Et pour quel motif cette fois ?
La CGT et Sud, comme à Air France et la même semaine, ont déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des agents de conduite pour le 6 novembre. Ils protestent contre "la remise en cause de la réglementation du travail des conducteurs".
La grève débutera le 5 novembre à 20H00 et s'achèvera le 7 novembre à 08H00.
La direction de la SNCF a affirmé "n'avoir aucune visibilité sur l'ampleur du mouvement et son impact sur le trafic pour le moment", une "réunion de conciliation" étant prévue avec les organisations syndicales le 3 novembre.
Incohérence de la prise en otages
La CGT et Sud, comme à Air France et la même semaine, ont déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des agents de conduite pour le 6 novembre. Ils protestent contre "la remise en cause de la réglementation du travail des conducteurs".
La grève débutera le 5 novembre à 20H00 et s'achèvera le 7 novembre à 08H00.
La direction de la SNCF a affirmé "n'avoir aucune visibilité sur l'ampleur du mouvement et son impact sur le trafic pour le moment", une "réunion de conciliation" étant prévue avec les organisations syndicales le 3 novembre.
Incohérence de la prise en otages
Les voyageurs seront encore perturbés et pourtant, c’est une fois de plus la situation du fret qui est à l'origine du conflit.
Entravée dans ses efforts d’adaptation à la concurrence privée dans le transport de marchandises, la SNCF envisage néanmoins de faire travailler des conducteurs volontaires de ce secteur sous un "statut transitoire" pour réduire ses coûts. Mais l’archaïque CGT a qualifié cette opération de "dumping social" et de "chantage" à l'emploi.
"Opération volontariat"
Les cheminots seront-ils libres de sauvegarder la compétitivité de la SNCF?
"Opération volontariat"
Les cheminots seront-ils libres de sauvegarder la compétitivité de la SNCF?
Malgré les pressions syndicales, sur 4.000 cheminots, 800 se sont déjà portés volontaires "pour travailler dans des conditions nouvelles" dès cet été, dans le cadre d'une "opération volontariat", a indiqué la SNCF.
Pour Sud-Rail, "la direction s'est lancée dans une vaste opération de recherche de ‘volontaires’ parmi les agents de conduite (du fret) pour essayer d'en trouver acceptant de brader les conditions de travail de tous".
Mais, pour toucher aux conditions de travail des cheminots de la SNCF, plus protectrices que celles du privé, et à leurs privilèges, une adaptation juridique est nécessaire.
Un statut figé
Pour que cette évolution soit applicable, les pouvoirs publics réuniront les syndicats le 12 novembre, dans le cadre d'une commission nationale mixte paritaire, dans l'objectif de modifier avec eux l'article 49 d'un décret du 29 décembre 1999 relatif à la durée du travail du personnel de la SNCF.
Cet article prévoit les motifs et les conditions d'application des dérogations pour modifier la réglementation du travail des conducteurs.
"Sous couvert d'adaptation à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF s'apprêtent (...) à opérer une attaque sans précédent sur les conditions d'utilisation des agents de conduite de la SNCF", a dénoncé la CGT-Cheminots, qui bloque l’adaptation de l’entreprise au monde actuel et la met en péril, comme les emplois, malgré le contexte de récession.
Cette modification entraînerait "une détérioration des conditions de travail des cheminots et un affaiblissement de la sécurité des circulations ferroviaires", déplore le syndicat, pour qui le maintien du pouvoir d’achat de ses adhérents compte bien peu .
La SNCF se heurte à des syndicats psycho-rigides
Selon la SNCF, il ne s'agit pas de créer un deuxième statut pour les conducteurs du fret, mais de "s'adapter au marché en les faisant travailler sous un statut transitoire" avec des "règles transitoires".
Depuis l'ouverture du marché du fret à la concurrence en mars 2006, la SNCF a dû céder quasiment 10% de parts de marché au privé. Combien en faudra-t-il à la CGT et Sud avant qu’ils cessent de couler leur entreprise.
Consciente du risque de naufrage, la CGT précise, au moment de perdre une journée et deux nuits d’activité, que le secteur du fret connaît une baisse des trafics de "8,8% sur les huit premiers mois de l'année".
En période de crise économique et sociale, ce comportement jusqu’au-boutiste est d’autant plus irresponsable et kamikaze.
Pour Sud-Rail, "la direction s'est lancée dans une vaste opération de recherche de ‘volontaires’ parmi les agents de conduite (du fret) pour essayer d'en trouver acceptant de brader les conditions de travail de tous".
Mais, pour toucher aux conditions de travail des cheminots de la SNCF, plus protectrices que celles du privé, et à leurs privilèges, une adaptation juridique est nécessaire.
Un statut figé
Pour que cette évolution soit applicable, les pouvoirs publics réuniront les syndicats le 12 novembre, dans le cadre d'une commission nationale mixte paritaire, dans l'objectif de modifier avec eux l'article 49 d'un décret du 29 décembre 1999 relatif à la durée du travail du personnel de la SNCF.
Cet article prévoit les motifs et les conditions d'application des dérogations pour modifier la réglementation du travail des conducteurs.
"Sous couvert d'adaptation à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF s'apprêtent (...) à opérer une attaque sans précédent sur les conditions d'utilisation des agents de conduite de la SNCF", a dénoncé la CGT-Cheminots, qui bloque l’adaptation de l’entreprise au monde actuel et la met en péril, comme les emplois, malgré le contexte de récession.
Cette modification entraînerait "une détérioration des conditions de travail des cheminots et un affaiblissement de la sécurité des circulations ferroviaires", déplore le syndicat, pour qui le maintien du pouvoir d’achat de ses adhérents compte bien peu .
La SNCF se heurte à des syndicats psycho-rigides
Selon la SNCF, il ne s'agit pas de créer un deuxième statut pour les conducteurs du fret, mais de "s'adapter au marché en les faisant travailler sous un statut transitoire" avec des "règles transitoires".
Depuis l'ouverture du marché du fret à la concurrence en mars 2006, la SNCF a dû céder quasiment 10% de parts de marché au privé. Combien en faudra-t-il à la CGT et Sud avant qu’ils cessent de couler leur entreprise.
Consciente du risque de naufrage, la CGT précise, au moment de perdre une journée et deux nuits d’activité, que le secteur du fret connaît une baisse des trafics de "8,8% sur les huit premiers mois de l'année".
En période de crise économique et sociale, ce comportement jusqu’au-boutiste est d’autant plus irresponsable et kamikaze.
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