Ils ne sont qu'une quarantaine mais créent beaucoup de mécontentement:
VOIR et ENTENDRE (agence de presse française)
Les prétextes
Outre la poursuite de la "rentrée sociale" en ajoutant leur grève aux précédentes pour bien mettre le gouvernement en difficulté et l'économie en péril, ils s'opposent aux regroupement des contrôleurs aériens sur Roissy. Une mauvaise raison corporatiste d'empoisonner la collectivité, pensent-ils!
Le mouvement
Lundi à Orly, un vol sur deux a été annulé et des retards de deux heures en moyenne ont été enregistrés. A Roissy, des retards d'une demi-heure étaient enregistrés sur certains vols, selon la DGAC. Ce sont les lignes intérieures qui sont principalement frappées.
Mardi matin à l'aéroport d'Orly, le trafic était toujours très perturbé , avec de nombreux retards et des annulations, et normal à celui de Roissy, au deuxième jour de la grève des contrôleurs aériens.
A Orly ouest, où opère Air France, des vols pour Madrid, Marseille ou Lyon étaient signalés comme "retardés" sur les écrans d'affichage.
A Orly sud, des vols pour Brive, Alger, Düsseldorf, Bratislava étaient annulés et beaucoup de vols annoncés "retardés", comme un avion pour Istanbul prévu à 11h30 qui devrait finalement partir à 13h20.
Des vols à l'arrivée, en provenance de Toulouse, Venise, Oslo, Eindhoven, Djerba, Tunis, étaient aussi annulés à Orly.
A Roissy, où le préavis de grève des contrôleurs entrait en vigueur ce mardi, le trafic aérien était "normal" dans la matinée, selon la direction générale de l'aviation civile (DGAC) et une source aéroportuaire, qui soulignait qu'il y avait deux grévistes sur une quarantaine de contrôleurs aériens à l'oeuvre mardi matin.
Mesures d'aide aux passagers
Lundi à Orly, un vol sur deux a été annulé et des retards de deux heures en moyenne ont été enregistrés. A Roissy, des retards d'une demi-heure étaient enregistrés sur certains vols, selon la DGAC. Ce sont les lignes intérieures qui sont principalement frappées.
Mardi matin à l'aéroport d'Orly, le trafic était toujours très perturbé , avec de nombreux retards et des annulations, et normal à celui de Roissy, au deuxième jour de la grève des contrôleurs aériens.
A Orly ouest, où opère Air France, des vols pour Madrid, Marseille ou Lyon étaient signalés comme "retardés" sur les écrans d'affichage.
A Orly sud, des vols pour Brive, Alger, Düsseldorf, Bratislava étaient annulés et beaucoup de vols annoncés "retardés", comme un avion pour Istanbul prévu à 11h30 qui devrait finalement partir à 13h20.
Des vols à l'arrivée, en provenance de Toulouse, Venise, Oslo, Eindhoven, Djerba, Tunis, étaient aussi annulés à Orly.
A Roissy, où le préavis de grève des contrôleurs entrait en vigueur ce mardi, le trafic aérien était "normal" dans la matinée, selon la direction générale de l'aviation civile (DGAC) et une source aéroportuaire, qui soulignait qu'il y avait deux grévistes sur une quarantaine de contrôleurs aériens à l'oeuvre mardi matin.
Mesures d'aide aux passagers
Pour la journée de mardi, la DGAC a prévu un vol sur deux annulé et des retards à Orly, ainsi que "quelques retards" à Roissy.
A Toulouse, dix-sept navettes sur trente et une à destination d'Orly sont annulées mardi, contre douze lundi. Il n'y a aucune annulation de prévue pour Roissy. Mais des retards d'une à trois heures sont à envisager pour les deux aéroports parisiens.
A Toulouse, dix-sept navettes sur trente et une à destination d'Orly sont annulées mardi, contre douze lundi. Il n'y a aucune annulation de prévue pour Roissy. Mais des retards d'une à trois heures sont à envisager pour les deux aéroports parisiens.
La CGT, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens d'Orly (52% des voix -suffrages exprimés- aux élections professionnelles de 2006 -nous sommes en 2008-, sans précision du taux de participation…), et d'Athis-Mons (60%), a déposé un préavis du 11 au 15 février à Orly, du 11 au 13 février à Athis-Mons et du 12 au 13 février à Roissy, où la CGT n'a recueilli que 16% des voix.
La CGT proteste contre la première phase d'un regroupement des trois centres de contrôle aérien de la région parisienne (Orly, Roissy, Athis-Mons) à Athis-Mons envisagé d'ici 2015-2017 et qui prévoit de grouper une partie des contrôleurs aériens d'Orly avec ceux de Roissy dès 2011.
La CGT proteste contre la première phase d'un regroupement des trois centres de contrôle aérien de la région parisienne (Orly, Roissy, Athis-Mons) à Athis-Mons envisagé d'ici 2015-2017 et qui prévoit de grouper une partie des contrôleurs aériens d'Orly avec ceux de Roissy dès 2011.
Une situation de grève très malsaine pour de multiples raisons, parmi lesquelles:
Outre que les salaires des contrôleurs aériens sont mirobolants,
- la rationalisation des effectifs s'impose;
- c'est une pincée d'entre eux seulement, et spécialement à Orly, qui s'en prend, une nouvelle fois, aux clientèles nationale et internationale;
- la représentativité réelle des agités de la CGT est contestée: 52% de votes exprimés en faveur de la CGT -à Orly seul-
ne représentent pas les contrôleurs aériens de l'ensemble de l'Ile-de-France concernée
et le taux de participation dans les aéroports est loin d'atteindre les 52% d'Orly;
Outre que les salaires des contrôleurs aériens sont mirobolants,
- la rationalisation des effectifs s'impose;
- c'est une pincée d'entre eux seulement, et spécialement à Orly, qui s'en prend, une nouvelle fois, aux clientèles nationale et internationale;
- la représentativité réelle des agités de la CGT est contestée: 52% de votes exprimés en faveur de la CGT -à Orly seul-
ne représentent pas les contrôleurs aériens de l'ensemble de l'Ile-de-France concernée
et le taux de participation dans les aéroports est loin d'atteindre les 52% d'Orly;
- Air France-KLM accordera un geste commecrcial de dédommagement à sa clientèle;
- ce coût s'ajoute au manque à gagner et aux frais d'adaptation à la grève;
- l'image des entreprises françaises -mais aussi de notre pays- auront à pâtir encore longtemps des perturbations à répétition voulues par la CGT.
La presse militante manipule l'opinion: elle diffuse sans nuance des chiffres syndicaux sujets à caution.
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