De l'étranger, Désirdavenir Royal s'en prend au PS
Royal met le PS à feu et à sang
Sa Cynique Majesté Royal se démène comme une diablesse pour prendre de l'épaisseur. Sa stature internationale la préoccupe d'autant plus que sa reconnaissance nationale est contestée jusque dans le parti qu'elle dit sien. Elle déploie de gros efforts pour s'exporter.
C'est ainsi qu'elle s'est faite inviter par des français de Harvard pour donner à croire qu'on l'y attendait. Pourquoi Harvard, université …privée (où ont étudié David Rockefeller et Bill Gates...)? Pour une socialiste, le choix détonne, mais a-t-elle eu le choix? Cette visite est d'ailleurs incohérente à un autre titre.
Celle qui affirme ne pas jouer de sa féminité et nie s'être faite rectifier le visage, mais se pose en mère (pourtant absente) et se plaint d'attaques machistes, c'est celle qui se rend dans une université connue pour être une des plus féministes des USA.
Barack Obama ne la voit même pas ! Sait-il seulement qu'elle existe? L'ex-candidate socialiste à la présidentielle a profité du voyage pour assister au dernier meeting du sénateur métis de Chicago… sans réussir à le rencontrer. Si l'on dément dans son entourage avoir fait une demande d'entretien, nul doute toutefois qu'un cliché avec le prétendant à l'investiture démocrate aurait donné du relief à ce déplacement américain pour rien. Elle rentre encore meurtrie: va-t-elle exposer ses blessures de guerre chez Drücker?
En désespoir de cause, Sa Cynique Majesté Royal tente d'attirer l'attention des médias français. Elle décoche des flèches au-dessus de l'Atlantique sur la Rue de Solférino. Pathétique: il n'y a bientôt que PaSiDupes pour se faire l'écho de ses gesticulations… Ce n'est pourtant pas faute d'avoir distillé les messages à usage hexagonal.
Ainsi, lundi soir, elle a dépeint devant une cinquantaine d'étudiants (comptage de la police?) et quelques enseignants «un PS vieux jeu qui doit cesser de faire de la politique à partir des livres». Il est clair que sa propre bibliothèque n'est pas encombrée. Ou, comme mercredi, lorsqu'elle a critiqué «les dissensions» et les «désaccords» du parti sur la question européenne qui ont resurgi à l'occasion du Congrès de Versailles. Si ses propos attisent le feu, son absence en revanche resserre les liens ! En son absence, les socialistes se sont réfugiés dans l'abstention. Malgré la consigne de la direction, 143 abstentionnistes socialistes se sont objectivement alliés aux 32 qui ont dit "oui" (dont Jack Lang, Manuel Valls et Robert Badinter), contribuant ainsi (175) à l'adoption de la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne, avec la quasi-unanimité de l'UMP. 121 ont voté 'non' avec Laurent Fabius.
Mais ces commentaires ont agacé ses détracteurs socialistes engagés dans la campagne municipale. À l'instar du député fabiusien Claude Bartolone, pour qui «ce voyage donne l'impression d'être à côté de la réalité : pas vraiment dans la campagne américaine, pas non plus dans la campagne française». Bref, un déplacement à contretemps du rythme du PS, même si la distance n'a pas empêché Royal de faire publier dans Le Monde une tribune contre la politique de Nicolas Sarkozy, ou d'estimer que la décision de revaloriser le minimum vieillesse avait un «parfum électoraliste».
Royal met le PS à feu et à sang
Sa Cynique Majesté Royal se démène comme une diablesse pour prendre de l'épaisseur. Sa stature internationale la préoccupe d'autant plus que sa reconnaissance nationale est contestée jusque dans le parti qu'elle dit sien. Elle déploie de gros efforts pour s'exporter.
C'est ainsi qu'elle s'est faite inviter par des français de Harvard pour donner à croire qu'on l'y attendait. Pourquoi Harvard, université …privée (où ont étudié David Rockefeller et Bill Gates...)? Pour une socialiste, le choix détonne, mais a-t-elle eu le choix? Cette visite est d'ailleurs incohérente à un autre titre.
Celle qui affirme ne pas jouer de sa féminité et nie s'être faite rectifier le visage, mais se pose en mère (pourtant absente) et se plaint d'attaques machistes, c'est celle qui se rend dans une université connue pour être une des plus féministes des USA.
Barack Obama ne la voit même pas ! Sait-il seulement qu'elle existe? L'ex-candidate socialiste à la présidentielle a profité du voyage pour assister au dernier meeting du sénateur métis de Chicago… sans réussir à le rencontrer. Si l'on dément dans son entourage avoir fait une demande d'entretien, nul doute toutefois qu'un cliché avec le prétendant à l'investiture démocrate aurait donné du relief à ce déplacement américain pour rien. Elle rentre encore meurtrie: va-t-elle exposer ses blessures de guerre chez Drücker?
En désespoir de cause, Sa Cynique Majesté Royal tente d'attirer l'attention des médias français. Elle décoche des flèches au-dessus de l'Atlantique sur la Rue de Solférino. Pathétique: il n'y a bientôt que PaSiDupes pour se faire l'écho de ses gesticulations… Ce n'est pourtant pas faute d'avoir distillé les messages à usage hexagonal.
Ainsi, lundi soir, elle a dépeint devant une cinquantaine d'étudiants (comptage de la police?) et quelques enseignants «un PS vieux jeu qui doit cesser de faire de la politique à partir des livres». Il est clair que sa propre bibliothèque n'est pas encombrée. Ou, comme mercredi, lorsqu'elle a critiqué «les dissensions» et les «désaccords» du parti sur la question européenne qui ont resurgi à l'occasion du Congrès de Versailles. Si ses propos attisent le feu, son absence en revanche resserre les liens ! En son absence, les socialistes se sont réfugiés dans l'abstention. Malgré la consigne de la direction, 143 abstentionnistes socialistes se sont objectivement alliés aux 32 qui ont dit "oui" (dont Jack Lang, Manuel Valls et Robert Badinter), contribuant ainsi (175) à l'adoption de la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne, avec la quasi-unanimité de l'UMP. 121 ont voté 'non' avec Laurent Fabius.
Mais ces commentaires ont agacé ses détracteurs socialistes engagés dans la campagne municipale. À l'instar du député fabiusien Claude Bartolone, pour qui «ce voyage donne l'impression d'être à côté de la réalité : pas vraiment dans la campagne américaine, pas non plus dans la campagne française». Bref, un déplacement à contretemps du rythme du PS, même si la distance n'a pas empêché Royal de faire publier dans Le Monde une tribune contre la politique de Nicolas Sarkozy, ou d'estimer que la décision de revaloriser le minimum vieillesse avait un «parfum électoraliste».
Cette stratégie à la marge du parti commence d'ailleurs à agacer jusqu'à ses plus anciens soutiens. Comme Pierre Mauroy, qui a récemment pris ses distances avec elle. «Aujourd'hui, je me tiens deux pas en arrière», a-t-il indiqué dans un entretien au JDD, en estimant par ailleurs qu'il n'est «pas nécessaire qu'elle soit candidate» au poste de premier secrétaire. Explication du député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis : «Cela traduit l'opinion de 99 % des grands responsables du parti qui ne veulent pas d'un affrontement Royal-Delanoë.»
Royal ne parvient pas à chasser le naturel: elle est son pire ennemi! A vouloir se démarquer constamment et à faire la leçon pour exister, non seulement elle creuse un fossé un nombre grandissant de ses pairs, éléphants et barons, mais elle creuse son trou.
Après avoir assisté au meeting de Barack Obama, qui affronte Hillary Clinton pour la primaire démocrate, la présidente de la Région Poitou-Charentes a cru bon de porter un jugement éclairé sur la lutte Obama-Clinton, mais n'a réussi qu'à révéler ses craintes sur sa situation personnelle. «Il ne faudrait pas que, dans le camp démocrate, les choses se durcissent et qu'ils s'affaiblissent l'un contre l'autre», a-t-elle indiqué sur France Info. Difficile de ne pas y voir une allusion à la situation du PS, passée ou à venir. Elle semble consciente qu'elle récoltera ce qu'elle aura semé, mais ne peut contrôler ses pulsions suicidaires d'agressivité.
La candidate socialiste malencontreuse remue le couteau dans la plaie tout en s'affirmant debout et libérée. Pourtant, elle ne s'est pas encore déclarée équilibrée… Sa Cynique Majesté Royal a donc poursuivi sa thérapie auprès des étudiants de Harvard: qui en effet l'écouterait encore dans l'hexagone? Revenant encore et toujours sur ses illusions perdues de la primaire socialiste pour la présidentielle de 2007, Royal s'est encore plainte du «manque de discipline et d'unité du parti alors que, a-t-elle pleurniché, j'avais été désignée (candidate) par 60 % dès le premier tour». Une victoire alors acquise grâce aux militants socialistes ( à 20 balles -ou euros- comme on voudra) sur qui elle compte à nouveau s'appuyer pour s'emparer du parti.
Elle confirme ce qui l'arrangerait, en rêve: à défaut de convaincre ses collègues, rouler les militants dans la farine. «Pour redevenir attractif, le PS doit se démocratiser, consulter régulièrement les adhérents, mais aussi les sympathisants», a-t-elle indiqué durant une conférence sur le thème «Refonder la gauche européenne». Et les sans-papiers?
Après avoir assisté au meeting de Barack Obama, qui affronte Hillary Clinton pour la primaire démocrate, la présidente de la Région Poitou-Charentes a cru bon de porter un jugement éclairé sur la lutte Obama-Clinton, mais n'a réussi qu'à révéler ses craintes sur sa situation personnelle. «Il ne faudrait pas que, dans le camp démocrate, les choses se durcissent et qu'ils s'affaiblissent l'un contre l'autre», a-t-elle indiqué sur France Info. Difficile de ne pas y voir une allusion à la situation du PS, passée ou à venir. Elle semble consciente qu'elle récoltera ce qu'elle aura semé, mais ne peut contrôler ses pulsions suicidaires d'agressivité.
La candidate socialiste malencontreuse remue le couteau dans la plaie tout en s'affirmant debout et libérée. Pourtant, elle ne s'est pas encore déclarée équilibrée… Sa Cynique Majesté Royal a donc poursuivi sa thérapie auprès des étudiants de Harvard: qui en effet l'écouterait encore dans l'hexagone? Revenant encore et toujours sur ses illusions perdues de la primaire socialiste pour la présidentielle de 2007, Royal s'est encore plainte du «manque de discipline et d'unité du parti alors que, a-t-elle pleurniché, j'avais été désignée (candidate) par 60 % dès le premier tour». Une victoire alors acquise grâce aux militants socialistes ( à 20 balles -ou euros- comme on voudra) sur qui elle compte à nouveau s'appuyer pour s'emparer du parti.
Elle confirme ce qui l'arrangerait, en rêve: à défaut de convaincre ses collègues, rouler les militants dans la farine. «Pour redevenir attractif, le PS doit se démocratiser, consulter régulièrement les adhérents, mais aussi les sympathisants», a-t-elle indiqué durant une conférence sur le thème «Refonder la gauche européenne». Et les sans-papiers?
Que la gauche française en prenne bonne note, l'entourage Royal assure que, bien que confidentiel, son séjour à Harvard, «c'était un séjour de travail, d'approfondissement et de confrontation d'idées». Plutôt rassurant; mais est-ce crédible? Elle est revenue chargée de nouvelles fiches, en anglais. L'ensemble des interventions de l'araignée Royal seront traduites et mises à disposition des militants -et de ceux qui ne sont pas bilingues comme elle- sur son site cloné qui encombre la toile. Privés de discours, les éléphants?
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