Pourra-t-elle rejoindre Rouillan à la LCR/NPA de Besansenot?
Le décret d'extradition de l'ancienne membre des Brigades rouges, Marina Petrella, a été abrogé samedi pour des raisons humanitaires. La décision prise en application de la clause humanitaire inscrite dans la convention d'extradition conclue entre la France et l'Italie de 1957, est définitive.
La fille de l'activiste a confirmé l'information du "Journal du Dimanche (JDD) dimanche sur RTL, de même que l'avocate de l'intéressée. "C'est un grand soulagement", a déclaré Elisa Novelli à la radio, soulignant que sa mère, hospitalisée à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, était "extrêmement faible".
"La décision a été notifiée hier (samedi). Elle (Marina Petrella) le sait. Elle a beaucoup pleuré, elle a tremblé", a déclaré Me Irène Terrel à la presse. Saluant "une décision très importante", selon toute évidence prise avec l'accord du président Nicolas Sarkozy, l'avocate a ajouté que sa cliente se trouvait dans "un très mauvais état de santé, à la fois physique et psychique".
Chronologie des faits
Née en 1954, Marina Petrella est une terroriste italienne , membre du groupe d'extrême gauche Les Brigades Rouges.
Petrella avait été condamnée en mars 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'appel de Rome, pour plusieurs crimes commis entre 1977 et 1982, et notamment pour sa complicité dans le meurtre d'un commissaire de police en 1981. Elle a tenu à assister à ses différents procès mais s'est enfuie en France juste après sa condamnation définitive.
Ses soutiens. En août 2007, Jacques Gaillot et Jean-Jacques Karman (cf. grands traits de leurs biographies ci-dessous) ont signé une pétition exigeant « la remise en liberté immédiate de Marina Petrella et l’arrêt complet de toutes les procédures d’extradition à son encontre » ainsi que « l’arrêt des procédures contre Cesare Battisti et sa remise en liberté ». Elle reçoit également le soutien d'organisations comme la Ligue des Droits de l'homme.
Les faits. Marina Petrella, qui a été arrêtée fin août 2007 à Argenteuil (Val-d'Oise), où elle résidait depuis plusieurs années, est mère de deux enfants, dont la dernière qu’elle aurait eu à 44 ans est âgée de dix ans.
La Cour d'appel de Versailles a ordonné la remise en liberté de Marina Petrella, 54 ans, pour raisons de santé.
Le 9 juin 2008, le Premier ministre, François Fillon, avait signé le décret d'extradition de l'ex-brigadiste vers l'Italie. Le recours devant le Conseil d'Etat, alors déposé contre cette décision, devait être examiné mercredi, selon le "JDD".
Le 10 juillet 2008, le Président Sarkozy confirme l'extradition de Marina Petrella, tout en indiquant avoir écrit au président italien, Giorgio Napolitano, et demandé le 8 juillet à la présidence du Conseil italien, Silvio Berlusconi,d'intervenir en faveur de la grâce en raison de l'ancienneté de la condamnation et de l'état de santé de la condamnée.
L'état italien répond par un communiqué que le Président de la République italienne est seul habilité à délivrer des grâces et que Marina Petrella est « une personne condamnée à la prison à perpétuité pour de nombreux et très graves crimes de terrorisme et ayant jusqu'à présent échappé à la justice ». Les familles des victimes, les partis politiques (droite et gauche confondues) et les autorités judiciaires estiment que les « exilés » doivent rendre des comptes à la justice. Le sujet est d’autant plus sensible en Italie que les héritiers des Brigades Rouges ont de nouveau tué, en 1999, 2002 et 2003 (deux conseillers du gouvernement et un policier), et qu'un réseau « Nouvelles Brigades Rouges » a été démantelé en février 2007.
À cause d'un état de santé précaire, elle est remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Le décret d'extradition de l'ancienne membre des Brigades rouges, Marina Petrella, a été abrogé samedi pour des raisons humanitaires. La décision prise en application de la clause humanitaire inscrite dans la convention d'extradition conclue entre la France et l'Italie de 1957, est définitive.
La fille de l'activiste a confirmé l'information du "Journal du Dimanche (JDD) dimanche sur RTL, de même que l'avocate de l'intéressée. "C'est un grand soulagement", a déclaré Elisa Novelli à la radio, soulignant que sa mère, hospitalisée à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, était "extrêmement faible".
"La décision a été notifiée hier (samedi). Elle (Marina Petrella) le sait. Elle a beaucoup pleuré, elle a tremblé", a déclaré Me Irène Terrel à la presse. Saluant "une décision très importante", selon toute évidence prise avec l'accord du président Nicolas Sarkozy, l'avocate a ajouté que sa cliente se trouvait dans "un très mauvais état de santé, à la fois physique et psychique".
Chronologie des faits
Née en 1954, Marina Petrella est une terroriste italienne , membre du groupe d'extrême gauche Les Brigades Rouges.
Petrella avait été condamnée en mars 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'appel de Rome, pour plusieurs crimes commis entre 1977 et 1982, et notamment pour sa complicité dans le meurtre d'un commissaire de police en 1981. Elle a tenu à assister à ses différents procès mais s'est enfuie en France juste après sa condamnation définitive.
Ses soutiens. En août 2007, Jacques Gaillot et Jean-Jacques Karman (cf. grands traits de leurs biographies ci-dessous) ont signé une pétition exigeant « la remise en liberté immédiate de Marina Petrella et l’arrêt complet de toutes les procédures d’extradition à son encontre » ainsi que « l’arrêt des procédures contre Cesare Battisti et sa remise en liberté ». Elle reçoit également le soutien d'organisations comme la Ligue des Droits de l'homme.
Les faits. Marina Petrella, qui a été arrêtée fin août 2007 à Argenteuil (Val-d'Oise), où elle résidait depuis plusieurs années, est mère de deux enfants, dont la dernière qu’elle aurait eu à 44 ans est âgée de dix ans.
La Cour d'appel de Versailles a ordonné la remise en liberté de Marina Petrella, 54 ans, pour raisons de santé.
Le 9 juin 2008, le Premier ministre, François Fillon, avait signé le décret d'extradition de l'ex-brigadiste vers l'Italie. Le recours devant le Conseil d'Etat, alors déposé contre cette décision, devait être examiné mercredi, selon le "JDD".
Le 10 juillet 2008, le Président Sarkozy confirme l'extradition de Marina Petrella, tout en indiquant avoir écrit au président italien, Giorgio Napolitano, et demandé le 8 juillet à la présidence du Conseil italien, Silvio Berlusconi,d'intervenir en faveur de la grâce en raison de l'ancienneté de la condamnation et de l'état de santé de la condamnée.
L'état italien répond par un communiqué que le Président de la République italienne est seul habilité à délivrer des grâces et que Marina Petrella est « une personne condamnée à la prison à perpétuité pour de nombreux et très graves crimes de terrorisme et ayant jusqu'à présent échappé à la justice ». Les familles des victimes, les partis politiques (droite et gauche confondues) et les autorités judiciaires estiment que les « exilés » doivent rendre des comptes à la justice. Le sujet est d’autant plus sensible en Italie que les héritiers des Brigades Rouges ont de nouveau tué, en 1999, 2002 et 2003 (deux conseillers du gouvernement et un policier), et qu'un réseau « Nouvelles Brigades Rouges » a été démantelé en février 2007.
À cause d'un état de santé précaire, elle est remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Les Brigades Rouges
Les Brigades rouges (Brigate Rosse, BR) sont un groupe terroriste d'extrême gauche italienne, actif principalement pendant les années de plomb. Pratiquant ce qu'ils appellent la « propagande par le fait », les différents groupes ayant utilisé l'appellation « Brigades rouges » ont été poursuivis et condamnés à diverses époques par les autorités italiennes. Les opérations des Brigades rouges ont fait au total 415 morts au cours de quelque 15 000 attentats dans les années 1969-1988
L'enlèvement du président Aldo Moro
Les secondes Brigades rouges (les fondateurs des Brigades Rouges sont alors en prison), dirigées par Mario Moretti, se sont principalement illustrées par l'enlèvement du président du parti de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro, le 16 mars 1978, jour où Giulio Andreotti présentait devant les Chambres un gouvernement de « compromis historique » avec le Parti communiste.
L'État italien refusa de négocier avec les Brigades Rouges, qui visaient à atteindre une sorte de reconnaissance similaire à celle obtenue par l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), comme mouvement insurrectionnel, ainsi que la libération de certains terroristes incarcerés.
Après 55 jours de captivité, Aldo Moro fut assassiné par les brigadistes.
La doctrine Mitterrand
Au cours des années 1980, de nombreux membres des Brigades Rouges et d'autres groupes terroristes ont pu se réfugier en France en vertu de ce qu'il est convenu d'appeler la « doctrine Mitterrand » : sous réserve de ne pas se servir de leur refuge en France comme base arrière pour des actions violentes, ils avaient la garantie de ne pas être extradés. Cette doctrine ne concernait pas néanmoins les personnes coupables de crimes de sang, ainsi qu'il ressort d'une déclaration du Président Mitterrand.
En savoir plus ? Lien Wikipedia
Grands traits biographiques
Jacques Gaillot, né 1935 à Saint-Dizier, n’est autre que l’ancien Monseigneur Gaillot, évêque d’Evreux.
Devenu évêque du diocèse d'Évreux en 1982,
en 1983, il soutint un objecteur de conscience devant le tribunal d'Évreux,
en 1985, il soutint l'intifada en Palestine et rencontra Yasser Arafat à Tunis,
en 1988, il défendit l'ordination des hommes mariés devant une séance privée de l'assemblée à Lourdes ;
en 1989, le 15 février, il signa avec le cardinal Albert Decourtray, primat des Gaules et président de la Conférence épiscopale, une déclaration l'engageant à porter « une attention critique » aux « déclarations ambiguës » et à veiller avec une « vigilance particulière » à ce que ses interventions ne « mobilisent pas l'opinion en des conflits contraires au bien commun de la société et à la force du message chrétien ».
En signe de respect de sa signature, il participa à un voyage en Polynésie française organisé par un mouvement pacifiste pour protester contre les essais nucléaires français.
Le 13 janvier 1995, il en est déchargé en raison de ses prises de position controversées et de sa difficulté à travailler en accord avec les autres évêques français et un certain nombre de prêtres et laïcs de son diocèse. Nommé dans le diocèse virtuel de Partenia, il logea d’abord dans le célèbre squat de la rue du Dragon à Paris, au milieu des familles de sans-papiers, pendant un an et fut ensuite hébergé par la communauté des Spiritains à Paris. il reste engagé dans diverses luttes sociales ou politiques.
Jacques Gaillot utilise cette prélature pour communiquer, notamment sur Internet, en faveur de ses orientations. En 2006 il s'engage, aux côtés d'associations LGBT, contre le durcissement de la loi anti-homosexualité au Zimbabwe.
Il a écrit une douzaine de livres, notamment contre l'exclusion et la loi française sur l'immigration. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
A peine ordonné prêtre en 1961, il devint professeur au …Séminaire régional de Reims de 1965 à 1972.
Jacques Gaillot, né 1935 à Saint-Dizier, n’est autre que l’ancien Monseigneur Gaillot, évêque d’Evreux.
Devenu évêque du diocèse d'Évreux en 1982,
en 1983, il soutint un objecteur de conscience devant le tribunal d'Évreux,
en 1985, il soutint l'intifada en Palestine et rencontra Yasser Arafat à Tunis,
en 1988, il défendit l'ordination des hommes mariés devant une séance privée de l'assemblée à Lourdes ;
en 1989, le 15 février, il signa avec le cardinal Albert Decourtray, primat des Gaules et président de la Conférence épiscopale, une déclaration l'engageant à porter « une attention critique » aux « déclarations ambiguës » et à veiller avec une « vigilance particulière » à ce que ses interventions ne « mobilisent pas l'opinion en des conflits contraires au bien commun de la société et à la force du message chrétien ».
En signe de respect de sa signature, il participa à un voyage en Polynésie française organisé par un mouvement pacifiste pour protester contre les essais nucléaires français.
Le 13 janvier 1995, il en est déchargé en raison de ses prises de position controversées et de sa difficulté à travailler en accord avec les autres évêques français et un certain nombre de prêtres et laïcs de son diocèse. Nommé dans le diocèse virtuel de Partenia, il logea d’abord dans le célèbre squat de la rue du Dragon à Paris, au milieu des familles de sans-papiers, pendant un an et fut ensuite hébergé par la communauté des Spiritains à Paris. il reste engagé dans diverses luttes sociales ou politiques.
Jacques Gaillot utilise cette prélature pour communiquer, notamment sur Internet, en faveur de ses orientations. En 2006 il s'engage, aux côtés d'associations LGBT, contre le durcissement de la loi anti-homosexualité au Zimbabwe.
Il a écrit une douzaine de livres, notamment contre l'exclusion et la loi française sur l'immigration. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
A peine ordonné prêtre en 1961, il devint professeur au …Séminaire régional de Reims de 1965 à 1972.
Jean-Jacques Karman (1946) est membre du Parti communiste français dont il a été exclu deux fois pour opposition politique. Ce conseiller général de Seine-Saint-Denis depuis 1984 à la mort de son papa anime la tendance interne "Gauche communiste". Il est membre du Conseil national du PCF élu sur une liste alternative à celle de la direction.
Après avoir parrainé Olivier Besancenot en 2002, Jean-Jacques Karman donne son parrainage pour la présidentielle 2007 à Gérard Schivardi, porte parole du POI depuis juin 2008 (ex-Parti des travailleurs (PT)).
Après avoir parrainé Olivier Besancenot en 2002, Jean-Jacques Karman donne son parrainage pour la présidentielle 2007 à Gérard Schivardi, porte parole du POI depuis juin 2008 (ex-Parti des travailleurs (PT)).
Le Président Sarkozy avait fait ce qu'il fallait en ordonnant l'extradition d'un Camarade assassin de Petrella plus tôt dans l'année, et en la faisant arrêté-- ce qui avait soulevé des mouvements de protestation "fraternelle" de la Gauche française et de la "Ligue des Droits de l'Homme [Assassin, Terroristes et Pédophiles Uniquement]".
RépondreSupprimerJe ne comprends pas cette nouvelle décision.
Aucun violeur, assassin, terroriste, ou pédophile ne doit bénéficier de la moindre clémence, quel que soit son âge ou son état de santé.