C’est Agoravox qui le disait déjà en mars 2007…
L’attitude du syndicat du livre depuis trente ans ne peut que provoquer l’étonnement, voire l’indignation.
Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance. Osons écrire que le syndicat du livre porte une lourde part de responsabilité dans la difficulté de la presse française à se moderniser depuis quelques décennies. On pourrait citer des exemples édifiants sur ce plan affectant tout autant la presse nationale et régionale.
Le dernier coup d’éclat du syndicat du livre concerne le quotidien La Croix. Depuis le 15 mars dernier [2007], La Croix n’est plus présent en kiosque ni adressé à ses abonnés pour la simple et bonne raison qu’il n’est plus imprimé !
Sans entrer dans le détail du conflit, la direction de La Croix, pour des raisons économiques, ne passera plus par un imprimeur et un routeur unique, mais par deux imprimeurs et deux routeurs. Soyons clairs, La Croix ne se délocalise ni en Chine ni au Maroc ! Mais opère un choix logique si l’on prend la peine d’aller au fond du dossier. Le quotidien veut rapprocher une partie de l’impression et du routage de ses lecteurs du sud de la France. Au lieu d’imprimer et de router à partir d’un seul site parisien, La Croix souhaite le faire à partir de deux sites - situés tous deux en France, j’insiste.
Inacceptable pour le Syndicat du livre qui bloque l’impression du quotidien depuis six jours. Inacceptable pour le syndicat du livre... mais catastrophique pour La Croix qui pourtant opérait un redressement de ses ventes depuis janvier. Le Syndicat du livre qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, menace désormais d’étendre le conflit à d’autres titres. La presse française, littéralement sous perfusion et mal en point, avait évidemment besoin de ce conflit anachronique et stupide. (Eric-nicolier, jounaliste indépendant: «Sans entrer dans le détail du conflit », tout en prenant «la peine d’aller au fond du dossier »… )
Qu’y a-t-il à ajouter à çà ?
Un commentaire sur le site mettait les points sur les ‘i’, pour ceux à qui cela aurait pu échapper :
jak : "le syndicat du livre est une mafia bolchévique, qui racket, prends en otage, la presse Française ..."
Cà va mieux, comme çà ?
Le journal La Croix doit se protéger de la dictature des syndicats : qui lui reprocherait ?
L’attitude du syndicat du livre depuis trente ans ne peut que provoquer l’étonnement, voire l’indignation.
Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance. Osons écrire que le syndicat du livre porte une lourde part de responsabilité dans la difficulté de la presse française à se moderniser depuis quelques décennies. On pourrait citer des exemples édifiants sur ce plan affectant tout autant la presse nationale et régionale.
Le dernier coup d’éclat du syndicat du livre concerne le quotidien La Croix. Depuis le 15 mars dernier [2007], La Croix n’est plus présent en kiosque ni adressé à ses abonnés pour la simple et bonne raison qu’il n’est plus imprimé !
Sans entrer dans le détail du conflit, la direction de La Croix, pour des raisons économiques, ne passera plus par un imprimeur et un routeur unique, mais par deux imprimeurs et deux routeurs. Soyons clairs, La Croix ne se délocalise ni en Chine ni au Maroc ! Mais opère un choix logique si l’on prend la peine d’aller au fond du dossier. Le quotidien veut rapprocher une partie de l’impression et du routage de ses lecteurs du sud de la France. Au lieu d’imprimer et de router à partir d’un seul site parisien, La Croix souhaite le faire à partir de deux sites - situés tous deux en France, j’insiste.
Inacceptable pour le Syndicat du livre qui bloque l’impression du quotidien depuis six jours. Inacceptable pour le syndicat du livre... mais catastrophique pour La Croix qui pourtant opérait un redressement de ses ventes depuis janvier. Le Syndicat du livre qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, menace désormais d’étendre le conflit à d’autres titres. La presse française, littéralement sous perfusion et mal en point, avait évidemment besoin de ce conflit anachronique et stupide. (Eric-nicolier, jounaliste indépendant: «Sans entrer dans le détail du conflit », tout en prenant «la peine d’aller au fond du dossier »… )
Qu’y a-t-il à ajouter à çà ?
Un commentaire sur le site mettait les points sur les ‘i’, pour ceux à qui cela aurait pu échapper :
jak : "le syndicat du livre est une mafia bolchévique, qui racket, prends en otage, la presse Française ..."
Cà va mieux, comme çà ?
Le journal La Croix doit se protéger de la dictature des syndicats : qui lui reprocherait ?
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