Les polémistes en sont pour leurs frais
Bien essayé, Slate !
On attendait LePost sur ce coup et ils ont répondu présents !
Leur titre: "Nuage volcanique : a-t-on pris trop de précautions ?"
L'introduction à leur sondage
« L'éruption d'un volcan en Islande et la dispersion dans le ciel de poussières volcaniques provoquent depuis jeudi une paralysie inédite du trafic aérien européen. Rien que pour la journée de dimanche, 20 000 vols ont été annulés. Même si tout devrait rentrer dans l'ordre mardi à 9h, la presse se demande si l'on n'a pas pris trop de précautions en bloquant ainsi le trafic aérien. » Intitulé interro-négatif partisan qui comporte la réponse...
=> Les fainéants ne se sont pas fendus: comparez avec la prose du Parisien:
"Près de 20 000 vols annulés en Europe pour la seule journée de dimanche. Des dizaines de milliers de Français bloqués à l'étranger pour plusieurs jours encore. Le principe de précaution qui paralyse le ciel européen après l'éruption d'un volcan en Islande a-t-il été appliqué avec trop de rigueur ?" Simple interrogation ?
Slate, le 19 avril
« Les dommages économiques sont estimés supérieurs à ceux des attentats du 11 septembre 2001. Quatre jours d'interdiction totale du transport aérien en Europe ont désorganisé la vie et la circulation de plusieurs millions de personnes, coûté déjà plus d'un milliard d'euros et fait peser un doute sur cette décision plus justifiée par le principe de précaution que par des analyses techniques précises. [lesquelles ont été menées par Slate ?]
On n'imagine pas, en effet, une situation de même nature, aux Etats-Unis [depuis peu la référence de Slate, non seulement par Obamania, mais aussi par imitation de son grand frère Slate, made in USA], en Asie ou ailleurs. Le Président russe a d'ailleurs su passer entre les cendres pour faire le voyage de Cracovie [ce qu'obama n'a pas « su » faire !]. Les compagnies aériennes ont été autorisées à faire voler leurs avions à vide pour regagner, sans dommages, leurs parkings [mais aussi pour des tests, si on « sait » être objectif et complet !] et si le volcan islandais Eyjafjallajokull continue son activité, il y a fort à parier qu'on trouvera le moyen de reprendre les vols commerciaux, tant le sens de la mesure semble étranger à cette décision. [cet article est en revanche parfaitement mesuré...]
Il faudra alors rendre des comptes [ à Slate qui, à ses heures, ne connaît plus la « présomption d'innocence »] et démontrer la dangerosité (l'accusation en est-elle dispensée ?], contestée par les pilotes [quel syndicat « anonyme » ?], de voler dans ces circonstances exceptionnelles, pourtant déjà connues ailleurs [des noms, SVP] et justifier le bien-fondé d'une décision générale d'interdiction, plus motivée par la crainte que par la science [alors là, on atteint un sommet !]. Le vrai coupable [condamné sans jugement, à la chinoise !] serait-il ce fameux principe de précaution, ce symbole de la peur qui terrifie les décideurs et transfère toute la responsabilité sur une puissance publique qui n'en peut mais? [Le principe de précaution était 'innocent' au moment de la canicule de 2003, une innocence qui a fait combien de morts, selon « la science » ?]
Si, dans l'avenir, nous devons faire face à des phénomènes naturels de plus en plus imprévisibles, nous aurons surtout à lutter contre l'amplification dramatique que constitue le principe de précaution [et dont les media ne partage pas la responsabilité...Pourtant, le 15 avril, Slate citait la Suède: « Tandis que les experts en météorologie travaillent sur l'évolution du nuage, les responsables aéroportuaires ne veulent prendre aucun risque. Pour Bjoern Stenberg, porte-parole de la Luftfartsverket suédoise, il faut avant tout veiller à la sécurité des appareil. » Le site nauséabond mettait en ligne des video qui participèrent de la psychose. Lien http://www.slate.fr/story/19937/les-photos-et-les-videos-de-leruption-volcanique-islandaise ]. Beaucoup de décisions seront prises qui accroîtront cette caractéristique bien européenne de l'aversion au risque, qu'a si bien identifiée Zaki Laidi dans une étude Ceri-Garnet-CNRS de février 2010. [Ouf, les nuls ne sont pas seulement français, mais européens et Slate « sait » toujours mieux que tout le monde: hélas, ils ne sont pas aux responsabilités !]
Si l'Europe veut affronter le XXIe siècle avec succès, elle doit réapprendre à mieux gérer le risque (l'outrecuidance de Slate n'a pas de limites], sérieusement et en commun, voire à l'aimer et à en diffuser la culture, de l'entrepreneur individuel au ministre, du pilote au contrôleur aérien [puisqu'on peut compter sur la presse, après coup], c'est-à-dire à donner l'envie de prendre des responsabilités individuelles [et citoyennes, sans doute !]. Et, pour cela, éviter toute décision qui pourrait apparaître comme trop rapide, insuffisamment justifiée, voire arbitraire. [Et s'en est fini de l'arrogante prose, jusqu'à la prochaine fois...]
Les autres, dès le lendemain 20 avril
La contestation du principe de précaution fait débat dans la presse nationale mardi, notamment après les cinq jours de chaos qui ont affecté les principaux aéroports européens.
« Coup sur coup, deux dangers immédiats et précis (…) semblent avoir été surestimés » écrit Laurent Joffrin dans Libération. « Même si le principe de précaution participe d’un degré supérieur de civilisation [sic !], même s’il tempère une certaine arrogance de la technique [attention, Slate se réfère à "la science"...], son application rigide, systématique [adjectifs qu'il utilise à tous propos], est aussi la cause d’inconvénients graves », estime l’éditorialiste.
« Le principe de précaution est critiqué, peut-être à juste titre. Mais un avion qui se crashe, ce n’est pas un gros rhume ni même une méchante grippe » estime pour sa part Maurice Ulrich dans
l’Humanité."Près de 20 000 vols annulés en Europe pour la seule journée de dimanche. Des dizaines de milliers de Français bloqués à l'étranger pour plusieurs jours encore. Le principe de précaution qui paralyse le ciel européen après l'éruption d'un volcan en Islande a-t-il été appliqué avec trop de rigueur ?" Simple interrogation ?
Slate, le 19 avril
« Les dommages économiques sont estimés supérieurs à ceux des attentats du 11 septembre 2001. Quatre jours d'interdiction totale du transport aérien en Europe ont désorganisé la vie et la circulation de plusieurs millions de personnes, coûté déjà plus d'un milliard d'euros et fait peser un doute sur cette décision plus justifiée par le principe de précaution que par des analyses techniques précises. [lesquelles ont été menées par Slate ?]
On n'imagine pas, en effet, une situation de même nature, aux Etats-Unis [depuis peu la référence de Slate, non seulement par Obamania, mais aussi par imitation de son grand frère Slate, made in USA], en Asie ou ailleurs. Le Président russe a d'ailleurs su passer entre les cendres pour faire le voyage de Cracovie [ce qu'obama n'a pas « su » faire !]. Les compagnies aériennes ont été autorisées à faire voler leurs avions à vide pour regagner, sans dommages, leurs parkings [mais aussi pour des tests, si on « sait » être objectif et complet !] et si le volcan islandais Eyjafjallajokull continue son activité, il y a fort à parier qu'on trouvera le moyen de reprendre les vols commerciaux, tant le sens de la mesure semble étranger à cette décision. [cet article est en revanche parfaitement mesuré...]
Il faudra alors rendre des comptes [ à Slate qui, à ses heures, ne connaît plus la « présomption d'innocence »] et démontrer la dangerosité (l'accusation en est-elle dispensée ?], contestée par les pilotes [quel syndicat « anonyme » ?], de voler dans ces circonstances exceptionnelles, pourtant déjà connues ailleurs [des noms, SVP] et justifier le bien-fondé d'une décision générale d'interdiction, plus motivée par la crainte que par la science [alors là, on atteint un sommet !]. Le vrai coupable [condamné sans jugement, à la chinoise !] serait-il ce fameux principe de précaution, ce symbole de la peur qui terrifie les décideurs et transfère toute la responsabilité sur une puissance publique qui n'en peut mais? [Le principe de précaution était 'innocent' au moment de la canicule de 2003, une innocence qui a fait combien de morts, selon « la science » ?]
Si, dans l'avenir, nous devons faire face à des phénomènes naturels de plus en plus imprévisibles, nous aurons surtout à lutter contre l'amplification dramatique que constitue le principe de précaution [et dont les media ne partage pas la responsabilité...Pourtant, le 15 avril, Slate citait la Suède: « Tandis que les experts en météorologie travaillent sur l'évolution du nuage, les responsables aéroportuaires ne veulent prendre aucun risque. Pour Bjoern Stenberg, porte-parole de la Luftfartsverket suédoise, il faut avant tout veiller à la sécurité des appareil. » Le site nauséabond mettait en ligne des video qui participèrent de la psychose. Lien http://www.slate.fr/story/19937/les-photos-et-les-videos-de-leruption-volcanique-islandaise ]. Beaucoup de décisions seront prises qui accroîtront cette caractéristique bien européenne de l'aversion au risque, qu'a si bien identifiée Zaki Laidi dans une étude Ceri-Garnet-CNRS de février 2010. [Ouf, les nuls ne sont pas seulement français, mais européens et Slate « sait » toujours mieux que tout le monde: hélas, ils ne sont pas aux responsabilités !]
Si l'Europe veut affronter le XXIe siècle avec succès, elle doit réapprendre à mieux gérer le risque (l'outrecuidance de Slate n'a pas de limites], sérieusement et en commun, voire à l'aimer et à en diffuser la culture, de l'entrepreneur individuel au ministre, du pilote au contrôleur aérien [puisqu'on peut compter sur la presse, après coup], c'est-à-dire à donner l'envie de prendre des responsabilités individuelles [et citoyennes, sans doute !]. Et, pour cela, éviter toute décision qui pourrait apparaître comme trop rapide, insuffisamment justifiée, voire arbitraire. [Et s'en est fini de l'arrogante prose, jusqu'à la prochaine fois...]
Les autres, dès le lendemain 20 avril
La contestation du principe de précaution fait débat dans la presse nationale mardi, notamment après les cinq jours de chaos qui ont affecté les principaux aéroports européens.
« Coup sur coup, deux dangers immédiats et précis (…) semblent avoir été surestimés » écrit Laurent Joffrin dans Libération. « Même si le principe de précaution participe d’un degré supérieur de civilisation [sic !], même s’il tempère une certaine arrogance de la technique [attention, Slate se réfère à "la science"...], son application rigide, systématique [adjectifs qu'il utilise à tous propos], est aussi la cause d’inconvénients graves », estime l’éditorialiste.
« Le principe de précaution est critiqué, peut-être à juste titre. Mais un avion qui se crashe, ce n’est pas un gros rhume ni même une méchante grippe » estime pour sa part Maurice Ulrich dans
Pour François Ernenwein de La Croix, « cette fois, l’accusé est un excès de précaution supposé » même si « cette sagesse assez élémentaire ne consolera pas tous ceux coincés un peu partout dans le monde ».
Dans Les Echos, François Vidal qui titre son éditorial sur « la menace fantôme », constate que l’ « on peut évidemment reprocher aux autorités d’avoir tardé à se préoccuper de l’après-blocus ». « Mais de là à remettre en cause la décision même de fermer totalement l’espace aérien européen en pareille circonstance, il y a un pas », affirme-t-il cependant.
Peine perdue: les Français ne se sont pas laissés entraîner
Plus de sept Français sur dix pensent que le gouvernement a agi avec responsabilité en décidant de fermer les aéroports après l'éruption d'un volcan islandais, selon un sondage BVA pour Canal+. Que pensent-ils, à l'inverse, des media ?
D'après cette enquête publiée jeudi 22 avril, 72% des sondés estiment que "le gouvernement a agi avec sens et responsabilité". Ils sont 27% à estimer en revanche que "le gouvernement a eu une réaction disproportionnée et n'a pas fait suffisamment de tests scientifiques".
"Il n'y a donc pas 'd'affaire du nuage islandais' comme il y a eu une 'affaire de la grippe A'", commente BVA.
BVA a réalisé ce sondage par internet les 20 et 21 avril auprès d'un échantillon de 1.014 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Plus de sept Français sur dix pensent que le gouvernement a agi avec responsabilité en décidant de fermer les aéroports après l'éruption d'un volcan islandais, selon un sondage BVA pour Canal+. Que pensent-ils, à l'inverse, des media ?
D'après cette enquête publiée jeudi 22 avril, 72% des sondés estiment que "le gouvernement a agi avec sens et responsabilité". Ils sont 27% à estimer en revanche que "le gouvernement a eu une réaction disproportionnée et n'a pas fait suffisamment de tests scientifiques".
"Il n'y a donc pas 'd'affaire du nuage islandais' comme il y a eu une 'affaire de la grippe A'", commente BVA.
BVA a réalisé ce sondage par internet les 20 et 21 avril auprès d'un échantillon de 1.014 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Le trafic a repris mercredi 21 mais il faudra plusieurs jours, voire plusieurs semaines, avant d'enregistrer un retour à la normale.
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