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vendredi 12 juin 2020

Manifestation pour Adama: des violences annoncées à Paris

Le préfet fait fermer les commerces sur le passage des activistes indigénistes 

Interdite en zone orange de Covid19, une manifestation raciste de l'ultra-gauche pour Adama Traoré pénalise les commerçants déjà éprouvés par l'épidémie

Alors que le gouvernement français tente de relancer l'activité économique, une manifestation à risques anti-républicaine est maintenue ce samedi à Paris.
Le préfet de police de Paris, Didier Lallement - au gabarit de policier violent - avoue son impuissance : plutôt que d'empêcher les activistes de nuire au pays, il a demandé que les commerces, bars et restaurants soient fermés samedi après-midi à Paris sur le trajet de la manifestation d'agitation politicienne - avec la participation de Mélenchon - pour Adama Traoré organisée par le comité Justice pour Adama
Dans un communiqué vendredi, le préfet de police a rappelé qu’en raison de l’état d’urgence sanitaire les rassemblements de plus de 10 personnes n’étaient pas autorisés. 

Inaudible dans la petite musique médiatique de propagande et pour parer à d’éventuels débordements lors de cette manifestation qui n'est ni autorisée, ni interdite et qui n'a fait l'objet d'aucune concertation, le préfet et son patron Castaner ont baissé le pantalon : Lallement a demandé "aux commerces, débits de boissons et restaurants situés de la place de la République à celle de l’Opéra et dans certaines rues adjacentes de fermer samedi après-midi". 
Dès demain, le prix du "petit noir" va grimper...

A leurs frais, les commerçants menacés devront prendre des dispositions de sécurisation

"Ils devront mettre en place des moyens de protection contre les dégradations et fermer les terrasses et étalages qui devront être vidés de tout mobilier pouvant servir de projectile ou d’arme par destination", a-t-il ajouté.
 
Le préfet a en outre adressé une réquisition à la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour sécuriser les chantiers publics sur le trajet du cortège. 

Le 2 juin à Paris, le comité anti-flics de la famille Traoré avait déjà appelé à manifester devant le tribunal judiciaire, réunissant 20.000 personnes contre "les violences policières" et le "racisme" décrété "systémique" dans les rangs des forces de l’ordre.

Les gardiens de la paix parisiens vont-ils protéger contre eux-mêmes  les activistes qui manifestent contre la police ?
 

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