"La révolution est en route", s’est exclamé Jean-Louis Borloo à la mi-juin 2009, alors que onze projets de véhicules "décarbonés" étaient présentés jeudi 18 dans la cour du ministère de l'Ecologie et du Développement durable.
Objectif du ministère
Proposer aux Français une offre diversifiée de voitures peu émettrices de CO2 dès 2011 pour que 15% des achats de voitures concernent des véhicules décarbonés "d’ici deux ans et demi à trois ans".
L’idée simple, c’est qu'il y ait de manière standardisée, industrialisée, à un prix normal, autant de voitures différentes électriques ou presque électriques que les Français le souhaitent ».
Le financement
Le gouvernement se donne les moyens : "un gros milliard d’euros" au développement des véhicules décarbonées (électriques et hybrides). 450 millions d’euros sur quatre ans sont octroyés par les fonds démonstrateurs de l’Ademe (mis en place en 2008), 200 à 250 millions par l’Agence nationale de recherche, et 200 millions sur trois ans par le programme Prédit.
En investissant dans le développement des voitures "décarbonées", Jean-Louis Borloo veut faire de la France un leader mondial dans le secteur : "La France a tout ce qu'il faut pour assumer le leadership, a-t-il insisté : les capacités de recherche, les constructeurs, la volonté populaire. On va gagner la bataille de la voiture décarbonée."
Les acteurs
« La France a tout ce qu’il faut pour assumer le leadership : les capacités de recherche, les constructeurs, la volonté populaire. On va gagner la bataille de la voiture décarbonée », a assuré Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie .
Pour « gagner la bataille », l’Etat mobilise de grands constructeurs et équipementiers. Des grands constructeurs et équipementiers – Michelin, PSA, Renault, Toyota – sont impliqués dans les recherches, mais également de plus petits, comme Heuliez ou Aixam. Sont également partenaires le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), EDF ou l'Institut français du pétrole (IFP).
Les recherches
Les recherches concernent aussi bien les véhicules que les équipements : voitures équipées de petits moteurs électriques intégrés aux roues, autobus électrique se rechargeant directement sur les abribus, ou encore flottes expérimentales de véhicules hybrides rechargeables. Une diversité annonciatrice de l’avenir de la voiture, selon la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno : "on n'aura plus un véhicule type, mais plein de véhicules différents" selon les usages.
L’Etat va montrer l’exemple
Pour prouver que « la révolution est en route », même au plus haut sommet de l’Etat, le gouvernement a prévu un programme d’achats publics de 100 000 véhicules décarbonés dans les quatre ans à venir. Pour les véhicules électriques, 5 millions de bornes de recharges seront également installés sur tout le territoire en trois ans (5 à 600 000 en 2010).
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