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dimanche 24 février 2008

Le Président de la République doit-il se laisser insulter?

La gauche suscite la "république de l'insulte"
Quelle idée l'opposition a-t-elle de la fonction présidentielle qu'elle ne condamne pas les insultes au Chef de l'Etat?
Sa Cynique Majesté Royal souhaitait que se lève un "vent de violence". Encouragé, un militant l'a prise aux mots hier au Salon de l'Agriculture: il est passé à l'acte. Nous en sommes au deuxième cas de violence verbale en provocation du Chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy a inauguré la plus grande ferme du monde, comme son prédécesseur Jacques Chirac. A mi-parcours environ, il s'est soudain vu "vertement" repoussé par un militant de la "république du respect" qui réclame ce respect pour lui et ses semblables, mais le refuse à ceux qui viennent lui rendre visite. Notre tradition de l'accueil serait-elle en train de se perdre? C'est ce que disent les étrangers...

Le Président Sarkozy s'apprêtait à donner une poignée de main à un quidam, lorsque dans la diversité de la cohue, le Chef de l'Etat s'est alors entendu dire: " Ne me touche pas!" A quoi le Chef de l'Etat répliqua sur le même ton:"Casse-toi!" Quel est le 'djeun' des quartiers sensibles qui accepterait qu'un policier le tutoie?...

Courtoisie surprenante de la part d'un opposant nourri à la morale de la gauche vertueuse. Le Président ne désarme pas, mais le militant continue avec un: "Tu me salis!"
Les professeurs ont l'habitude, mais aussi quiconque est au contact de cette France non pas seulement laborieuse et malmenée, mais réceptive aux messages de peur et de haine répandus par la gauche donneuse de leçons, défiante et incivile, devenue revancharde et charognarde. Car les limites de la "défiance citoyenne" sont dépassées. Les promoteurs de cette théorie, comme de la "vigilance républicaine", ne sont évidemment pas responsables et encore moins coupables de ces comportements qui font honneur à l'individu dans l'entourage de ses camarades, mais qui fait honte partout ailleurs.

Le Président n'a laissé à personne le soin de juger le malotru et lui a rétorqué 'vertement' en le qualifiant de " Casse-toi, pauvre con!" Un jaillissement du cœur…

Bayrou a eu également une réaction ferme et dissuasive. La gifle qu'il donna à ce 'jeune' enfant des banlieues qu'il a surpris la main dans sa poche n'a pas autrement ému la France. La riposte du Chef de l'Etat était adaptée à la situation et du niveau des propos du grossier personnage: la réponse du berger à la bergère, en somme. Avec un préambule de présentation de l'atmosphère, France 2 prend parti pour le candidat du MoDem (à ceci près qu'une gifle ne fait pas 'une paire'...) Video de la gifle de Bayrou sur enfant
Bayrou et Sarkozy sont tous deux partisans du tac-au-tac…
Le socialiste Jean-Christophe Cambadélis était devenu physiquement menaçant (à droite) sur la personne de D. de Villepin quand le 20 juin 2006, il avait stigmatisé la "lâcheté" du Premier secrétaire du PS. Les vidéos ne présentent pas la scène, mais des photos existent.

Une riposte à la Zidane aurait pu être plus glorieuse et entraîner le respect des quartiers et du socialiste Cambadélis, prêt aux coups face à Villepin, en pleine séance de l'Assemblée Nationale. Video du coup de boule à Materrazzi.

La mise en scène est la préméditation semblent ici évidents. L'aimable personnage se trouvait sous la caméra et le micro et laissait venir le visiteur, lorsqu'il apostropha soudain le Chef de l'Etat, froidement, délibérément: de la 'belle ouvrage', du travail de pros !

La provocation par l'insulte, ça marche à tout coup. Elle a déjà opéré dans ce port breton où un enfant de l'école laïque avait tout oublié du cours d'instruction civique et de l'éducation familiale. Il avait injurié le Chef de l'Etat et ses semblables ont retenu le procédé pour le généraliser, puisque la presse les y a encouragés.
On entend qu'un groupe était constitué et attendait le Président de pied ferme. Des 'hou!' avant-coureurs sont audibles, quelques instants avant l'insulte programmée. Les militants espéraient-ils une réaction plus vive. Le journal Le Parisien était-il de mèche? Des réponses à ces interrogations s'imposent. Que deviendra en effet la France des petites gens si le plus haut magistrat du pays est en butte à l'insulte? Sommes-nous tous exposés à cette dégradation des mœurs. Pourrons-nous réagir, postiers, pompiers et infirmières malmenés des quartiers sensibles?

Les comptes-rendus sont généralement partisans, en ce qu'ils occultent certains mots et/ou ne respectent pas la chronologie des échanges.
En gardant ces recommandations à l'esprit, on peut maintenant se faire une opinion personnelle sur ce guet-apens.
VOIR et ENTENDRE

Des commentateurs se sont déjà lancés dans des couplets indignés. Le raccourci de France Info est un exemple de manipulation de l'opinion. Vers 18h, la journaliste annonce que le Président aurait réagi de la façon que nous savons au refus du militant de lui serrer la main! Ainsi occulte-t-elle les propos tenus par le provocateur grossier. En somme, quiconque écouterait encore cette chaîne pourrait croire que le Chef de l'Etat s'en prendrait, sans raison, aux gens qui le croisent…

La journaliste ne fait rien d'autre que Hollande: La responsabilité de celui qui trahissait son ex-concubine, Sa Cynique Majesté Royal, est pleine et entière dans la désinformation en cours; il l'a initiée. Voyez-le, bonhomme, dénaturer les faits. Ecoutez-le accuser le Président d' "entrer en conflit avec quelqu'un qui ne lui sert pas la main" ! Fiable, il ne mentionne pas les injures du militant, mais accable le Président. Faites donc confiance à ce genre d'analyse impartiale et respectueuse!
Ce sont les mêmes qui dénoncent un régime policier qui pourtant ne protège pas ses élus, si hauts placés soient-ils. Mais qu'un journaliste se fasse malmener et la presse gronde. Aulnay-sous-Bois, octobre 2006, selon L'Express: "Le 21 octobre, un cameraman de TF1 a été frappé, sa caméra volée. Le 12, une voiture de France 3 avait été incendiée…"

Mais ne pas répondre à la provocation et à l'insulte aurait été une lâcheté...

Visite 2007

1 commentaire:

  1. Bien sûr, là encore c'est la personne insultée qui a tort et non le contraire. La meilleure attitude
    aurait été de faire celui qui n'a
    rien entendu. Mais comment ne pas être excédé par tant d'acharnement de bas étage : il faut vraiment avoir les nerfs solides lorsque l'on est comme NS attaqué de toutes parts souvent pour des futilités. Quand cela va-t-il finir ???

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