Désirdavenir Royal tire le lait des productrices
L'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) a rassemblé 400 femmes d'éleveurs à Poitiers, le 3 avril 2010.
L'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) a rassemblé 400 femmes d'éleveurs à Poitiers, le 3 avril 2010.
Elles sont venues avec leurs enfants faire part du malaise de la profession. « On veut faire voir qu'on soutient nos maris et le boulot qu'ils font », a déclaré Laurence Legault, une des organisatrices.
Voici que les femmes ont leurs manifestations
On n'avait encore connu que les manifestations de travailleuses du sexe.
Venues essentiellement du Poitou-Charentes et de l'Ouest, mais aussi d'Aquitaine, du Limousin, du Pas-de-Calais et du Cantal, les femmes en colère se sont rassemblées non pas à Rennes, mais à Poitiers, sur les terres de la candidate éternelle à la présidentielle.
La présence de la présidente de la région Poitou-Charentes (ci-contre, masque tragique), sans sa fille Flora, était manifestement destinée à replacer la manipulatrice socialiste au centre de l'actualité, au risque d'éclipser la cause des productrices... Les femmes de producteurs ne craignent pas que la battue de l'élection de 2007 fasse tourner leur lait. N'avait-elle pas fait campagne sur la place de la femme dans notre société et sur son image de femme et de mère ?
"C'est la première manifestation de femmes et d'enfants d'Aplistes. On veut faire voir qu'on soutient nos maris et le boulot qu'ils font. Et ce ne sont pas des hommes qui souffrent, ce sont des familles entières", a déclaré Laurence Legault, une des organisatrices venue de Loire-Atlantique.
Voici que les femmes ont leurs manifestations
On n'avait encore connu que les manifestations de travailleuses du sexe.
Venues essentiellement du Poitou-Charentes et de l'Ouest, mais aussi d'Aquitaine, du Limousin, du Pas-de-Calais et du Cantal, les femmes en colère se sont rassemblées non pas à Rennes, mais à Poitiers, sur les terres de la candidate éternelle à la présidentielle.
La présence de la présidente de la région Poitou-Charentes (ci-contre, masque tragique), sans sa fille Flora, était manifestement destinée à replacer la manipulatrice socialiste au centre de l'actualité, au risque d'éclipser la cause des productrices... Les femmes de producteurs ne craignent pas que la battue de l'élection de 2007 fasse tourner leur lait. N'avait-elle pas fait campagne sur la place de la femme dans notre société et sur son image de femme et de mère ?
"C'est la première manifestation de femmes et d'enfants d'Aplistes. On veut faire voir qu'on soutient nos maris et le boulot qu'ils font. Et ce ne sont pas des hommes qui souffrent, ce sont des familles entières", a déclaré Laurence Legault, une des organisatrices venue de Loire-Atlantique.
=> Septembre 2009: 12 millions de litres de lait étaient déversés dans les rues. Lire PaSiDupes
On notera que l'organisatrice ne se déclare pas porte-parole d'éleveuses, mais de femmes de producteurs et que Ayrault, en Loire-Atlantique, ne marchait pas dans cette manifestation à la gloire de la cynique susnommée.
"Non au libéralisme"
Tirant des pots à lait derrière elles, les manifestantes ont marché derrière la banderole "Prix du lait à 40 centimes", plusieurs d'entre elles portant des croix à la main où était inscrit "Non au libéralisme", après avoir partagé un pique-nique sous la pluie battante dans un parc.
VOIR et ENTENDRE
On notera que l'organisatrice ne se déclare pas porte-parole d'éleveuses, mais de femmes de producteurs et que Ayrault, en Loire-Atlantique, ne marchait pas dans cette manifestation à la gloire de la cynique susnommée.
"Non au libéralisme"
Tirant des pots à lait derrière elles, les manifestantes ont marché derrière la banderole "Prix du lait à 40 centimes", plusieurs d'entre elles portant des croix à la main où était inscrit "Non au libéralisme", après avoir partagé un pique-nique sous la pluie battante dans un parc.
VOIR et ENTENDRE
Une mascarade religieuse
Les femmes d'éleveurs, qui protestent contre la perte importante de leurs revenus depuis deux ans, ont allumé plusieurs centaines de bougies devant une église de la ville et respecté une minute de silence en hommage aux agriculteurs qui se sont suicidés par désespoir ces derniers mois.
"Je n'ose pas vous dire combien je gagne parce que nous ne nous versons plus de salaire depuis la crise", déclare Marie-Hortense Guehenec, agricultrice morbihannaise de 56 ans, qui travaille à perte avec son mari depuis des mois. Le lait était payé aux producteurs autour de 35 centimes le litre en mars 2009, il est actuellement payé aux alentours de 26 centimes, précise-t-elle.
VOIR où habite le leader de la grève du lait, Pascal Massol, sur ses terres de l'Aveyron à quelque 25 kilomètres au sud de Rodez.
Cliquer sur l'image Le Figaro:
"Je n'ose pas vous dire combien je gagne parce que nous ne nous versons plus de salaire depuis la crise", déclare Marie-Hortense Guehenec, agricultrice morbihannaise de 56 ans, qui travaille à perte avec son mari depuis des mois. Le lait était payé aux producteurs autour de 35 centimes le litre en mars 2009, il est actuellement payé aux alentours de 26 centimes, précise-t-elle.
VOIR où habite le leader de la grève du lait, Pascal Massol, sur ses terres de l'Aveyron à quelque 25 kilomètres au sud de Rodez.
Cliquer sur l'image Le Figaro:
Sommés par le gouvernement de s'entendre sur les prix du lait, producteurs et industriels français ont réussi mardi à trouver un compromis pour le 2e trimestre sur ce dossier. Mais, signé par la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), branche du principal syndicat agricole FNSEA, cet accord ne satisfait pas les organisations minoritaires et radicales, comme l'APLI (cf. libellé 'Apli', ci-dessous)
Désirdavenir Royal et ses alliés de l'Apli, des proches de José Bové
La présidente picto-charentaise préfère dominer et manipuler l'APLI plutôt que de négocier avec la FNSEA.
A Quimper le 2 avril 2010, deux cents producteurs de lait en colère s'étaient invités à la Chambre d'Agriculture, pour manifester leur opposition à un projet de réorganisation de la production laitière en France, proposé par la chambre d'agriculture du Finistère.
Les manifestants de l'APLI (Association des producteurs de lait indépendants) et de la Confédération paysanne ont envahi la Chambre dont les membres étaient réunis en session trimestrielle.
A Quimper le 2 avril 2010, deux cents producteurs de lait en colère s'étaient invités à la Chambre d'Agriculture, pour manifester leur opposition à un projet de réorganisation de la production laitière en France, proposé par la chambre d'agriculture du Finistère.
Les manifestants de l'APLI (Association des producteurs de lait indépendants) et de la Confédération paysanne ont envahi la Chambre dont les membres étaient réunis en session trimestrielle.
et prend la pose, le regard dans le lointain...
vers l'Elysée !
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