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vendredi 1 février 2008

Le PS voudrait assimiler la gauche, du PCF au MoDem

Bayrou se laisse prendre, mais Marie-George est plus rétive…
Le PS met le pluralisme en danger.


Hollande et Marie-George
ou
Ménélas et Hélène
par
Honoré Daumier
Histoire ancienne
Le Charivari
(2-12-1841)
La Guerre de Troie aura bien lieu.
Marie-George Buffet a assuré jeudi qu'elle se battrait "jusqu'au bout" pour empêcher des listes de "division" socialistes contre des maires communistes en Seine-Saint-Denis et a défendu Hervé Bramy, président du conseil général, dont le PS convoite le siège et veut la peau rouge.
On ne la lui fait pas à la secrétaire nationale du PCF. "Je n'accepte pas ce qu'on appelle, dans le langage politiquement correct [PC !], des primaires et qui sont de fait des listes de divisions", lors d'une conférence de presse à Saint-Ouen, dans le cadre d'une tournée dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis.
Dame Buffet a rencontré les maires sortants communistes d'Aubervilliers, de La Courneuve, Pierrefitte, Villetaneuse et Saint-Denis, tous confrontés à des listes concurrentes socialistes de désunion de la gauche.

A Bobigny et à Saint-Ouen, pourtant, elle s'est réjouie du "rassemblement de la gauche" derrière les maires communistes Catherine Peyge et Jacqueline Rouillon. Escomptait-elle que le PS se rallierait partout à son panache rouge? "Dans plus de 90% des villes en France la gauche part unie mais il y a encore trop d'endroits où cette unité ne s'est pas encore réalisée", a-t-elle regretté.
M.-G. Buffet a appelé le PS, dans ce département "populaire où la droite fait particulièrement mal", à "ne pas aller dans un courant fratricide où chacun veut chercher à prendre le fauteuil de l'autre". Au jeu des chaises musicales, le but est d'être, en fin de partie, le seul à avoir une ou plusieurs parts de gâteau de sa couleur. Si toutefois elle pouvait se goinfrer au détriment du PS…

Buffet affiche ses ambitions.
"Nous nous battons pour un conseil général en Seine-Saint-Denis qui reste à gauche sous la présidence de Hervé Bramy", a-t-elle affirmé, alors que le camarade socialiste, Claude Bartolone, espère enlever le département. "Jusqu'au bout, essayons de faire reculer cette division", a-t-elle lancé, estimant qu'il était "encore temps" avant le dépôt des listes le 21 février.
"Je suis lucide, je sais qu'on ne résoudra pas toutes les situations où il y a aujourd'hui des listes de division" mais "on peut encore faire bouger les choses dans certaines localités", a-t-elle ajouté, citant Bagnolet et des communes de la Sarthe, ou les négociations avec le PS ont repris.
M.-G. Buffet a ironisé sur ceux qui décrivent le PCF "comme aux abois": avec "plus de 13.000 élus, 743 mairies, dont 83 dans les villes de plus de 10.000 habitants, le PCF est, en nombre d'élus, le troisième parti du pays" et "fin mars nous aurons encore plus d'élus qu'aujourd'hui", a-t-elle rêvé.
Espèce en voie de disparition à sauvegarder, mais les Roses sont-ils assez Verts pour les Rouges?
Ce ne sont pas des couleurs complémentaires….

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