Des socialistes veulent reporter le congrès de Reims !
Les socialistes ne peuvent plus se supporter
Les socialistes ne peuvent plus se supporter
La crise financière devient le prétexte socialiste au PS pour évoquer un report du congrès de Reims, prévu mi-novembre, une idée rejetée par les principales têtes d'affiche.
Pour la plupart des dirigeants du parti socialiste, il n'est pas question d'adopter, selon les uns, une "politique de l'autruche" ou, selon les autres, une "stratégie à la McCain", le candidat républicain à la présidence américaine, qui a interrompu brièvement sa campagne en raison de la crise. Ces bons mots à la Hollande ne masquent plus les dissensions internes.
La chorégraphie de l'amère Royal : le tango
"Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de reporter, au contraire, un débat essentiel pour la gauche et donc pour l'avenir du pays", s’est imaginé à haute voix dimanche Marie-sEGOlène Royal qui travaille le dimanche au "Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien".
La bête de scène qui a pris une averse avant son show au Zénith a encore soupçonné quelque machination. "Je ne veux pas que, après la crise, ça continue comme avant. C'est un des risques: que l'on colmate les brèches, que l'on éteigne l'incendie, que les braises continuent à couver sous la cendre et que demain la crise soit beaucoup plus aigüe", a déclaré la candidate "essentielle" , tuant dans l'oeuf une proposition avancée par plusieurs de ses proches, comme elle a tué celui des militants à 20 euros à la présidentielle.
Désirdavenir Royal a contredit son lieutenant après l’avoir envoyé s’indigner devant la presse : désavoué, Vincent Peillon n’y verra donc plus de l’exhibitionnisme ! Elle a assuré qu'elle n'était plus opposée au principe d'un débat public entre dirigeants socialistes sur les motions qu'ils défendent en vue du congrès.
Elle a toutefois prévenue qu'elle s'y rendrait le cas échéant avec "toute (s)on équipe" et toutes ses fiches. "On peut être plusieurs" derrière le micro, a-t-elle fait valoir. Le travail d’équipe, c’est tous pour un micro et un micro tout pour elle.
Cacophonie du concert Royal
Julien Dray s'était d’ailleurs alarmé mercredi du risque d'avoir "un congrès complètement déconnecté de la réalité", étant donné que les programmes défendus par les courants avaient été rédigés avant la crise. Et Hamon n’en connaît que deux, celui de tous les autres et le sien.
Ce dimanche, Malek Boutih, secrétaire national du PS qui a cependant signé la motion soutenue par la présidente de Poitou-Charentes, propose clairement de repousser le congrès du PS. "On assiste au scénario catastrophe et nous, on resterait dans notre bocal à se demander qui en serait le chef?", s'interroge le secrétaire national dans Le Parisien Dimanche.
Pour Martine Aubry en revanche, reporter le congrès serait "une erreur".
"Les Français ont plus que jamais besoin de nous (...) Jamais nos valeurs n'ont été autant d'actualité", souligne la maire de Lille, également interrogée par Le Parisien.
L'analyse est partagée par Benoît Hamon, candidat de la gauche du parti.
"Rien ne justifie de faire la politique de l'autruche. Il faut trancher entre nous les réponses à la crise et nous mettre le plus vite possible au service des Français", a déclaré à Reuters le député européen.
A qui pourrait profiter la crise ?
En 2005, le PS avait tenu son congrès au Mans sur fond de crise des banlieues. Pour certains, la situation avait eu une influence, quoique minime, sur l'issue des débats internes qui avaient abouti à un large rassemblement autour de François Hollande.
"On fait un congrès sur les textes pas le contexte", renchérit son bras droit, le poète Razzye Hammadi, de retour précipité d'Orly.
"Le réflexe sécuritaire a pu exister, il y a trois ans, mais la crise financière ne porte pas les mêmes débats. C'est l'identité même des socialistes qui est en cause", a souligné Laurence Rossignol, porte-parole de Martine Aubry.
La musique du Zénith n’a pas adouci les mœurs. Ils n'ont en commun que les paroles du refrain sur le paquet fical: une scie qui ne fait pas un disque d'or !
Pour la plupart des dirigeants du parti socialiste, il n'est pas question d'adopter, selon les uns, une "politique de l'autruche" ou, selon les autres, une "stratégie à la McCain", le candidat républicain à la présidence américaine, qui a interrompu brièvement sa campagne en raison de la crise. Ces bons mots à la Hollande ne masquent plus les dissensions internes.
La chorégraphie de l'amère Royal : le tango
"Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de reporter, au contraire, un débat essentiel pour la gauche et donc pour l'avenir du pays", s’est imaginé à haute voix dimanche Marie-sEGOlène Royal qui travaille le dimanche au "Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien".
La bête de scène qui a pris une averse avant son show au Zénith a encore soupçonné quelque machination. "Je ne veux pas que, après la crise, ça continue comme avant. C'est un des risques: que l'on colmate les brèches, que l'on éteigne l'incendie, que les braises continuent à couver sous la cendre et que demain la crise soit beaucoup plus aigüe", a déclaré la candidate "essentielle" , tuant dans l'oeuf une proposition avancée par plusieurs de ses proches, comme elle a tué celui des militants à 20 euros à la présidentielle.
Désirdavenir Royal a contredit son lieutenant après l’avoir envoyé s’indigner devant la presse : désavoué, Vincent Peillon n’y verra donc plus de l’exhibitionnisme ! Elle a assuré qu'elle n'était plus opposée au principe d'un débat public entre dirigeants socialistes sur les motions qu'ils défendent en vue du congrès.
Elle a toutefois prévenue qu'elle s'y rendrait le cas échéant avec "toute (s)on équipe" et toutes ses fiches. "On peut être plusieurs" derrière le micro, a-t-elle fait valoir. Le travail d’équipe, c’est tous pour un micro et un micro tout pour elle.
Cacophonie du concert Royal
Julien Dray s'était d’ailleurs alarmé mercredi du risque d'avoir "un congrès complètement déconnecté de la réalité", étant donné que les programmes défendus par les courants avaient été rédigés avant la crise. Et Hamon n’en connaît que deux, celui de tous les autres et le sien.
Ce dimanche, Malek Boutih, secrétaire national du PS qui a cependant signé la motion soutenue par la présidente de Poitou-Charentes, propose clairement de repousser le congrès du PS. "On assiste au scénario catastrophe et nous, on resterait dans notre bocal à se demander qui en serait le chef?", s'interroge le secrétaire national dans Le Parisien Dimanche.
Pour Martine Aubry en revanche, reporter le congrès serait "une erreur".
"Les Français ont plus que jamais besoin de nous (...) Jamais nos valeurs n'ont été autant d'actualité", souligne la maire de Lille, également interrogée par Le Parisien.
L'analyse est partagée par Benoît Hamon, candidat de la gauche du parti.
"Rien ne justifie de faire la politique de l'autruche. Il faut trancher entre nous les réponses à la crise et nous mettre le plus vite possible au service des Français", a déclaré à Reuters le député européen.
A qui pourrait profiter la crise ?
En 2005, le PS avait tenu son congrès au Mans sur fond de crise des banlieues. Pour certains, la situation avait eu une influence, quoique minime, sur l'issue des débats internes qui avaient abouti à un large rassemblement autour de François Hollande.
"On fait un congrès sur les textes pas le contexte", renchérit son bras droit, le poète Razzye Hammadi, de retour précipité d'Orly.
"Le réflexe sécuritaire a pu exister, il y a trois ans, mais la crise financière ne porte pas les mêmes débats. C'est l'identité même des socialistes qui est en cause", a souligné Laurence Rossignol, porte-parole de Martine Aubry.
La musique du Zénith n’a pas adouci les mœurs. Ils n'ont en commun que les paroles du refrain sur le paquet fical: une scie qui ne fait pas un disque d'or !
Ils y vont tous de leur couplet mais ont du mal à jouer en concert choeur…
"Les Français ont plus que jamais besoin de nous (...) Jamais nos valeurs n'ont été autant d'actualité"
RépondreSupprimer(Martine Aubry )
Effectivement; les valeurs de Mme Aubry sont d'actualité, en tant que [b]modèles de ce qu'il ne faut pas faire[/b] et [b]causes de la faiblesse de la France[/b]:
- ses "emplois jeunes" ont trompé des milliers de naïfs et coûté cher à la Sécurité Sociale-- elle avait elle-même expliqu" qu'il suffisait de puiser dans cette caisse pour financer cela
- ses 35 heures imposées sans la moindre négociation ni la moindre considération pour les spécificités de chaque métier, ont coût cher à la France, et fait partir des entreprises
- tous les autres pays travaillent davantage, et pour moins cher, avec de moindres taxes, sans grèves chroniques à très grande fréquence; aucun n'envisage de passer aux "35 heures payées 39", et encore moins à "30 heures puis 25 heures", comme le voudrait Mme Aubry
- de très très très nombreuses personnes veulent l'ouverture de magasins le Dimanche: les unes, parce qu'elles travaillent, n'ont pas de temps libre la semaine, net n'ont pas de "bonne" comme la famille Aubry; les autres, parce qu'elles ont besoin de travailler, n'ont pas d'activités mondaines et luxueuse comme la famille Aubry, et apprécient que le salaire soit plus important le Dimanche