sa décision sur le fait que le remplacement d'agents grévistes par des fonctionnaires de l'Etat, dont les missions sont d'assurer la sécurité des biens et des personnes, ne constitue pas une atteinte au droit de grève dans la mesure où aucune réquisition [de personnels grévistes] n'est demandée. Il convient aussi d'assurer la continuité du service public de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ", explique le tribunal.
La CFDT avait saisi jeudi le tribunal pour demander de "mettre fin aux effets de la décision de faire assurer le contrôle de sécurité de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle par les forces de sécurité, en remplacement ou complément du personnel gréviste".
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) ont été mobilisés à Roissy, l'aéroport le plus touché par la grève des agents de sûreté qui réclament une augmentation de salaire de 200 euros et de meilleures conditions de travail.
FO conteste la décision de justice
Les grévistes de Roissy ont reçu le soutien de plusieurs responsables syndicaux et de l'extrême gauche, qui continuent de défier la décision du ministre de l'Intérieur de recourir aux forces de l'ordre une atteinte au droit de grève. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, maintient qu' "il y a "viol du droit de grève".
Vendredi, syndicats des agents et représentants des entreprises de sûreté ont repris leurs discussions abandonnées jeudi.
Avec la contribution des médiateurs désignés par le gouvernement, ils tentent de trouver une issue à un conflit qui en est à son huitième jour, alors que le mouvement n'a plus aucune répercussion sur le trafic aérien.
Pour augmenter les débuts de salaires (situés - à ce niveau de formation - entre 1.250 et 1.600 euros), plusieurs agents préconisent le détournement à leur profit de la taxe aéroportuaire prélevée sur les billets d'avion (11,50 euros pour les aéroports parisiens). Mieux répartie, elle permettrait aux entreprises de sûreté de revaloriser le salaire de leurs agents, estiment-ils.
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