Les militants s’abstiendront-ils au congrès de Reims ?
Courage, fuyons ! Les Français peuvent attendre…
Le PS a décidé de s'abstenir mardi sur le vote du plan de sauvetage des banques.
Le bateau ivre PS
Le PS avait fait savoir lundi qu'il «ne s'opposerait pas» au plan de sauvetage des banques françaises. Mardi matin encore, les élus PS siégeant à la commission des Finances avaient voté avec l'UMP l'article décisif du "projet de loi de finances rectificative pour le refinancement de l'économie". Avec l'intervention devant le groupe de Jérôme Cahuzac, membre de cette commission, cette décision semblait pouvoir augurer d'un vote positif sur le plan d'urgence mais "un retournement de situation s'est produit", selon un député strauss-kahnien.
Car livré à lui-même, le PS a encore viré et s'est abstenu mardi après midi lors du vote sur le projet de loi rectificative. Une 'position courageuse et claire' de nature a redorer l'image du PS, comme les socialistes savent en avoir: ils acceptent les mesures techniques mais contestent la politique d'ensemble de Nicolas Sarkozy. Le premier jésuite socialiste, François Hollande, s’est risqué à une explication à la sortie de la réunion du groupe : «Pas question de s'opposer à un plan qui permet au niveau européen de sortir des premières tourmentes de la crise financière. Pas question non plus d'approuver la politique de Nicolas Sarkozy au plan économique, car c'est elle aussi qui est responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons.»
Ne pas donner le sentiment…
Ils avaient considéré que le plan tardait à venir, mais quand il arrive, ils ne sont plus là !
Les députés PS ont été sensibles aux interventions du jospiniste Jean Glavany et de Laurent Fabius. «Attention à la confusion», a prévenu l'ancien premier ministre, sans rire... «Il ne faut pas donner l'impression, en approuvant une mesure technique, de soutenir un système qui amplifie la crise.»
Julien Dray, à nouveau proche actuellement de Sa Cynique Majesté Royal, a participé à la fronde, en prévenant lui aussi : voter ‘pour’ pourrait faire croire au «prélude à un gouvernement d'union nationale». Les partisans d'un vote contre le bureau national, rares, n'ont pas pris part au « débat participatif » socialiste…. Mais dans les couloirs de l'Assemblée, le député aligné du Gers , Philippe Martin, soupire auprès de qui veut l'entendre : «Il faut arrêter de renflouer les traders…» Sans conviction ni 'bravitude'.
Les bornés sont majoritaires au PS
Face aux partisans de l'abstention, d'autres ont tenté de défendre un soutien au projet de loi. Le vice-président du groupe, Jérôme Cahuzac, a, on l'a vu, commencé par expliquer pourquoi, à la commission des finances, les élus PS avaient approuvé l'article décisif du projet. Pierre Moscovici, le danseur argentin, qui a plus tard défendu l'abstention à la tribune, a tenu à rassurer ses collègues : «Il ne faut pas avoir peur. Ce n'est pas le plan de Nicolas Sarkozy que nous votons, mais un plan européen.»
«Je suis sensible à l'argument sur le risque de confusion, a renchéri Manuel Valls. Mais nous avons suffisamment argumenté sur la critique du paquet fiscal ou le besoin de régulation pour assumer nos responsabilités.»
Les socialistes responsables sont restés extrêmement minoritaires. Seuls sept parlementaires ont refusé l'idée d'une abstention lorsque la proposition a été soumise au vote.
Manuel Valls enrage : «Ce parti manque d'hommes d'État. On s'abstient parce qu'il y a un congrès», dit-il. La logique de Reims a effectivement vite repris le dessus.
La raison et l’urgence ne font pas loi au PS
Quant aux partisans de Martine Aubry, ils ont fait circuler mardi après-midi leur analyse pour discréditer François Hollande: ils n'avaient pas mieux à faire! La direction du PS, selon eux, aurait souhaité un vote favorable, mais ne serait pas maîtresse de ses grognards. Pour eux, la conclusion est claire à trois semaines du vote des militants : «Absence de débat, confusion…».
La crise financière fait déjà des dégâts au PS
Le matin même lors d'un petit déjeuner, la position d'abstention avait été discutée par Hollande et Delanoë. Martine Aubry s'en agace. «Je m'étonne que François Hollande, le premier secrétaire, n'ait pas réuni lundi les responsables du PS pour que nous discutions ensemble de la position que nous devions prendre», dit-elle. Une pétaudière...
Le PS avait fait savoir lundi qu'il «ne s'opposerait pas» au plan de sauvetage des banques françaises. Mardi matin encore, les élus PS siégeant à la commission des Finances avaient voté avec l'UMP l'article décisif du "projet de loi de finances rectificative pour le refinancement de l'économie". Avec l'intervention devant le groupe de Jérôme Cahuzac, membre de cette commission, cette décision semblait pouvoir augurer d'un vote positif sur le plan d'urgence mais "un retournement de situation s'est produit", selon un député strauss-kahnien.
Car livré à lui-même, le PS a encore viré et s'est abstenu mardi après midi lors du vote sur le projet de loi rectificative. Une 'position courageuse et claire' de nature a redorer l'image du PS, comme les socialistes savent en avoir: ils acceptent les mesures techniques mais contestent la politique d'ensemble de Nicolas Sarkozy. Le premier jésuite socialiste, François Hollande, s’est risqué à une explication à la sortie de la réunion du groupe : «Pas question de s'opposer à un plan qui permet au niveau européen de sortir des premières tourmentes de la crise financière. Pas question non plus d'approuver la politique de Nicolas Sarkozy au plan économique, car c'est elle aussi qui est responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons.»
Ne pas donner le sentiment…
Ils avaient considéré que le plan tardait à venir, mais quand il arrive, ils ne sont plus là !
Les députés PS ont été sensibles aux interventions du jospiniste Jean Glavany et de Laurent Fabius. «Attention à la confusion», a prévenu l'ancien premier ministre, sans rire... «Il ne faut pas donner l'impression, en approuvant une mesure technique, de soutenir un système qui amplifie la crise.»
Julien Dray, à nouveau proche actuellement de Sa Cynique Majesté Royal, a participé à la fronde, en prévenant lui aussi : voter ‘pour’ pourrait faire croire au «prélude à un gouvernement d'union nationale». Les partisans d'un vote contre le bureau national, rares, n'ont pas pris part au « débat participatif » socialiste…. Mais dans les couloirs de l'Assemblée, le député aligné du Gers , Philippe Martin, soupire auprès de qui veut l'entendre : «Il faut arrêter de renflouer les traders…» Sans conviction ni 'bravitude'.
Les bornés sont majoritaires au PS
Face aux partisans de l'abstention, d'autres ont tenté de défendre un soutien au projet de loi. Le vice-président du groupe, Jérôme Cahuzac, a, on l'a vu, commencé par expliquer pourquoi, à la commission des finances, les élus PS avaient approuvé l'article décisif du projet. Pierre Moscovici, le danseur argentin, qui a plus tard défendu l'abstention à la tribune, a tenu à rassurer ses collègues : «Il ne faut pas avoir peur. Ce n'est pas le plan de Nicolas Sarkozy que nous votons, mais un plan européen.»
«Je suis sensible à l'argument sur le risque de confusion, a renchéri Manuel Valls. Mais nous avons suffisamment argumenté sur la critique du paquet fiscal ou le besoin de régulation pour assumer nos responsabilités.»
Les socialistes responsables sont restés extrêmement minoritaires. Seuls sept parlementaires ont refusé l'idée d'une abstention lorsque la proposition a été soumise au vote.
Manuel Valls enrage : «Ce parti manque d'hommes d'État. On s'abstient parce qu'il y a un congrès», dit-il. La logique de Reims a effectivement vite repris le dessus.
La raison et l’urgence ne font pas loi au PS
Quant aux partisans de Martine Aubry, ils ont fait circuler mardi après-midi leur analyse pour discréditer François Hollande: ils n'avaient pas mieux à faire! La direction du PS, selon eux, aurait souhaité un vote favorable, mais ne serait pas maîtresse de ses grognards. Pour eux, la conclusion est claire à trois semaines du vote des militants : «Absence de débat, confusion…».
La crise financière fait déjà des dégâts au PS
Le matin même lors d'un petit déjeuner, la position d'abstention avait été discutée par Hollande et Delanoë. Martine Aubry s'en agace. «Je m'étonne que François Hollande, le premier secrétaire, n'ait pas réuni lundi les responsables du PS pour que nous discutions ensemble de la position que nous devions prendre», dit-elle. Une pétaudière...
Au PS, seule compte la crise interne et
advienne que pourra de la crise financière et des Français.
Ne réussissant pas à trouver le moindre reproche, même inventé, à la mesure initiée par le Président Sarkozy, la Gauche refuse de voter pour.
RépondreSupprimerQuel esprit!
Seule la haine anime ces (ir)responsables politiques.
Ils préféreraient voir la France ruinée, littéralement détruite par "le vent de violence" de ses gangs des banlieues.
Si les Français ne votent pas pour eux, ils les punissent.
Quitte à récupérer des ruines, ils ne songetn qu'à tout dévaster.