Portée en terre par ses proches mercredi à Callian
Soeur Emmanuelle a été inhumée mercredi matin selon son souhait dans la plus stricte intimité à Callian (Var). Elle a ensuite reçu un hommage officiel et solennel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Peu avant 11h30, le cortège funéraire emportant son cercueil couvert de fleurs a quitté la maison de retraite "Le Pradon" où Madeleine Cinquin -son vrai nom- est décédée dans son sommeil pendant la nuit de dimanche à lundi, à 99 ans et à quelques jours de son centenaire.
Une cérémonie d'une heure, "simple et sobre", selon le maire de Callian, François Cavallier, a réuni dans la chapelle de l'établissement quelques membres de la famille de Soeur Emmanuelle, ainsi que les pensionnaires et le personnel du Pradon.
"Cela n'a rien d'exceptionnel. Soeur Emmanuelle avait demandé des obsèques comme celle de toutes les soeurs", avait prévenu le père Maurice Franc avant le début de la messe, vers 10h00.
Ses sentiments, a-t-il expliqué, mêlent "l'émotion et la sérénité. Emotion face à quelqu'un que l'on a perdu et sérénité de savoir qu'elle sera bien dans sa nouvelle demeure".
En résonance à la vie dédiée aux plus pauvres de la religieuse franco-belge, le curé a choisi de lire un extrait de l'évangile selon Saint-Mathieu, lorsque le Christ s'adresse à ses fidèles: "J'étais nu, vous m'avez habillé, j'avais faim, vous m'avez donné à manger".
Soeur Emmanuelle a été inhumée mercredi matin selon son souhait dans la plus stricte intimité à Callian (Var). Elle a ensuite reçu un hommage officiel et solennel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Peu avant 11h30, le cortège funéraire emportant son cercueil couvert de fleurs a quitté la maison de retraite "Le Pradon" où Madeleine Cinquin -son vrai nom- est décédée dans son sommeil pendant la nuit de dimanche à lundi, à 99 ans et à quelques jours de son centenaire.
Une cérémonie d'une heure, "simple et sobre", selon le maire de Callian, François Cavallier, a réuni dans la chapelle de l'établissement quelques membres de la famille de Soeur Emmanuelle, ainsi que les pensionnaires et le personnel du Pradon.
"Cela n'a rien d'exceptionnel. Soeur Emmanuelle avait demandé des obsèques comme celle de toutes les soeurs", avait prévenu le père Maurice Franc avant le début de la messe, vers 10h00.
Ses sentiments, a-t-il expliqué, mêlent "l'émotion et la sérénité. Emotion face à quelqu'un que l'on a perdu et sérénité de savoir qu'elle sera bien dans sa nouvelle demeure".
En résonance à la vie dédiée aux plus pauvres de la religieuse franco-belge, le curé a choisi de lire un extrait de l'évangile selon Saint-Mathieu, lorsque le Christ s'adresse à ses fidèles: "J'étais nu, vous m'avez habillé, j'avais faim, vous m'avez donné à manger".
Des anonymes emplis d'admiration et de ferveur pour la disparue se tenaient aux abords de la maison de retraite dans le respect du vœu de simplicité à laquelle la religieuse avait toujours aspiré, avant l’hommage plus solennel à Paris.
Soeur Emmanuelle repose désormais dans le carré réservé aux religieuses de l'Ordre de Notre-Dame de Sion, la congrégation où elle avait prononcé ses vœux, dans le petit cimetière situé sur les hauteurs du village de Callian, où elle vivait depuis 1993.
"Elle était unique, on n'en aura pas d'autres comme elle, aussi généreuse", se désole Josette Roustan, une habitante de Callian.
Une trentenaire venue d'Antibes (Alpes-Maritimes) est venue témoigner "son respect" à Soeur Emmanuelle dans le livre de condoléances. Au côté du sien, plus de 150 messages ont déjà été déposés, mots d'adieu et remerciements "pour la sérénité", "la joie" ou "le courage".
Dans un registre plus solennel, une messe de requiem, organisée par l'épiscopat pour "répondre à l'émotion populaire", était prévue mercredi à 15 heures à Notre-Dame de Paris, en présence de nombreuses personnalités dont le président Nicolas Sarkozy.
"Lorsque vous entendrez ce message, je ne serai plus là. En racontant ma vie, toute ma vie, j'ai voulu témoigner que l'amour est plus fort que la mort. J'ai tout confessé - le bien et le moins bien - et je peux vous le dire. De là où je suis, la vie ne s'arrête jamais pour ceux qui savent aimer", déclare Soeur Emmanuelle dans ce court texte.
Soeur Emmanuelle repose désormais dans le carré réservé aux religieuses de l'Ordre de Notre-Dame de Sion, la congrégation où elle avait prononcé ses vœux, dans le petit cimetière situé sur les hauteurs du village de Callian, où elle vivait depuis 1993.
"Elle était unique, on n'en aura pas d'autres comme elle, aussi généreuse", se désole Josette Roustan, une habitante de Callian.
Une trentenaire venue d'Antibes (Alpes-Maritimes) est venue témoigner "son respect" à Soeur Emmanuelle dans le livre de condoléances. Au côté du sien, plus de 150 messages ont déjà été déposés, mots d'adieu et remerciements "pour la sérénité", "la joie" ou "le courage".
Dans un registre plus solennel, une messe de requiem, organisée par l'épiscopat pour "répondre à l'émotion populaire", était prévue mercredi à 15 heures à Notre-Dame de Paris, en présence de nombreuses personnalités dont le président Nicolas Sarkozy.
"Lorsque vous entendrez ce message, je ne serai plus là. En racontant ma vie, toute ma vie, j'ai voulu témoigner que l'amour est plus fort que la mort. J'ai tout confessé - le bien et le moins bien - et je peux vous le dire. De là où je suis, la vie ne s'arrête jamais pour ceux qui savent aimer", déclare Soeur Emmanuelle dans ce court texte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):