Les NMPP gagnent-elles à être mieux connues ?
C’est LA société commerciale française de messagerie de presse
Depuis 60 ans, la principale mission des NMPP est de participer à la diffusion de la presse écrite ainsi que, maintenir la pluralité de la presse en France et dans plus d’une centaine de pays dans le monde.
Les NMPP ont été fondées le 16 avril 1947 (loi Bichet du 2 avril 1947). Cette loi avait la volonté politique de garantir aux titres de presse une diffusion nationale, équitable et économiquement viable...
Les NMPP jouissent d’un quasi-monopole
Elles emploient 35.000 personnes et distribuent 85 % de la presse en France: tous les quotidiens nationaux et près de 80% des magazines et des produits multimédias par l’intermédiaire de dépositaires (distribution en France) et de filiales ou distributeurs locaux indépendants (distribution à l’export).
Les NMPP sont supposées permettre à tous les lecteurs
1- une égalité d’accès à plus de 100 quotidiens et 3 600 magazines français et étrangers ainsi que 4 000 produits encyclopédiques et DVD
2- en tout point du territoire par l’intermédiaire de près de 29 000 points de vente.
C’est LA société commerciale française de messagerie de presse
Depuis 60 ans, la principale mission des NMPP est de participer à la diffusion de la presse écrite ainsi que, maintenir la pluralité de la presse en France et dans plus d’une centaine de pays dans le monde.
Les NMPP ont été fondées le 16 avril 1947 (loi Bichet du 2 avril 1947). Cette loi avait la volonté politique de garantir aux titres de presse une diffusion nationale, équitable et économiquement viable...
Les NMPP jouissent d’un quasi-monopole
Elles emploient 35.000 personnes et distribuent 85 % de la presse en France: tous les quotidiens nationaux et près de 80% des magazines et des produits multimédias par l’intermédiaire de dépositaires (distribution en France) et de filiales ou distributeurs locaux indépendants (distribution à l’export).
Les NMPP sont supposées permettre à tous les lecteurs
1- une égalité d’accès à plus de 100 quotidiens et 3 600 magazines français et étrangers ainsi que 4 000 produits encyclopédiques et DVD
2- en tout point du territoire par l’intermédiaire de près de 29 000 points de vente.
En revanche, les NMPP peuvent aussi priver la France entière d’information et mettre en péril l’équilibre financier des grands groupes de presse nationaux.
Bien qu’elles ne souffrent d’aucune concurrence, elles enregistrent un déficit net de 29 millions d'euros en 2007, pour un déficit d'exploitation de 11 millions d'euros.
Les NMPP sont détenues à 51% par les éditeurs, regroupés en 5 coopératives, et à 49% par Hachette, qui a un rôle d’opérateur.
Ce qui suscite des réactions rapides du type de celle-ci,vue sur le site Le Monde, écrite par un lecteur éclairé qui, avec une belle assurance, va un peu vite en besogne :
JE PIGE [sic]:
«Avec cet article, je commence à comprendre. Ainsi donc, M. Lagardère est l'opérateur principal de ce monopole que sont les NMPP. C'est lui le proprio. [1ère erreur] C'est donc lui qui décide[2 ème erreur], du haut de son monopole [3 ème erreur], de la dîme qu'il empoche pour chaque feuille de chou diffusée par ses réseaux [4 ème erreur]. Donc, si la presse est si coûteuse pour ses confrères amis et collègues rivaux, il serait sain que les patrons de presse lui signifient qu'il abuse des tarifs de distribution pratiqué par lui [5ème erreur]. C'est Lagardère qui coûte…[6ème erreur, en six lignes] »
Une condamnation à l’emporte-pièce mais classique, qui a la vie dure et que personne ne dément…
En savoir plus sur les NMPP ?
Les NMPP sont une SARL au capital social de 50 000 euros, certes détenue -on le sait maintenant- à 49% par Hachette SA, l'opérateur de l'entreprise, mais à 51% par les coopératives d'éditeurs (Groupe Prisma Presse ; Groupe Marie Claire, DI Groupe, Groupe Expresse-Roularta, Groupe "Le Nouvel Observateur"). Difficile, dans ce contexte de dire que Lagardère fait ce qu’il veut !
Le Groupe Lagardère a d’autant moins les coudées franches que les statuts des NMPP ne lui donne pas le pouvoir :
Direction générale (l’opérateur Hachette SA)
- applique les décisions du conseil de gérance
- propose et exécute le budget
- assure la gestion de l'entreprise
Conseil de gérance (les 5 coopératives d'éditeurs)
(5 gérants présidents des coopératives + 3 gérants Hachette, minoritaires)
- fixe les orientations stratégiques
- propose les tarifs
Aucun contrepoids national
En juin 1986, le SNPQR (Syndicat national de la presse quotidienne régionale, 1951) et le SQR (Syndicat des quotidiens régionaux, 1945) décident de fusionner au sein du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR).
Il existe par ailleurs un Syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
Les NMPP sont détenues à 51% par les éditeurs, regroupés en 5 coopératives, et à 49% par Hachette, qui a un rôle d’opérateur.
Ce qui suscite des réactions rapides du type de celle-ci,vue sur le site Le Monde, écrite par un lecteur éclairé qui, avec une belle assurance, va un peu vite en besogne :
JE PIGE [sic]:
«Avec cet article, je commence à comprendre. Ainsi donc, M. Lagardère est l'opérateur principal de ce monopole que sont les NMPP. C'est lui le proprio. [1ère erreur] C'est donc lui qui décide[2 ème erreur], du haut de son monopole [3 ème erreur], de la dîme qu'il empoche pour chaque feuille de chou diffusée par ses réseaux [4 ème erreur]. Donc, si la presse est si coûteuse pour ses confrères amis et collègues rivaux, il serait sain que les patrons de presse lui signifient qu'il abuse des tarifs de distribution pratiqué par lui [5ème erreur]. C'est Lagardère qui coûte…[6ème erreur, en six lignes] »
Une condamnation à l’emporte-pièce mais classique, qui a la vie dure et que personne ne dément…
En savoir plus sur les NMPP ?
Les NMPP sont une SARL au capital social de 50 000 euros, certes détenue -on le sait maintenant- à 49% par Hachette SA, l'opérateur de l'entreprise, mais à 51% par les coopératives d'éditeurs (Groupe Prisma Presse ; Groupe Marie Claire, DI Groupe, Groupe Expresse-Roularta, Groupe "Le Nouvel Observateur"). Difficile, dans ce contexte de dire que Lagardère fait ce qu’il veut !
Le Groupe Lagardère a d’autant moins les coudées franches que les statuts des NMPP ne lui donne pas le pouvoir :
Direction générale (l’opérateur Hachette SA)
- applique les décisions du conseil de gérance
- propose et exécute le budget
- assure la gestion de l'entreprise
Conseil de gérance (les 5 coopératives d'éditeurs)
(5 gérants présidents des coopératives + 3 gérants Hachette, minoritaires)
- fixe les orientations stratégiques
- propose les tarifs
Aucun contrepoids national
En juin 1986, le SNPQR (Syndicat national de la presse quotidienne régionale, 1951) et le SQR (Syndicat des quotidiens régionaux, 1945) décident de fusionner au sein du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR).
Il existe par ailleurs un Syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
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