Un accord de sortie de crise qui fera 'jurisprudence'Salariés et direction signent un accord
L'usine Sodimatex à Crépy-en-Valois dans l'Oise, qui emploie 92 salariés, produit des moquettes pour le groupe Trèves, le spécialiste français des textiles techniques pour l'automobile. La fermeture du site a été annoncée le 10 avril 2009, dans un bassin d'emploi particulièrement touché par la crise. Depuis, toutes les négociations sur le plan social avaient échoué et la tension n'avait cessé de monter sur le site, jusqu'au 1er avril 2010, lorsque les salariés avaient menacé de faire exploser une citerne de gaz de près de cinq mètres de long pour détruire l'usine.
L'usine Sodimatex à Crépy-en-Valois dans l'Oise, qui emploie 92 salariés, produit des moquettes pour le groupe Trèves, le spécialiste français des textiles techniques pour l'automobile. La fermeture du site a été annoncée le 10 avril 2009, dans un bassin d'emploi particulièrement touché par la crise. Depuis, toutes les négociations sur le plan social avaient échoué et la tension n'avait cessé de monter sur le site, jusqu'au 1er avril 2010, lorsque les salariés avaient menacé de faire exploser une citerne de gaz de près de cinq mètres de long pour détruire l'usine.
Un accord de méthode avait été conclu dans la nuit de vendredi 2 à samedi 3 avril.
L'accord signé mardi soir 13 avril, entre les syndicats de l'usine et la direction met fin à un grave conflit social. Les termes de l'accord prévoient le versement d'une prime extra-légale de 22 000 euros pour chaque salarié.
Le ministre de l'industrie, Christian Estrosi, 'constate que le retour du dialogue social [...] a permis d'obtenir une amélioration significative de l'accompagnement des salariés avec, notamment, un financement à hauteur de 51 000 euros en moyenne pour chaque salarié en fonction de son ancienneté, dont 22 000 euros au-delà des indemnités prévues par la loi', indique le ministère.
Sortie accompagnée
Par ailleurs, '700 000 euros destinés à la formation des salariés ont été dégagés au titre du Fonds national de l'emploi et le Forthac, l'organisme collecteur des crédits de la formation professionnelle dans l'industrie textile, s'est engagé à accompagner les efforts de formation développés par l'Etat et l'entreprise'.
L'accord signé mardi soir 13 avril, entre les syndicats de l'usine et la direction met fin à un grave conflit social. Les termes de l'accord prévoient le versement d'une prime extra-légale de 22 000 euros pour chaque salarié.
Le ministre de l'industrie, Christian Estrosi, 'constate que le retour du dialogue social [...] a permis d'obtenir une amélioration significative de l'accompagnement des salariés avec, notamment, un financement à hauteur de 51 000 euros en moyenne pour chaque salarié en fonction de son ancienneté, dont 22 000 euros au-delà des indemnités prévues par la loi', indique le ministère.
Sortie accompagnée
Par ailleurs, '700 000 euros destinés à la formation des salariés ont été dégagés au titre du Fonds national de l'emploi et le Forthac, l'organisme collecteur des crédits de la formation professionnelle dans l'industrie textile, s'est engagé à accompagner les efforts de formation développés par l'Etat et l'entreprise'.
Le syndicalisme de dialogue peut rapporter gros. Et à tous.
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