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vendredi 15 février 2008

Face au déni de l'échec de l'école primaire, recentrage sur les "fondamentaux"

Le chef de l'Etat répond à la demande des parents
Ajoutés à la 'méthode globale', le ludique, l'interactif, les classes verte et 'blanche' ont éloigné les chères petites têtes blondes arc-en-ciel de l'essentiel.
"C'est à l'école primaire que tout se joue", a-t-il indiqué par ailleurs, soulignant que "le collège n'était souvent que le révélateur de difficultés plus anciennes". "15% des élèves" sortent de l'école publique "en grande difficulté" et "25% avec des acquis fragiles", a-t-il rappelé à ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Mais pour leur part, les parents fuient donc le public pour le privé dès qu'ils le peuvent et on aurait pu penser que la FSU et ses enseignants de la pensée unique auraient approuvé le coup de main donné au public. Que nenni !
Le président de la République a estimé, en présence du ministre de l'Education Xavier Darcos, que "notre école primaire ne se porte pas bien" et énoncé son objectif: "Diviser par trois, d'ici la fin de la mandature, le taux d'échec scolaire à la sortie du CM2".
Comment?
•Une réhabilitation des "fondamentaux" pour diminuer l'échec à la sortie de l'école primaire
, voilà ce que préconisa le chef de l'Etat, vendredi 15 à Périgueux.
Nicolas Sarkozy a également annoncé l'introduction d'une "instruction civique et morale" où serait abordée la question de la mémoire de la Shoah, à titre d'exemple.
- Il a souhaité que les nouveaux programmes scolaires intègrent une "instruction civique et morale" qui "prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse et de bonne tenue, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République française: le drapeau tricolore (...), Marianne, l'hymne national, à l'écoute duquel nos enfants devront se lever".
Dans ce système éducatif où les enfants ne voient aucune raison de se lever à l'apparition physique du chef d'établissement dans leur classe, quelles sont les chances des symboles de la république? L'hymne national est sifflé par des spectateurs de matches de l'équipe de France contre tel ou tel pays africain ou du Maghreb, mais il ne faudrait pas s'en émouvoir outre mesure dans les écoles?
- C'est dans le cadre scolaire que s'inscrirait l'initiation des élèves au drame de la Shoah, selon le Président, qui a défendu son idée controversée de "confier la mémoire" d'un enfant français victime de la Shoah à chaque élève de CM2. "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays", a-t-il souligné.
Sur les "moyens" mis au service de son "projet éducatif", le président a indiqué que la semaine d'enseignement serait "ramenée à 24 heures au lieu de 26" pour proposer, "dès septembre, dans toutes les classes de l'école primaire, (...) deux heures de plus en petits groupes aux élèves en difficulté". En plus de la garderie après les cours.
•L'évaluation des professeurs des écoles "aura lieu tous les deux ans, au lieu de quatre actuellement en moyenne" et "s'attachera d'abord aux progrès des élèves, et non au choix de telle ou telle méthode pédagogique, que je veux laisser à la libre appréciation de l'enseignant", a-t-il précisé à l'attention des professeurs qui entendent rester les patrons de droit divin dans leurs classes.
En parallèle, "chaque famille recevra systématiquement, non seulement les résultats de son enfant, mais également ceux de son école", a-t-il expliqué.
•Concernant les programmes scolaires, le président de la République entend revenir "à l'essentiel, aux +fondamentaux+ de l'école".
"Les nouveaux programmes de l'école primaire présenteront en quelques pages, dans un langage évitant tout jargon, l'ensemble d'un cursus disciplinaire désormais recentré sur le français et les mathématiques", a-t-il souligné. Les profs eux-mêmes ne savent plus au juste quels termes en vigueur employer (COS -complément d'objet second- ou complément d'attibution?) et parfois même le sens exact, à la nuance près, de ceux qu'ils emploient par obligation. Nous avons tous conservé en nous le traumatisme des "maths modernes" sans possibilité d'en "confier la mémoire" à aucun professeur, syndicat ou responsable politique de la pensée unique...
Le président a assuré que vocabulaire, orthographe et grammaire seraient des disciplines "remises à l'honneur". En mathématiques, les programmes doivent privilégier "la résolution de problèmes liés à la vie courante". Les élèves de sixième et nombre de leurs parents sont-ils à l'aise avec les calculs de pourcentages et de taux?
L'attachement des pédagogues aux concepts abstraits comme la 'théorie des ensembles' jusqu'en 1983, leur abus de l''algèbre linéaire' et leur rejet de la 'géométrie euclidienne', sont le signe d'un conservatisme pédagogique obtus et ravageur auquel il faut échapper aujourd'hui, comme Gilles de Robien a tenté de le faire en 2005 avec la méthode dite 'globale' d'apprentissage à la lecture, fréquemment accusée de provoquer dyslexie et dysorthographie, introduite dans les années Mitterrand. Quand on abandonna la théorie des ensembles ont jeta la méthode globale dans les jambes des écoliers. Vous avez dit 'violences scolaires ' ou 'violences pédagogiques'? Ah, c'est lié?...
Le nouveau chef de l'Etat impulse les réformes et les mesures
: il est dans son rôle. Or, avec la conscience du cynique, la gauche malsaine transforme chaque annonce de réflexion à venir en mesure instantannée.
Nicolas Sarkozy a pris encore cette fois la précaution de préciser que ces programmes scolaires sont "un sujet de débat politique, au sens des affaires de la Nation" et non "technocratique". Il appartient ainsi aux "élus du peuple" de "déterminer ce qui, dans le champ immense du savoir, mérite d'être étudié par les élèves de France". De même que les représentants de parents d'élèves ne veulent pas charger la mûle d'un cartable scolaire trop lourd, de même le chef de l'Etat émet le souhait que les programmes le soient également, pour se centrer sur l'essentiel et le limpide, face aux 'savants diplômés de l'éducation', 'savants' fous et jaloux de leur autorité. Croyez-vous pour autant que fédérations de parents et gouvernement vont tomber d'accord?...
Que les élus débattent est une bonne chose, mais que le milieu enseignant dresse les barricades du conservatisme borné est aussi prévisible qu'insupportable. La nation a tout de même le droit -et le devoir- de décider de ce qui est bon pour ses enfants. Or, les pédagogues et diplômés des sciences ('scientifiques', au sens le plus large et obscur…) de l'éducation vont s'opposer. Ils se sont déjà accrochés à la méthode globale et ont nié l'évidence de ses méfaits. Plutôt que de se remettre en cause, ils ont donné naissance à une hybride, la 'semi-globale', pour ne pas retrouver les fondamentaux de la méthode syllabique! Pourquoi faire simple et naturel quand on peut faire compliqué? A quand le 'bio pédagogique' contre les 'OGM des laboratoires Philippe Meirieu'…
Si les professeurs des écoles refusent légitimement d'être évalués par les gamins ou leurs mamans, accepteraient-ils de l'être par les municipalités qui les équipent et qui pourraient les embaucher et les licencier? En fonction de leurs appartenances politique et syndicale!….
Les malades ont le choix d'accepter ou de refuser un protocole de soins, mais les parents se voient imposer un traitement éducatif pour leurs enfants, qu'ils y adhèrent ou non, au prétexte que l'éducation est un métier!... Et la médecine, c'est quoi?
Qui dira aux fonctionnaires qu'ils sont au service du pays et non ses maîtres?

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