Bussereau renonce à un "impôt Xynthia"
Le président du Conseil général de Charente-Maritime annonce renoncer à son projet d'augmentation de 6% des impôts dans son département pour financer les dépenses engendrées par la tempête Xynthia. Ce projet devait être soumis au vote des conseillers généraux le 16 avril.
Bussereau n'est pas Bartolone. Ni d'ailleurs Montebourg
Les emprunteurs toxiques ont pris des risques et appellent maintenant l'Etat au secours. Mais pour faire face aux coûts de la catastrophe naturelle occasionnée par la tempête, la Charente Maritime ne comptera que sur elle-même.
Selon le président Dominique Bussereau (UMP), le département fera ce qu'il faudra pour dépenser environ 27 millions d'euros, qui a ravagé le littoral vendéen le 28 février. "Nous avons la possibilité de ne pas augmenter l'impôt", a déclaré Dominique Bussereau lors d'un entretien téléphonique.
Il a précisé avoir pris en compte trois éléments:
- l'aspect "anxiogène" d'un nouvel impôt "au moment où les gens sont dans une grande détresse dans le département".
- de plus, "le Premier ministre a rendu un arbitrage permettant au Conseil général de percevoir dès cette année (au lieu de 2011) la TVA sur les travaux liés aux destructions dues à la tempête, soit 3,4 millions d'euros que je n'avais pas prévus".
- les services du Conseil général avaient pu faire un état de travaux prévus en 2010 qui pouvaient être redéployés en 2011.
L'amère Royal, solidaire d'EADS, se désolidarise de la Charente-Maritime
Le Poitou-Charentes, laboratoire de la «république du respect » ?
Le 28 février 2007, Airbus a présenté un plan de restructuration dit "Power 8".
L'avenir d'Alain Rousset (Aquitaine), de Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et singulièrement de l'amère Royal (Poitou-Charentes), alors candidate de la gauche à la présidentielle de mai 2007, était lié à celui d'Airbus. Les trois socialistes firent alors preuve d'une sollicitude inégalée, puisqu'ensuite, ni la CAMIF (lien 1 - lien 2), ni Heuliez (lien PaSiDupes) ne retinrent leur attention. Aujourd'hui, les élections régionales sont passées et ils n'ont pas entendu parler de la détresse occasionnée par la tempête Xynthia.
Le président du Conseil général de Charente-Maritime annonce renoncer à son projet d'augmentation de 6% des impôts dans son département pour financer les dépenses engendrées par la tempête Xynthia. Ce projet devait être soumis au vote des conseillers généraux le 16 avril.
Bussereau n'est pas Bartolone. Ni d'ailleurs Montebourg
Les emprunteurs toxiques ont pris des risques et appellent maintenant l'Etat au secours. Mais pour faire face aux coûts de la catastrophe naturelle occasionnée par la tempête, la Charente Maritime ne comptera que sur elle-même.
Selon le président Dominique Bussereau (UMP), le département fera ce qu'il faudra pour dépenser environ 27 millions d'euros, qui a ravagé le littoral vendéen le 28 février. "Nous avons la possibilité de ne pas augmenter l'impôt", a déclaré Dominique Bussereau lors d'un entretien téléphonique.
Il a précisé avoir pris en compte trois éléments:
- l'aspect "anxiogène" d'un nouvel impôt "au moment où les gens sont dans une grande détresse dans le département".
- de plus, "le Premier ministre a rendu un arbitrage permettant au Conseil général de percevoir dès cette année (au lieu de 2011) la TVA sur les travaux liés aux destructions dues à la tempête, soit 3,4 millions d'euros que je n'avais pas prévus".
- les services du Conseil général avaient pu faire un état de travaux prévus en 2010 qui pouvaient être redéployés en 2011.
L'amère Royal, solidaire d'EADS, se désolidarise de la Charente-Maritime
Le Poitou-Charentes, laboratoire de la «république du respect » ?
Le 28 février 2007, Airbus a présenté un plan de restructuration dit "Power 8".
L'avenir d'Alain Rousset (Aquitaine), de Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et singulièrement de l'amère Royal (Poitou-Charentes), alors candidate de la gauche à la présidentielle de mai 2007, était lié à celui d'Airbus. Les trois socialistes firent alors preuve d'une sollicitude inégalée, puisqu'ensuite, ni la CAMIF (lien 1 - lien 2), ni Heuliez (lien PaSiDupes) ne retinrent leur attention. Aujourd'hui, les élections régionales sont passées et ils n'ont pas entendu parler de la détresse occasionnée par la tempête Xynthia.
La présidente de région Royal a mis en place, à La Rochelle, ...une « antenne d'urgence des services techniques de la Région pour assurer une coordination avec les services de l'Etat, du Département de Charente-Maritime et de la Ville de La Rochelle ». Un dispositif administratif à la limite de l'indécence ? Ce n'est pas sa générosité qui risque d'emporter une digue !
La présidente de Poitou-Charentes les lâche avec un élastique et invite les autres à la solidarité. Elle "demande, par solidarité et pour redonner de l'espoir, que les Français viennent passer leurs vacances d'avril et d'été sur le littoral".
Elle a en revanche récupéré la catastrophe Xynthia à des fins politiciennes.
« Face à la nouvelle épreuve que subissent les ostréiculteurs et les conchyliculteurs », Sa Cynique Majesté Royal « exige du gouvernement qu’il verse très rapidement les 20 millions d’euros promis », selon un communiqué du Conseil régional.
« Face à la nouvelle épreuve que subissent les ostréiculteurs et les conchyliculteurs », Sa Cynique Majesté Royal « exige du gouvernement qu’il verse très rapidement les 20 millions d’euros promis », selon un communiqué du Conseil régional.
Pourtant, à Toulouse en 2007, M. Malvy avait évoqué une prise de participation d'Airbus à hauteur de 5 à 10% (entre 1 et 2 milliards d'euros), une initiative qui nécessitait un décret en Conseil d'Etat, selon le code général des collectivités territoriales. Désirdavenir Royal avait envisagé une autre solution: la possibilité pour les régions "d'intervenir au niveau de la trésorerie" par "des prêts à taux préférentiel" à Airbus ou par "une garantie d'emprunts".
En mars 2007, après l'annonce du plan de restructuration d'Airbus, huit présidents de régions à majorité socialiste avaient écrit au Premier ministre, Dominique de Villepin, pour lui demander de définir dans quelles conditions elles pourraient entrer dans le capital d'EADS. Lien PaSiDupes
En octobre 2007, Martin Malvy en était toujours aux intentions et chiffra l'apport des régions françaises: « Nous avons le sentiment que les Allemands ont pesé dans le débat de façon bien plus forte […] Nous sommes capables de réunir 150 millions d'euros à cet effet. »
Ne rêvons pas: l'idée d'une entrée au capital ne venait pas des trois présidents français en pointe sur ce coup médiatique. Des régions allemandes (Länder), telles que la Basse-Saxe ou la Bavière, devaient leur montrer la voie...
Plus nuancée, l'ancien ministre des Affaires européennes, Noëlle Lenoir, avait alors indiqué qu'elle n'était "pas certaine que la solution soit une entrée dans le capital d'EADS". "Le débat sur l'actionnariat des régions dans les entreprises, qui a été rouvert à l'occasion de la loi sur la décentralisation d'août 2004, est sans doute à revisiter, mais méfions-nous des débats lancés dans l'urgence et sous le coup de l'émotion, qui est par ailleurs parfaitement légitime", affirma-t-elle dans un entretien à Aujourd'hui en France/Le Parisien.
Au bout du compte, après tout ce ramdam médiatique, le 11 novembre 2007, la plus grosse commande arriva du Prche-Orient, avec l 'annonce par la compagnie Emirates Airlines, de l'achat de soixante-dix futurs A350 XWB et onze très gros porteurs A380. Contrat estimé à 20,2 milliards de dollars.
Suite à la tempête Xynthia, la France est restée « sous le coup de l'émotion, qui est par ailleurs parfaitement légitime », sauf à la présidence de Poitou-Charentes... Les Emirats Arabes Unis, peut-être ?
Pour Sa Grandeur, c'est un tsunami ou rien !
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