Le bureau national veut reprendre en main le Languedoc-Roussillon
Un mois à peine après avoir encaissé l'élimination au premier tour de sa candidate Hélène Mandroux aux régionales, la direction du parti a mis en place une commission pour remettre de l'ordre dans ses fédérations, mardi soir, suite à la dissidence des socialistes restés sur les listes de Georges Frêche (à gauche, appuyé sur sa canne vivante, le dissident Navarro)
Le Languedoc-Roussillon en sursis
Cette commission spéciale anti-Frêche a pour mission de régler la situation complexe dans la région.
Un mois à peine après avoir encaissé l'élimination au premier tour de sa candidate Hélène Mandroux aux régionales, la direction du parti a mis en place une commission pour remettre de l'ordre dans ses fédérations, mardi soir, suite à la dissidence des socialistes restés sur les listes de Georges Frêche (à gauche, appuyé sur sa canne vivante, le dissident Navarro)
Le Languedoc-Roussillon en sursis
Cette commission spéciale anti-Frêche a pour mission de régler la situation complexe dans la région.
Son objectif officiel vise à «permettre de retrouver le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la rénovation dans l'ensemble du Languedoc-Roussillon». Elle sera placée sous le contrôle direct de François Lamy, le bras droit de Martine Aubry.
Déjà exclu du parti, l'affreux Jojo (DVG) s'était vu opposer une liste concurrente présentée par le PS, après des propos antisémites visant le camarade Laurent Fabius. Lire PaSiDupes
Président sortant de la région, Georges Frêche avait été facilement réélu. Mais, en connaissance des statuts du parti, ses 58 colistiers, qui avaient choisi de rester sur la liste de Georges Frêche, s'étaient exclus eux-mêmes du PS pour une durée de deux ans. Or, parmi eux, figurent des poids lourds locaux : deux sénateurs, deux présidents de conseil général, cinq premiers secrétaires fédéraux et plusieurs maires.
Sauver la marionnette Mandroux
La direction du PS se juge en position de force pour reprendre en main ses fédérations.
Le 31 mars dernier, un allié de Georges Frêche, Didier Codorniou, a en effet été débouté par la justice devant qui il avait dénoncé l'investiture socialiste d'Hélène Mandroux. Selon lui, l'acte était contraire aux statuts du PS. Confortée par la justice, la Rue de Solferino veut désormais pousser son avantage et forcer les dissidents à rentrer dans le rang. «Nous allons remettre de l'ordre. D'abord, en faisant voter les militants pour redésigner des premiers secrétaires fédéraux et des équipes fédérales. Ensuite, nous examinerons le comportement des fédérations pendant le vote», indique un proche de Martine Aubry.
=> L'une d'entre elles sera plus particulièrement observée : l'Hérault.
La direction du PS dispose d'une carotte : le prochain scrutin sénatorial. «Pour l'instant, les dissidents sont exclus pour deux ans. Sauf peut-être ceux qui se montreraient sages et qui pourraient peut-être être investis», indique-t-on en soulignant l'usage massif du conditionnel. D'ici là, le PS a le temps.
=> Sa priorité est de protéger Hélène Mandroux
Président sortant de la région, Georges Frêche avait été facilement réélu. Mais, en connaissance des statuts du parti, ses 58 colistiers, qui avaient choisi de rester sur la liste de Georges Frêche, s'étaient exclus eux-mêmes du PS pour une durée de deux ans. Or, parmi eux, figurent des poids lourds locaux : deux sénateurs, deux présidents de conseil général, cinq premiers secrétaires fédéraux et plusieurs maires.
Sauver la marionnette Mandroux
La direction du PS se juge en position de force pour reprendre en main ses fédérations.
Le 31 mars dernier, un allié de Georges Frêche, Didier Codorniou, a en effet été débouté par la justice devant qui il avait dénoncé l'investiture socialiste d'Hélène Mandroux. Selon lui, l'acte était contraire aux statuts du PS. Confortée par la justice, la Rue de Solferino veut désormais pousser son avantage et forcer les dissidents à rentrer dans le rang. «Nous allons remettre de l'ordre. D'abord, en faisant voter les militants pour redésigner des premiers secrétaires fédéraux et des équipes fédérales. Ensuite, nous examinerons le comportement des fédérations pendant le vote», indique un proche de Martine Aubry.
=> L'une d'entre elles sera plus particulièrement observée : l'Hérault.
La direction du PS dispose d'une carotte : le prochain scrutin sénatorial. «Pour l'instant, les dissidents sont exclus pour deux ans. Sauf peut-être ceux qui se montreraient sages et qui pourraient peut-être être investis», indique-t-on en soulignant l'usage massif du conditionnel. D'ici là, le PS a le temps.
=> Sa priorité est de protéger Hélène Mandroux
Le parti a envoyé la maire de Montpellier défier Georges Frêche. Depuis, dans son conseil municipal, elle subit le harcèlement d'une majorité frêchiste. Or, pendant les régionales, le potentat du Languedoc-Roussillon avait menacé de la faire débarquer après les élections. Il n'est pas encore passé à l'acte.
Duel Aubry-Frêche
Contestée, le Premier secrétaire doit mater les frondeurs
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Tout au long de la campagne des régionales, le baron régional s'est violemment opposé à Aubry. De son côté, la première secrétaire a préféré «sacrifier» le Languedoc-Roussillon plutôt que de se satisfaire d'une victoire de Frêche en se pinçant le nez. La passe d'armes entre les deux n'est donc pas terminée.
À l'issue des régionales, Frêche avait ainsi annoncé une tournée «anti-Aubry» partout en France.
La grande purge socialiste
Dans la chasse aux sorcières socialistes, Gérard Collomb est le prochain sur la liste noire du bureau national.
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