DAL accuse le PS de ne pas tenir ses engagements
L'association DAL accuse la mairie de Paris de ne pas tenir ses promesses de relogement de quelque 400 familles lors d'actions précédentes, essentiellement des mal-logés, si tant est que les hôtels qui les accueillent soient vraiment inadaptés.
Droit au logement (DAL) a installé dimanche en milieu d'après-midi (16h) plusieurs dizaines de familles mal logées dans un gymnase appartenant à la ville de Paris, afin d'interpeller le maire de la capitale sur la situation des ménages vivant dans des hôtels, payés en partie par les services sociaux, dans l'attente d'un vrai logement.
Les participants ont mis fin à cette occupation dans la soirée, le DAL annonçant avoir obtenu un rendez-vous avec Bertrand Delanoë, le 11 février.
L'association DAL accuse la mairie de Paris de ne pas tenir ses promesses de relogement de quelque 400 familles lors d'actions précédentes, essentiellement des mal-logés, si tant est que les hôtels qui les accueillent soient vraiment inadaptés.
Droit au logement (DAL) a installé dimanche en milieu d'après-midi (16h) plusieurs dizaines de familles mal logées dans un gymnase appartenant à la ville de Paris, afin d'interpeller le maire de la capitale sur la situation des ménages vivant dans des hôtels, payés en partie par les services sociaux, dans l'attente d'un vrai logement.
Les participants ont mis fin à cette occupation dans la soirée, le DAL annonçant avoir obtenu un rendez-vous avec Bertrand Delanoë, le 11 février.
Les manifestants, des militants de l'association DAL et des représentants des familles, parmi lesquels des femmes accompagnées de 'jeunes' enfants poussés devant les caméras, s'étaient installés dans le gymnase Saint-Merri. Quelque 300 personnes occupaient les lieux situés dans le IVe arrondissement de Paris, à proximité du Centre Georges Pompidou.
Cette brève occupation souligne son caratère symbolique: elle a pris fin dès 20h30, quatre heures plus tard, et a été suivie d'une manifestation sur la place de l'Hôtel de ville, selon le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud.
DAL dénonce la municipalité et son maire. "Ni le campement de la rue de la Banque, ni les nombreuses actions menées depuis l'incendie de l'hôtel Opéra en avril 2005 par des familles sans-logis hébergées à l'hôtel dans des conditions indignes et parfois dangereuses ne sont venus à bout de cette détestable pratique des institutions sociales", déclarait l'association dimanche.
Le DAL souhaite une avancée sur "la question des alternatives à l'hôtel, visant la location dans le parc locatif privé", a précisé Jean-Baptiste Eyraud. "On peut faire un effort pour loger autrement que dans des hôtels et enrichir les marchands de sommeil en passant".
Le DAL souhaite une avancée sur "la question des alternatives à l'hôtel, visant la location dans le parc locatif privé", a précisé Jean-Baptiste Eyraud. "On peut faire un effort pour loger autrement que dans des hôtels et enrichir les marchands de sommeil en passant".
Ses attaques ciblant le parc locatif privé sont très mal venues quand à Marseille deux associations d'aide aux immigrés (l'Association pour l'aide au séjour (APAS) et Ecoute accueil orientation (EAO) sont inculpées pour "aide au séjour irrégulier en bande organisée, établissement de faux certificats médicaux et usage de faux". La république et le privé n'ont pas l'exclusivité de la précarisation des clandestins . Le montant du préjudice imposé par ces associations aux clandestins est en effet évalué à 1850000€. Eyrault pourrait donc aussi bien dénoncer des associations subventionnées, si ses actions coups de poing étaient motivées par une aide humanitaire de bon aloi plutôt que par des motifs politiques.
Cette mini-action de poudre aux yeux était-elle de nature à rééquilibrer la balance des accusations qui d'habitude pèsent systématiquement sur le gouvernement, alors que d'autres acteurs politiques? L'opinion n'est pas dupe en effet d'un ciblage monomaniaque des responsabilités sur les autorités nationales.
Eyraud a expliqué qu'un "rendez-vous avait été obtenu avec Bertrand Delanoë lundi 11 février" en fin de matinée. "Dès demain, on commence à travailler pour préparer cette réunion avec son cabinet", a-t-il dit. Insinue-t-il que le dialogue est plus facile entre personnes du même bord? S'agit-il de sa pierre au pavage de la campagne municipale socialiste? On peut regretter qu'il ne mette la main à la pâte et qu'il manie plutôt le mégaphone que la truelle…
L'association DE Jean-Baptiste Eyraud demande "des relogements substantiels avant les élections" municipales de mars prochain, et l'annonce par Bertrand Delanoë d'un "changement de politique sur la question de l'hébergement hôtelier, pour mettre fin à ce scandale, au moins à Paris, au moins en ce qui concerne les familles hébergées par la ville de Paris".
"On est bien conscients qu'ils ne vont pas régler les problèmes tout de suite. Ils nous ont dit: 'on veut avancer'", "dans ces conditions, on est partis du gymnase, mais on est prêts à revenir et à continuer le mouvement si les choses n'avancent pas", a-t-il ajouté. "En période préélectorale, il va falloir qu'il y ait des choses qui avancent très concrètement".
Cette mini-action de poudre aux yeux était-elle de nature à rééquilibrer la balance des accusations qui d'habitude pèsent systématiquement sur le gouvernement, alors que d'autres acteurs politiques? L'opinion n'est pas dupe en effet d'un ciblage monomaniaque des responsabilités sur les autorités nationales.
Eyraud a expliqué qu'un "rendez-vous avait été obtenu avec Bertrand Delanoë lundi 11 février" en fin de matinée. "Dès demain, on commence à travailler pour préparer cette réunion avec son cabinet", a-t-il dit. Insinue-t-il que le dialogue est plus facile entre personnes du même bord? S'agit-il de sa pierre au pavage de la campagne municipale socialiste? On peut regretter qu'il ne mette la main à la pâte et qu'il manie plutôt le mégaphone que la truelle…
L'association DE Jean-Baptiste Eyraud demande "des relogements substantiels avant les élections" municipales de mars prochain, et l'annonce par Bertrand Delanoë d'un "changement de politique sur la question de l'hébergement hôtelier, pour mettre fin à ce scandale, au moins à Paris, au moins en ce qui concerne les familles hébergées par la ville de Paris".
"On est bien conscients qu'ils ne vont pas régler les problèmes tout de suite. Ils nous ont dit: 'on veut avancer'", "dans ces conditions, on est partis du gymnase, mais on est prêts à revenir et à continuer le mouvement si les choses n'avancent pas", a-t-il ajouté. "En période préélectorale, il va falloir qu'il y ait des choses qui avancent très concrètement".
Les ministères doivent s'attendre à une migration de DAL et Eyrault et de ses mamans avec brassées de 'jeunes' enfants, en direction de leurs bâtiments. Augustin Legrand devrait trottiner derrière...
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