Rouillan dresse les trotskistes les uns contre les autres
Olivier Besancenot a contre-attaqué dès vendredi 3 septembre sur l'affaire Jean-Marc Rouillan, au lendemain de la décision du juge de renvoyer le terroriste en prison.
Le porte-parole trotskiste préféré de Michel Drücker a aussitôt accusé la droite de vouloir "criminaliser" le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qu'il va lancer en janvier et a réclamé la libération du fondateur d'Action Directe, membre à Marseille d'un comité NPA, avant même d’avoir purgé sa peine. "Jean-Marc Rouillan est incarcéré de nouveau, ce qui est absolument révoltant, puisqu'il a purgé sa peine", a clamé le dirigeant médiatique de la LCR, entre deux tournées.
Le porte-parole trotskiste préféré de Michel Drücker a aussitôt accusé la droite de vouloir "criminaliser" le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qu'il va lancer en janvier et a réclamé la libération du fondateur d'Action Directe, membre à Marseille d'un comité NPA, avant même d’avoir purgé sa peine. "Jean-Marc Rouillan est incarcéré de nouveau, ce qui est absolument révoltant, puisqu'il a purgé sa peine", a clamé le dirigeant médiatique de la LCR, entre deux tournées.
Intox !
Jean-Marc Rouillan n'a pas fini de purger sa peine.
Il a été condamné, en 1989, à une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans, laquelle a pris fin en 2007. Or, à partir de cette date, il pouvait bénéficier de mesures de liberté conditionnelle, sans pour autant être en fin de peine. On avait le droit de le laisser sortir, sous conditions. Le double assassin a bénéficié de cette humanité de la loi, sans que ce soit un droit automatique, comme le prétend Olivier Besancenot, en flagrant délit de manipulation de 'opinion.
Le jeune postier s'est du coup jugé justifié à appelerà une "mobilisation unitaire" contre ce qui s'apparente, selon lui, à une "double peine" contre Rouillan qui a vu sa semi-liberté suspendue suite à ses propos à L'Express où il laisse entendre qu'il n'éprouve pas de regret pour l'assassinat en 1986 du PDG de Renault… En fait de "mobilisation unitaire", encore faudra-t-il qu'il fasse l'unité sur le sujet au sein de son propre part.
J.-M. Rouillan ne fait pas l'unanimité à la LCR
Le jeune postier s'est du coup jugé justifié à appelerà une "mobilisation unitaire" contre ce qui s'apparente, selon lui, à une "double peine" contre Rouillan qui a vu sa semi-liberté suspendue suite à ses propos à L'Express où il laisse entendre qu'il n'éprouve pas de regret pour l'assassinat en 1986 du PDG de Renault… En fait de "mobilisation unitaire", encore faudra-t-il qu'il fasse l'unité sur le sujet au sein de son propre part.
J.-M. Rouillan ne fait pas l'unanimité à la LCR
L'assassin avait approché la LCR en juin et s'était inscrit dans un comité local - structure décentralisée intégrant des militants de la LCR et venus d'autres horizons pour préparer le lancement du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). "Il est membre d'un comité local a Marseille", a souligné O. Besancenot, tandis qu’une porte-parole de ce comité lance : « Il le restera ». Il est en prison ; qu’il y reste, en effet !
Mais, Besancenot qui avait retiré le couteau des dents sur le canapé rouge de Drücker, a changé de ton. "A partir du moment où Jean-Marc Rouillan était clair sur le fait qu'il renonçait aux actions du passé, il avait sa place dans le NPA". Dans la mesure où l’assassin n’a aucun regret, comment la vedette des media a-t-elle pu comprendre qu’il renonce ? Hollande pourrait lui conseiller de lancer plutôt une campagne d’adhésion à 20 euros, si vraiment la LCR est en manque d’effectifs .
Dans sa logique trotskiste toujours aussi convaincante, le postier à temps très partiel souligne que, dans ses entretiens à la presse, Rouillan affirme qu'"il n'incite pas à la violence". Une chance !
Alors, pince sans rire, O. Besancenot se lance ensuite dans la dénonciation d’ "une campagne politique qui tente de criminaliser le NPA", comme s’il en était besoin, mais "je persiste et je signe: quelqu'un qui a purgé sa peine a droit à une réinsertion et un engagement militant". Sauf que c'est faux et qu’il a encore une dette envers la société.
Besancenot a toutefois le souci de la préservation de l’image d’une LCR paisible qu’il a laborieusement construite de toutes pièces sur les plateaux de télévisions, quoique ses actions de rue la ternisse.
Mais, Besancenot qui avait retiré le couteau des dents sur le canapé rouge de Drücker, a changé de ton. "A partir du moment où Jean-Marc Rouillan était clair sur le fait qu'il renonçait aux actions du passé, il avait sa place dans le NPA". Dans la mesure où l’assassin n’a aucun regret, comment la vedette des media a-t-elle pu comprendre qu’il renonce ? Hollande pourrait lui conseiller de lancer plutôt une campagne d’adhésion à 20 euros, si vraiment la LCR est en manque d’effectifs .
Dans sa logique trotskiste toujours aussi convaincante, le postier à temps très partiel souligne que, dans ses entretiens à la presse, Rouillan affirme qu'"il n'incite pas à la violence". Une chance !
Alors, pince sans rire, O. Besancenot se lance ensuite dans la dénonciation d’ "une campagne politique qui tente de criminaliser le NPA", comme s’il en était besoin, mais "je persiste et je signe: quelqu'un qui a purgé sa peine a droit à une réinsertion et un engagement militant". Sauf que c'est faux et qu’il a encore une dette envers la société.
Besancenot a toutefois le souci de la préservation de l’image d’une LCR paisible qu’il a laborieusement construite de toutes pièces sur les plateaux de télévisions, quoique ses actions de rue la ternisse.
Il rappelle donc ses "désaccords politiques" avec J.-M. Rouillan sur "la conception qu'il a de la lutte armée" et "sur l'opportunité de la faire". Après avoir assuré que Rouillan serait "clair sur le fait qu'il renonçait aux actions du passé", il semble bien que le p’tit postier est comme saisi d’un doute. "La LCR a toujours dénoncé les méthodes de l'Action directe", et "le NPA ne se bat pas pour la lutte armée", martèle-t-il. Le plus très jeune postier trentenaire, quoique certes imberbe, s’est quelque peu embourgeoisé sous l’influence d’un certain personnel de Flammarion et du fait que maintenant les trotskistes se reproduisent.
Sorti de l’ombre, Alain Krivine, fondateur, gourou de la LCR et parrain du petit Olivier, rappelle que l'organisation trotskiste "avait totalement condamné l'assassinat de Georges Besse", un "acte terroriste". A quoi sert-il donc de la condamner, si c’est pour embaucher l’assassin ? Mais lui aussi se veut rassurant: ils ne sont pas trop de deux? en effet. "La ligne du NPA et celle d'Action Directe sont contradictoires". Allons bon ! Tout comme les actes et les paroles de la LCR, ce qui est de mauvais augure pour le NPA…
"Quant à ce que Rouillan dit aujourd'hui, c'est confus et demanderait discussion", souligne Alain Krivine. Et si de surcroît ils ne se comprennent pas, comment le pourrions-nous ?…
"Pour le moment, insiste-t-il encore, le NPA n'a ni programme, ni statuts" mais "une fois qu'il existera en janvier [ainsi, en trois mois au NPA, on pourrait faire ce que n’a pas réussi Hollande en 11 ans ?... Ils sont forts ! ], on demandera à Rouillan d'être d'accord avec l'orientation du NPA". Sera-t-il libre de son choix démocratique ? "Alors, la balle est dans son camp", à lui de "décider s'il veut tourner la page". Krivine a de ces mots ! On aimerait ne plus entendre parler de ‘balles’ dans l’entourage du NPA… Une seule sera encore de trop.
Krivine fait aussi Sa Cynique Majesté Royal
Non , il ne fait pas son show au Zénith. Pas encore.
Sorti de l’ombre, Alain Krivine, fondateur, gourou de la LCR et parrain du petit Olivier, rappelle que l'organisation trotskiste "avait totalement condamné l'assassinat de Georges Besse", un "acte terroriste". A quoi sert-il donc de la condamner, si c’est pour embaucher l’assassin ? Mais lui aussi se veut rassurant: ils ne sont pas trop de deux? en effet. "La ligne du NPA et celle d'Action Directe sont contradictoires". Allons bon ! Tout comme les actes et les paroles de la LCR, ce qui est de mauvais augure pour le NPA…
"Quant à ce que Rouillan dit aujourd'hui, c'est confus et demanderait discussion", souligne Alain Krivine. Et si de surcroît ils ne se comprennent pas, comment le pourrions-nous ?…
"Pour le moment, insiste-t-il encore, le NPA n'a ni programme, ni statuts" mais "une fois qu'il existera en janvier [ainsi, en trois mois au NPA, on pourrait faire ce que n’a pas réussi Hollande en 11 ans ?... Ils sont forts ! ], on demandera à Rouillan d'être d'accord avec l'orientation du NPA". Sera-t-il libre de son choix démocratique ? "Alors, la balle est dans son camp", à lui de "décider s'il veut tourner la page". Krivine a de ces mots ! On aimerait ne plus entendre parler de ‘balles’ dans l’entourage du NPA… Une seule sera encore de trop.
Krivine fait aussi Sa Cynique Majesté Royal
Non , il ne fait pas son show au Zénith. Pas encore.
Il dénonce seulement une campagne contre son parti: "il y a une crise fantastique et le NPA et Olivier ont le vent en poupe. C'est le moment où l'on ressort l'affaire Rouillan", qui "ne représente que lui-même et n'est pas un courant politique". Krivine n’a-t-il pas un peu l’impression que Rouillan s’est chargé lui-même de ressortir son affaire ? Et de saborder le NPA avant même qu'il ne prenne corps?
Mais pour Christian Picquet, chef de file d'une tendance minoritaire à la LCR, le parti devrait tout de suite "dire de façon claire, nette et précise que Rouillan n'a rien à faire dans le NPA". "C'est la seule manière d'en terminer avec cette polémique qui cherche à nous nuire en nous assimilant à un groupe terroriste"... Les gens sont méchants !
Y adu tirage de la contestation au NPA ! Une sorte de « campagne contre son parti », en interne…
Mais pour Christian Picquet, chef de file d'une tendance minoritaire à la LCR, le parti devrait tout de suite "dire de façon claire, nette et précise que Rouillan n'a rien à faire dans le NPA". "C'est la seule manière d'en terminer avec cette polémique qui cherche à nous nuire en nous assimilant à un groupe terroriste"... Les gens sont méchants !
Y a
"le NPA n'a ni programme, ni statuts"
RépondreSupprimerLe nol du parti est un programme: "Parti Anti Capitaliste".
Il ne s'agit pas d'un "parti marxiste", "pro quelque chose" ou "anti capitalis[i]me[/i]", mais d'un part "anti capitalis[b]te[/b]".
La différence est [i]extrême[/i]ment importante: le gentil facteur Besancenot ne prétend pas s'opposer de manière démocratique au capitalisme (dont il bénéficie largement, grâce à sa compagne, ce qui lui permet de vivre dans une oppulence que ne partagent pas ses collègues, qui, eux, travaillent), mais faire la guerre aux capitalis[i]tes[/i]-- autrement dit, il n'etend pas éliminer le capitalisme en proposant un novueau système, mais en éliminant les capitalis[i]tes[/i] eux-mêmes.
Aucune surprise, donc, à le voir faire l'éloge du sanguinaire Guevara, et à accueillir dans son Parti un groupe terrorsite coupable d'assassinats... de capitalis[i]tes[/i].
C'est terriblement inquiétant.
Pendant des années, les journalistes (la Gauche, donc), ont multiplié reportages, enquêtes et documentaires pour condamner les déclarations de Jean-Marie Le Pen et dénoncer ses amitiés nazies, et donc combattre l'Extrême Droite-- ce qui était très bien.
Dès l'instant qu'il s'agit de l'Extrême Gauche, en revanche, les mêmes journalistes sont incapables de faire d'eux-mêmes-- parce que la compagne de Mr Besancenot travaille dans le milieu?
Pourquoi ces media "fraternels", soit-disant défenseurs des Droits de l'Homme, ne rappelent-ils pas de manière aussi constante les crimes abominables de l'Extrême Gauche, depuis plus de 50 ans, à travers le Monde?
Pourquoi ne disent-ils pas ce qu'était Guevara, au lieu de laisser les jeunes acheter au "Parti Anti Capitaliste [Sauf si C'est Nous les Capitalistes qui Vendent des T-Shirts]" des T-shirts à l'effigie d'un assassin?
Pourquoi ne rappellent-ils pas que depuis la Seconde Guerre Mondiale, les dictatures qui ont sévi et sévissent encore sont dans leur grande majorité des dictatures d'Extrême Gauche?
Parce que ça ne se fait pas entre Camarades...