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samedi 18 octobre 2008

Aubry : l'extension du travail le dimanche "désorganisera la vie de famille"

Des salariés accusent la CGT et la CFDT d'être leurs "fossoyeurs"
"Sans dimanche, on fait la manche".

Avec ce slogan, des salariés de la zone commerciale de Plan-de-Campagne ont défendu au printemps l'ouverture dominicale des magasins.

La situation sur la zone de Plan-de-Campagne
La bataille juridique entre les enseignes de cette vaste zone commerciale et les syndicats dure depuis 17 ans.
La zone qui s'étend sur 200 hectares et emploie 6.000 personnes dans 400 magasins, voit affluer, chaque week-end, des milliers de familles de la région prêtes à faire la queue sur l'autoroute voisine pour faire leurs achats.
Une soixantaine d'employés de cette zone, entre Aix-en Provence et Marseille, s’étaient rassemblés en avril 2008 devant le magasin Virgin, d'ordinaire ouvert mais où le rideau de fer était resté baissé. Virgin fait partie de 12 enseignes auxquelles le tribunal d'Aix a interdit d'employer des salariés le dimanche, sous astreinte de 50.000 euros par infraction pendant trois mois.
Face à cela, Go Sport avait également choisi de fermer ses portes, mais Castorama, Leroy Merlin, H&M ou Decathlon avaient ouvert. "50.000 euros, c'est beaucoup mais on ne va pas lâcher", expliquait Philippe Schwal, directeur du magasin Castorama.
"C'est notre pouvoir d'achat qu'on défend", lance Bertrand Vergniault, salarié de Leroy Merlin venu soutenir ceux de Virgin. Il dit gagner 2.000 euros de plus par an en travaillant un dimanche par mois.
"Sur 35 employés, personne n'est syndiqué, on veut juste travailler", déplorait Florence Barbier, en CDI depuis trois ans chez Virgin. A son embauche, on lui a demandé si elle était prête à venir le dimanche et elle a accepté sans hésiter. "La principale motivation, c'est le salaire. Cela fait presque 20% en plus sur le mois".

Les syndicats opposés aux salariés
Sur la façade du Virgin, des banderoles accusaient CGT et CFDT d'être les "fossoyeurs" des salariés. Les deux syndicats qui s'opposent au travail dominical, sont en conflit avec les enseignes depuis 2001 et ont remporté plusieurs victoires devant la justice. Mais le travail dominical avait été autorisé au moment de la création de Plan-de-Campagne à la fin des années 1960 et reconduit depuis par dérogation préfectorale.
Les syndicats qui envoient régulièrement des huissiers pour constater les infractions, brandissent au contraire la menace, à terme, d'une banalisation du travail le dimanche, selon eux sans surplus de paie, et d'une discrimination à l'embauche, sans preuve. Des a prioris.
"Ils préfèrent d'ailleurs payer 50.000 euros plutôt qu'augmenter leurs employés", lâche Jean-Marc Cavagnara, de la CFDT. Le syndicaliste veut ignorer que le commerce marche quand les clients peuvent se déplacer et que les emplois sont en rapport du nombre de chalands. Cavagnara a donc les moyens de cracher sur 20% de plus à la fin du mois et 2000 euros par an ?
"Si on ferme le dimanche, on meurt", rétorque le directeur de Castorama qui dit réaliser 28% de son chiffre d'affaires hebdomadaire le dimanche. C’est également ignorer que les clients viendraient plus nombreux le samedi si l’ « opportunité » du dimanche disparaissait.
Les enseignes fondent désormais leurs espoirs sur les politiques, puisque le député UMP de la circonscription, Richard Mallié, a déposé une proposition de loi visant à faire de Plan-de-Campagne "une zone d'attractivité commerciale exceptionnelle" où les magasins pourraient ouvrir le dimanche.
"C'est notre seul espoir", a lancé aux manifestants le chef de file des commerçants, Tony Sessine.

La tendance
Alors que le président de la République a annoncé fin novembre 2007 que le travail du dimanche serait élargi en échange d'un salaire double et sur la base du volontariat, une proposition de loi UMP est prête et devrait être débattue à l'Assemblée.

La législation sur le travail du dimanche a déjà évolué.
Depuis décembre 2007, l'ouverture dominicale des magasins de meubles est autorisée. La proposition de loi du député UMP de la circonscription des Bouches-du-Rhône sur laquelle se trouve Plan-de-Campagne, Richard Mallié, vise à "faire évoluer" la situation.
En janvier 2008, les organisations syndicales ont fait annuler par le tribunal administratif de Marseille des arrêtés préfectoraux autorisant des magasins à ouvrir le dimanche. Au total, 133 arrêtés signés par le préfet des Bouches-du-Rhône Michel Sappin à l'été 2007 avaient été invalidés. En Ile-de-France, ce sont les zones commerciales Usines Center qui sont montré du doigt.
Le 22 avril 2008, le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence a donné raison aux syndicats dans leur combat pour empêcher l'ouverture des magasins le dimanche. La Fédération des magasins de bricolage veut l'ouverture tous les dimanches en Paca et Ile-de-France. Les partisans du repos dominical, au premier rang desquels les syndicats, marquent donc des points sur le terrain judiciaire.

Les tenants d'un assouplissement du travail dominical donnent également de la voix
La Fédération des magasins de bricolage (FMB) a réclamé l'ouverture des établissements de ce secteur tous les dimanches dans les régions Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. "La législation actuelle, vieille de plus de 100 ans, est déphasée par rapport à l'évolution des comportements, en particulier dans les grandes zones urbaines. Pour répondre à cette évolution, et depuis de nombreuses années, les magasins ont donc ouvert le dimanche", indique la FMB dans un communiqué.
La proposition de Richard Mallié, député UMP , propose notamment que soit instaurée à titre expérimental pendant cinq ans, en Ile-de-France et dans les Bouches-du-Rhône, la notion de "zone d'attractivité commerciale exceptionnelle". Cette zone, où se pratiquerait l'ouverture dominicale, serait créée par le préfet sur proposition des conseils municipaux et des organisations syndicales et professionnelles.

La candidate socialiste à la pêche aux voix
Pourquoi l'ancienne ministre socialiste de l'Emploi, Martine Aubry, s’obstine-t-elle donc à considérer qu’en travaillant moins on puisse créer de la richesse et améliorer le pouvoir d’achat. Elle ne veut pas se déjuger.

Mais cette chrétienne-démocrate cherche aussi à se rallier les catholiques

La promotrice des 35 h a donc estimé jeudi à Marseille que l'extension du travail le dimanche envisagée par le gouvernement "désorganisera la vie de famille" et n'aura pas d'effet positif sur l'économie.
"Ce n'est pas parce que vous ouvrez un septième jour que les gens vont consommer plus et que ça va relancer l'économie (...) toutes les études économiques - et j'en ai fait faire quand j'étais au ministère - le montrent. Cela désorganisera la vie de famille. Pour la droite qui porte si haut la vie de famille...", a déclaré la Ch’tite Aubry, ministre de l'Emploi entre 1991 et 1993, puis entre 1997 et 2000. Il y a entre 8 et 17 ans de cela…

Aubry rétablirait-elle le poisson chaque vendredi dans les cantines ?

"Est-ce qu'il n'y a pas un jour dans la semaine - en France, c'est le dimanche, car nous sommes de tradition catholique - où on peut dire 'stop', on se retrouve avec la famille, avec les amis, c'est la culture, c'est le sport. Est-ce que le seul bonheur c'est d'acheter ?", a ajouté la socialiste catholique. C’était juste avant d'aller défendre sa motion pour le Congrès de Reims devant des militants socialistes des Bouches-du-Rhône.
En opposant les cultes juif, musulman et catholique, va-t-elle rassembler tous les croyants, ou Juifs et musulmans vont-ils avoir le sentiment d’être ignorés et, en définitive, méprisés ?

Inflexible et archaïque

Aubry se rallie à la devise Famille-Patrie, en amputant le travail !…
"J'ai toujours été contre l'ouverture des magasins le dimanche, sauf lorsque cela avait un véritable sens, c'est-à-dire par exemple dans les zones touristiques et d'ailleurs c'est moi qui ai fait cette réforme" permettant des ouvertures dominicales dans ces zones, a ajouté la maire de Lille. C'était sur les Champs-Elysées, pour que les jeunes des quartiers puissent faire leurs menus achats... La manière forte : les CRS plutôt que l’éducation !…

Aubry, adepte de la manière forte...

Elle a rappelé qu'elle avait par ailleurs lancé des CRS sur le magasin Virgin de Paris qui ouvrait illégalement le dimanche. Est-elle allée dire aux étudiants de Plan-de-Campagne qui paient leurs études par leur travail dominical qu’ils se frotteraient avec les CRS si elle revenait au pouvoir ?

Le calendrier du travail parlementaire
La proposition de loi UMP sur le travail du dimanche, dont l'examen avait initialement été espéré pour le mois de mai, sera débattue, au plus tôt, à l'automne.

Le texte de Richard Mallié, défendu par plusieurs élus UMP, qui vise à étendre les dérogations au repos dominical, qui intéresse notamment des salariés de Plan-de-Campagne, est loin de faire l'unanimité au sein des députés de la majorité elle-même.
Ne concluons pas que la Ch’tite Aubry travaille de concert avec l’UMP…

S’il existe une solution, que curieusement la maire socialiste de Lille ne propose pas, ce serait de faire de l’éducation en direction des familles qui ont mieux à faire en effet que de passer leurs journées du dimanche dans des zones commerciales à taille inhumaine, bruyantes et polluées. Que les familles se mettent au vert et profitent du dimanche pour se retrouver !

A la différence de l'amère de Melle, la maire de Lille a bien 'remué les lèvres' ! Mais pour autant, en bonne démocratie, il faut vraiment être syndicaliste pour empêcher celui/celle qui le veut de travailler...

1 commentaire:

  1. Mme Aubry, comme beaucoup de ses Camarades de Gauche, ne veut pas admettre que, contrairement à elle, des millions de personnes:

    - travaillent vraiment tous les jours (elles n'ont pas d'assistants pour faire le travail à leur place, et leur travail ne consiste pas en banquets et "réunions")

    - ne disposent pas de "bonnes" qui font le ménage, les courses et la cuisine (souvent gratuitement-- payées par la fonction)

    - faute de moyens, ne possèdent pas de villas à travers la France ou le monde, d'abonnements à de luxueux clubs privés (golf, ...), ni de yacht ou de jet (privés, mis à la disposition du Parti par Mr Bergé et ses Camarades milliardaire), dans lesquels passer leur week-end ou leur Dimanche

    - n'ont rien à faire du Dimanche catholique parce qu'il ne correspond pas à leur religion, ou parce qu'aller à la Messe du Dimanche ne leur donnera pas l'argent dont elles ont besoin

    - n'ont rien à faire non plus de "journées de RTT" qu'elles accumulent sans savoir qu'en faire, pour les raisons que je viens d'indiquer, et sont bien contents de pouvoir maintenant échanger ces journées inutiles contre de l'argent, grâce au Gouvenement

    - sont prêtes à travailler davantage pour vivre décemment tous les jours, et sont bien contentes de n'être plus maintenant hors-la-loi en faisant des heures supplémentaires (interdites par les 35 heures imposées à tous, sans discussion, par Mme Aubry)

    - sont tout à fait volontaires pour travailler le Dimanche, en bénéficiant d'un salaire double ce jour-là, et de l'équivalent d'un week-end à un autre moment de la semaine


    Le travail le Dimanche existe ailleurs depuis longtemps (de même que l'ouverture de magasins 24h sur 24h-- de véritables ouvertures nocturnes, bien loin de l'heure supplémentaire le soir trompeusement baptisée "ouverture nocturne" pes les syndicats français), et aucun employé n'en est mort; pourquoi la France serait-elle différente, sous prétexte que la Gauche veut imposer sa vision déformée de la réalité, profondément intolérante et sans compréhension aucune de la situation désastreuse et des besoins des gens?


    Au nom de la laïcité, la Gauche a reproché au Président Sarkozy de recevoir le Pape.
    Pourtant, le Président Mitterand avait reçu le Pape (précédent)-- entre deux visites de Castro et d'anciens collaborateurs nazis, à laquelle la Gauche ne voyait aucune objection.
    Néanmoins, cette même Gauche reprochait au Président Sarkozy de ne pas recevoir tout de suite le Dalaï Lama.
    Et maintenant, la même Gauche veut imposer "Le Jour du Seigneur" à la France entière.
    Des contradictions typiques de la Gauche: le seul but est d'"être contre", de s'opposer à tout, de critiquer et de dire du mal systématiquement, quitte à se contredire à chaque parole, car seule compte la critique du moment.

    Pourquoi Mme Aubry mélange-t-elle maintenant religion et politique? uniquement parce que ça l'arrange, pour dire du mal du Gouvernement.


    Mme Aubry inventa les "emplois jeunes" uniquement pour leurrer des milliers de bêtes crédules et se débarasser d'eux pendant quelques années, afin de faire baisser artificiellement le nombre de chômeurs, à coups de sous-jobs inventés, sans le moindre avenir.
    Avant la fin des contrats, elle réalisé (sans doute grâce à un collaborateur) qu'au terme de ces 5 années, le problème reviendrait, et qu'elle serait tenue pour responsable; d'où sa fuite à la Mairie de Lille.

    De même, mue excusivement par le désir de s'opposer à une action du Gouvernement en faveur des personnes qui ont besoin d'argent et veulent le gagner honnêtement, en travaillant, Mme Aubry veut que le Dimanche demeure un jour sacré, intouchable, pour raison de religion (ha!)-- chose qu'elle aurait bien évidemment reproché au Président si la même idée lui était venue.

    Comme pour les "emplois jeunes", Mme Aubry ne songe qu'au moment même, à "la petite phrase", et pas aux conséquences à court terme de ses propos irresponsables.

    Si l'on considère le Dimanche sacré, chômé, pour raison religieuse et soit-disant humaines, alors très bientôt, pour faire preuve de la même "fraternité" laïque et humaine, il va faloir interdire le travail le Samedi pour une religion, le Vendredi pour une autre, et même toute la semaine pour les petits malins qui créeront une nouvelle religion interdisant de travailler tous les jours.
    Autrement, la sacralisation du seul Dimanche est une mesure xénophobe, une déclaration de guerre religieuse-- termes que n'hésite pas à employer habituellement la Gauche contre le Gouvernement, lorsqu'elle n'a pas de critique intelligente à formuler, afin d'enflammer (littéralement) les banlieues pour imposer ses idées par la force.


    Par ailleurs, si le Dimanche doit obligatoirement être chômé pour les Catholiques, cela veut-il dire que la Gauche ne voit pas d'objection à ce que Juifs, Musulmans, Boudhistes, ..., travaillent le Dimanche?

    Que doit-on comprendre?
    - que Mme Aubry et ses Camarades, comme d'habitude, ne réfléchissent pas à la signification profonde et à la véritable portée de leurs propos "contre" fracassants et de leurs mesures "bidon" sans rapport avec la réalité?
    - que Mme Aubry et ses Camarades veulent empêcher les Catholiques de travailler, mais favoriser les autres religions en leur octroyant ce droit?
    - que Mme Aubry et ses Camarades considèrent les Catholiques comme une race supérieure, une classe privilégiée, qui ne doit pas travailler (ni le Dimanche, ni le reste de la semaine, en passant de 39h à 35h, puis 30h, puis 25h, ...), tandis que les adeptes d'autres religions, jugées inférieures, doivent faire les sales besognes (faire ce qui n'a pas été accompli durant les 35h, ouvrir le Dimanche) pour servir cette classe Catholique supérieure?

    Dans tous les cas, Mme Aubry et ses Camarades créent une profonde division dans le pays, suscitent la haine entre religions, punissent et défavorisent les uns, privilègient les autres.


    Et tout cela au nom de quoi?
    L'anti-Sarkozysme.

    Dans quel but?
    Semer le chaos.

    Pour quelle raison?
    Se venger: "On a perdu"

    Selon quelle logique?
    "Pour punir les gens de n'avoir pas voté pour nous et la Droite d'avoir gagné, il faut reuiner le pays, semer le trouble, attiser la haine, soulever un 'vent de violence', pour prendre le pouvoir 'par la rue' à défaut de l'avoir reçu démocratiquement par les urnes."


    Mme Aubry et ses Camarades n'ont que faire des "travailleurs", dont ils ne partagent pas, ne connaissent pas, et n'imaginent même pas la réalité: ce ne sont au mieux pour eux que de vulgaires pions jetables, tout juste bons à servir, à être manipulés, à être envoyés manifester dans les rues pour défendre, non leurs intérêts, mais ceux du Parti.

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