Les voyageurs pris en otages sont d'une extrême patience
Les employés "cassent" leur outil de travail
Les syndicats ne sont-ils pas les premiers destructeurs d'emplois ?
La grève nationale des agents de sûreté aéroportuaire, chargés du contrôle avant l'embarquement, entre samedi dans son deuxième jour.
Les employés "cassent" leur outil de travail
Les syndicats ne sont-ils pas les premiers destructeurs d'emplois ?
La grève nationale des agents de sûreté aéroportuaire, chargés du contrôle avant l'embarquement, entre samedi dans son deuxième jour.
La malveillance des syndiqués visant leurs concitoyens est particulièrement malvenue en période de crise.
Les grévistes ont en effet lancé leur mouvement au début des vacances scolaires, vendredi soir, et si l'intention est de frapper les privilégiés qui se dirigent vers les stations de ski, les amateurs de lutte des classes s'en prennent non seulement à l'industrie du tourisme, mais également aux associations de jeunes du 9.3 et d'ailleurs et aux regroupements de familles pour qui la fête est gâchée.
Un rassemblement à l'appel d'une intersyndicaleCGT, CFDT, FO, CFTC et UNSA, ainsi que les trotskistes de SUD, bien que non représentatif, devait avoir lieu dans la matinée. En revanche, la situation est normale à Orly.
Les preneurs d'otages
La grève a été lancée vendredi par les syndicats des entreprises de sûreté qui emploient 10.000 salariés (ICTS France, la suédoise Securitas, l'américaine Brink's, Alyzia Sûreté, société du groupe Aéroports de Paris, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus). Membres pour la plupart du SESA (syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire) intervenant dans le domaine de sûreté aérienne en France, ils réclament l'ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail.
Un rassemblement à l'appel d'une intersyndicaleCGT, CFDT, FO, CFTC et UNSA, ainsi que les trotskistes de SUD, bien que non représentatif, devait avoir lieu dans la matinée. En revanche, la situation est normale à Orly.
Les preneurs d'otages
La grève a été lancée vendredi par les syndicats des entreprises de sûreté qui emploient 10.000 salariés (ICTS France, la suédoise Securitas, l'américaine Brink's, Alyzia Sûreté, société du groupe Aéroports de Paris, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus). Membres pour la plupart du SESA (syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire) intervenant dans le domaine de sûreté aérienne en France, ils réclament l'ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail.
VOIR et ENTENDRE un reportage à Lyon-Saint-Exupéry:
La peur de la crise n'empêche pas les mouvements de grève
A Lyon-Saint-Exupéry, quatrième aéroport de France, la grève nationale des agents de sécurité est particulièrement dure, puisque les autorités ont dû annuler tous les vols vendredi à la mi-journée.
Samedi matin 100% du personnel de sécurité avait cessé le travail. Les compagnies aériennes devraient prendre contact directement avec les voyageurs pour les informer de la programmation éventuelle de leur vol.
Respect: des Français prennent des Français en otages
Des familles avec enfants et des personnes âgées sont bloquées, sans -non plus- aucune considération des conditions météorologiques compliquées au premier jour des départs en vacances de Noël. Les idéologues de gauche bénéficient de la solidarité nationale mais ils s'arrogent le droit d'en priver leurs concitoyens, en abusant de leur pouvoir de nuisance.
Seuls 23 vols seront assurés à Lyon samedi après-midi entre 14 heures et 19h30
• Un cinquième des vols assurés à Lyon, de l'attente à Roissy
La direction de l'aéroport a pris les dispositions qui permettent d'assurer 23 des 111 vols au départ de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry samedi après-midi, une amélioration par rapport aux prévisions initiales, puisque, dans un premier temps, elle avait annoncé la suspension de tous les départs. Ces 23 vols décolleront entre entre 14h00 et 19h30.
Mais les vols programmés entre 5h30 et 14h00 au départ restent quant à eux annulés. Selon les syndicats, la société de sécurité Brinks a fait venir "une quinzaine d'agents de sûreté depuis les aéroports de Marseille, Lille et Nice", afin de rouvrir "des postes de filtrage" et libérer les otages en attente.
A Roissy, les vols sont maintenus mais une file d'attente s'est formée au terminal 2F. " Il faut s'attendre à des attentes aux heures de pointe ", prévient Aéroports de Paris (ADP), qui recommande aux voyageurs de venir plus tôt.
La dictature des syndicats va-t-elle durer encore longtemps ?
Le ministre des Transports Thierry Mariani juge "révoltant de prendre à nouveau en otages les passagers le jour d'un grand départ en vacances ".
Ces abus sont une incitation à une protection de l'usager
Le ministre demande " l'examen rapide " de la proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien. Il souhaite que le Parlement légifère rapidement, peut-être dès janvier le texte du député UMP Éric Diard. Cette proposition vise à rendre obligatoire la déclaration individuelle de grève 48 heures à l'avance.
Les usagers vont-ils subir ENCORE longtemps ?
La peur de la crise n'empêche pas les mouvements de grève
A Lyon-Saint-Exupéry, quatrième aéroport de France, la grève nationale des agents de sécurité est particulièrement dure, puisque les autorités ont dû annuler tous les vols vendredi à la mi-journée.
Samedi matin 100% du personnel de sécurité avait cessé le travail. Les compagnies aériennes devraient prendre contact directement avec les voyageurs pour les informer de la programmation éventuelle de leur vol.
Respect: des Français prennent des Français en otages
Des familles avec enfants et des personnes âgées sont bloquées, sans -non plus- aucune considération des conditions météorologiques compliquées au premier jour des départs en vacances de Noël. Les idéologues de gauche bénéficient de la solidarité nationale mais ils s'arrogent le droit d'en priver leurs concitoyens, en abusant de leur pouvoir de nuisance.
Seuls 23 vols seront assurés à Lyon samedi après-midi entre 14 heures et 19h30
• Un cinquième des vols assurés à Lyon, de l'attente à Roissy
La direction de l'aéroport a pris les dispositions qui permettent d'assurer 23 des 111 vols au départ de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry samedi après-midi, une amélioration par rapport aux prévisions initiales, puisque, dans un premier temps, elle avait annoncé la suspension de tous les départs. Ces 23 vols décolleront entre entre 14h00 et 19h30.
Mais les vols programmés entre 5h30 et 14h00 au départ restent quant à eux annulés. Selon les syndicats, la société de sécurité Brinks a fait venir "une quinzaine d'agents de sûreté depuis les aéroports de Marseille, Lille et Nice", afin de rouvrir "des postes de filtrage" et libérer les otages en attente.
La dictature des syndicats va-t-elle durer encore longtemps ?
Le ministre des Transports Thierry Mariani juge "révoltant de prendre à nouveau en otages les passagers le jour d'un grand départ en vacances ".
Ces abus sont une incitation à une protection de l'usager
Le ministre demande " l'examen rapide " de la proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien. Il souhaite que le Parlement légifère rapidement, peut-être dès janvier le texte du député UMP Éric Diard. Cette proposition vise à rendre obligatoire la déclaration individuelle de grève 48 heures à l'avance.
Les usagers vont-ils subir ENCORE longtemps ?
Les revendications des grévistes sont légitimes et ce n'est certainement pas de gaité de cœur qu'ils font grève car comme beaucoup dans ce pays ils en ont mare de voir une minorité de riches devenir de plus en plus riches alors que leurs conditions se dégradent. De plus il ont déposé un préavis de grève avant le début des vacances pour négocier ce que leur direction (comme bien souvent) à refusé justement pour les forcer à rendre le mouvement impopulaire. Il t a prise d'otage en effet mais par leur directions.
RépondreSupprimerLa prise en otage n'est jamais un détail, surtout dans une société qui revendique la solidarité et dispose d'un régime avancé d'assistanat.
RépondreSupprimerC'est une caricature d'affirmer que seuls les riches vont en vacances de neige. Ce sont pour certains les seules vacances et les stations huppées ne sont pas les seules destinations dans les Alpes. Vous négligez les adhérents peu aisés des assos ou les originaires des Alpes qui voudraient rentrer en famille et aussi les travailleurs saisonniers des Alpes car le tourisme, aisé ou familial, fait vivre les habitants et contribue à réduire la dette. On ne peut pas que penser à sa pomme.
Ensuite choisir le moment des vacances de Noël, c'est une malveillance. Pourquoi ne négocient-ils pas à la mi-janvier ou en octobre, puisque la sécurité aéroportuaire est nécessaire toute l'année ? On ne peut réclamer du respect pour soi et manifester du mépris aux autres.
Enfin, accuser la direction est injuste, puisque la CGT ne dialogue jamais nulle part: elle est partout dans l'affrontement.
Arrêtez cette méthode de revendication qui consiste à pénaliser lourdement l'usager lamda. Les compagnies ne tournent plus, les usagers sont privés de loisirs, le public est révolté de ces blocages, la France est malade. Laissez tourner le système, laissez fonctionner le commerce, laissez les libertés aux femmes et hommes qui ont travaillé et demandent un moment de détente. Vous dressez l'opinion contre vous, vous sabotez le syndicalisme, vous êtes en train de convaincre l'opinion qu'une privatisation serait la solution, vous jouez contre vous, contre vos emplois, contre votre crédibilité. Agissez plutôt directement contre les responsables de vos déboires, changez enfin vos méthodes, inovez, soyez crédibles et responsables, vous pourrez alors négocier sans bloquer l'économie, sans pénaliser l'usager.
RépondreSupprimerLes petits intérêts particuliers ne peuvent prévaloir sur l'intérêt général: n'est-ce pas un principe fondamental de la démocratie ? Une discussion corporatiste sur une petite augmentation se discute et la CGT ne doit pas rompre le dialogue sous n'importe quel mauvais prétexte.
RépondreSupprimerLes méthodes coercitives pratiquées par les syndicats extrémistes mettent la République en danger.
C'est bien beau tout ça mais qui parle de l'indemnisation des usagers ? La compagnie n'est pas responsable, les assurances ne marchent pas, les hôtels et frais annexes ne sont pas remboursés
RépondreSupprimerExiste-t-il un fond d'indemnisation, ils auraient mieux fait de faire la grève de la présentation des billets qui serait moins injuste pour le contribuable. Je suis révoltée.
Le fonds de guerre des syndicats pourrait servir à indemniser les usagers, par solidarité, non ?!
RépondreSupprimerJ'ai été confronté le samedi 17 décembre à cette grève avec ma famille.
RépondreSupprimerNous devions partir avec lufthansa pour miami via dusseldorf.
Le vol a été annulé mais considéré comme parti par la lufthansa (oui il est bien reparti à vide).
La gestion de la crise par les agents de lufthansa a été catastrophique.
Le préavis de grève lancé 5 jours avant a pris effet le vendredi dès 14h.
Pourtant la lufthansa gère la grève au jour le jour en attendant la déclaration officielle des grévistes qui sont bien tranquillement chez eux au chaud avec leur famille.
Nous leur avions proposé dès vendredi d'anticiper le report de la grève évidente du samedi en nous rendant à dusseldorf en voiture pour prendre notre avion pour miami mais ils ont refusé car il fallait attendre d'avoir les 2 pieds dans le plat et d'être otage de la situation.
Résultat attendu: grève d'où leur proposition était de nous redonner un vol de st exupéry à partir du lundi (théoriquement la grève devait prendre fin le dimanche soir: ben voyons ils croient encore au père noël à lufthansa; ce droit de grève nous fait chier toute l'année déjà, nous les usagers des transports en commun).
Nous leur avons forcés la main qu'ils nous autorisent à rejoindre francfort en voiture à nos frais bien sur pour prendre un billet à partir de francfort lundi. l'agent change les billets mais vu son état de stress oublie d'annuler les billets combinés lyon-dusseldorf et dusseldorf miami.
Genre super on arrive à francfort, ah ben non on peut pas vous permettre de checker car vous avez rater l'avion samedi !!!
Heureusement que mon épouse parle allemand, on a du discuter 25 min avc lufthansa sur place pour qu'ils effectuent leur contrôle comme quoi ce n'était pas de notre faute.
Enfin on a 2 billets lyon - dusseldorf et francfort - lyon à se faire rembourser et les frais de déplacements (de plus les taxes aéroports de lyon sont extrêmement chères).
Donc j'envisage de déposer plainte contre l'aéroport de lyon et la brink's pour obtenir réparation.
Une chose est sur, plus jamais je ne pars de france en avion c'est fini. Marre de ces prises d'otages de (je ne citerais pas de noms d'oiseaux ou pires mais le coeur n'y manque pas), je leur souhaite de déposer le bilan au cours de 2012 à tous ces grévistes.
La grève nous coute beaucoup d'argent (Paiement en avance d'hôtels non remboursable, etc..)
Bonsoir,
Supprimercomme vous, mon vol du samedi 17 décembre (pour Rome) a été annulé à la dernière minute et mes frais d'hotel non remboursés. J'ai écrit à Brinks France en janvier pour demander le remboursement et j'ai reçu aujourd'hui même une réponse négative. Avez-vous écrit à la Brinks ?