Passé de l'action armée à la prison, il fait maintenant sa propagande
Un Français de 26 ans, présumé innocent, est soupçonné d'appartenir à la filière d'envoi de djihadistes vers l'Irak à partir du XIXe arrondissement de Paris. Peter Cherif a été mis en examen dimanche pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Ce chef de poursuites est passible de dix ans d'emprisonnement. En principe donc.
Un Français de 26 ans, présumé innocent, est soupçonné d'appartenir à la filière d'envoi de djihadistes vers l'Irak à partir du XIXe arrondissement de Paris. Peter Cherif a été mis en examen dimanche pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Ce chef de poursuites est passible de dix ans d'emprisonnement. En principe donc.
Le sénateur-maire du 19° arrondissement est le socialiste Roger Madec (qui se représente à la mairie en mars 2008), un proche collaborateur de Georges Sarre, maire du XI° arrondissement et compère de J-Pierre Chevènement. L'adjoint de Madec, chargé de la démocratie locale (?) et de la prévention de la ... délinquance, est Peninou, au prénom prometteur d'Olivier Mao...
Peter Cherif avait été placé en garde à vue jeudi par la Direction de la surveillance du territoire (DST) à son retour en France en provenance de Damas. Devant le juge, il a affirmé être "soulagé par son retour" dans sa "patrie", a déclaré son avocat Me Eric Plouvier qui a précisé que son retour en France a été organisé par l'ambassade de France en Syrie.
Peter Cherif est soupçonné d'avoir fait partie d'un groupe de jeunes gens originaires du XIXe arrondissement partis combattre en Irak. Au moins trois y sont morts.
Le parquet a requis son placement sous mandat de dépôt et un juge des libertés et de la détention devait donc décider de son placement en détention provisoire en fin d'après-midi
Les juges antiterroristes Philippe Coirre et Marc Trévidic, qui enquêtaient sur cette filière, ont renvoyé le 17 janvier sept personnes devant le tribunal correctionnel. Toutes sont poursuivies pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Le cas de P. Cherif a été disjoint.
Cette blanche colombe de la paix et de l'amitié entre les peuples avait été interpellée en décembre 2004 dans les environs de Falloujah (Irak) lors d'une opération militaire américaine. Les Américains le soupçonnaient de combattre au sein de la rébellion.
Placé en détention dans différents camps, dont celui d'Abou Ghraib, il avait été condamné le 3 juillet 2006 par le tribunal correctionnel de Bagdad à 15 ans de prison pour être rentré illégalement en Irak.
Transféré à la prison de Badouche, Peter Cherif s'était évadé en mars 2007 à la faveur d'une attaque de combattants islamistes. Depuis, il vivait en Syrie, selon une source ... proche du dossier. Une fuite judiciaire?
Le jeune homme affirme avoir été victime au cours de sa détention de tortures de la part d'officiers américains. Une enquête a été ouverte à Paris à la suite d'une plainte déposée par Me Plouvier notamment pour séquestration, détention arbitraire et torture.
"Dès lundi, nous allons demander son audition par les juges (Emmanuelle Ducos et Marc Sommerer): il a des témoignages à apporter sur les tortures psychologiques, les humiliations et les ... menaces à son encontre", a affirmé l'avocat.
L'histoire de Cherif n'est simple qu'en apparence, selon la version de son conseil judiciaire. Peter se pose en victime des Américains qu'il est allé de France combattre en Irak. Il se dit soulagé d'être de retour en France, mais n'aurait-il pas choisi -librement- de rentrer dans sa 'mère patrie' pour y développer sa propagande islamique et y apporter la discorde, en faisant médiatiser son procès par les associations et réseaux acquis à sa cause et la presse militante?
Peter Cherif est soupçonné d'avoir fait partie d'un groupe de jeunes gens originaires du XIXe arrondissement partis combattre en Irak. Au moins trois y sont morts.
Le parquet a requis son placement sous mandat de dépôt et un juge des libertés et de la détention devait donc décider de son placement en détention provisoire en fin d'après-midi
Les juges antiterroristes Philippe Coirre et Marc Trévidic, qui enquêtaient sur cette filière, ont renvoyé le 17 janvier sept personnes devant le tribunal correctionnel. Toutes sont poursuivies pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Le cas de P. Cherif a été disjoint.
Cette blanche colombe de la paix et de l'amitié entre les peuples avait été interpellée en décembre 2004 dans les environs de Falloujah (Irak) lors d'une opération militaire américaine. Les Américains le soupçonnaient de combattre au sein de la rébellion.
Placé en détention dans différents camps, dont celui d'Abou Ghraib, il avait été condamné le 3 juillet 2006 par le tribunal correctionnel de Bagdad à 15 ans de prison pour être rentré illégalement en Irak.
Transféré à la prison de Badouche, Peter Cherif s'était évadé en mars 2007 à la faveur d'une attaque de combattants islamistes. Depuis, il vivait en Syrie, selon une source ... proche du dossier. Une fuite judiciaire?
Le jeune homme affirme avoir été victime au cours de sa détention de tortures de la part d'officiers américains. Une enquête a été ouverte à Paris à la suite d'une plainte déposée par Me Plouvier notamment pour séquestration, détention arbitraire et torture.
"Dès lundi, nous allons demander son audition par les juges (Emmanuelle Ducos et Marc Sommerer): il a des témoignages à apporter sur les tortures psychologiques, les humiliations et les ... menaces à son encontre", a affirmé l'avocat.
L'histoire de Cherif n'est simple qu'en apparence, selon la version de son conseil judiciaire. Peter se pose en victime des Américains qu'il est allé de France combattre en Irak. Il se dit soulagé d'être de retour en France, mais n'aurait-il pas choisi -librement- de rentrer dans sa 'mère patrie' pour y développer sa propagande islamique et y apporter la discorde, en faisant médiatiser son procès par les associations et réseaux acquis à sa cause et la presse militante?
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