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lundi 8 juin 2020

Les anti-flics font trembler Macron des genoux: il envoie Castaner au contact des anti-racistes racisés

Macron fronce le sourcil, mais ne parle, ni n'agit

Le ministre de l'Intérieur doit prendre la parole lundi 8 juin

Violences et police : Emmanuel Macron somme Christophe Castaner d'accélérer
Comment peut-on être autant dans le paraître ?

Macron "prend de la distance" après plusieurs journées marquées par des actions anti-flics de l'ultra gauche qui accuse de violence les policiers professionnels confrontés à des actes de délinquance sans limites face au défenseurs de l'ordre républicain, victimes de la haine raciste anti-Blancs. Inspirés par les troubles raciaux aux Etats-Unis, les révolutionnaires racisés accusent la police de racisme.

Appelé à rompre son silence et à prendre position après un week-end de manifestations contre le racisme et les violences policières, Macron n'a rien trouvé de mieux que de se défiler : conscient des limites de ses prêches édifiants aux intonations douce-heureuses, il a demandé au gouvernement "d'accélérer" l'élaboration de ses propositions pour améliorer la déontologie des forces de l'ordre. En revanche, l'ex-socialiste ne semble envisager aucune mesure nouvelle pour contenir les révolutionnaires à l'oeuvre dans les rassemblements (interdits !)  de dénigrement des Blancs. 

Selon la présidence, Macron aurait eu à ce sujet une conversation, dimanche, avec le premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, alors que l'onde de choc provoquée par la mort de George Floyd aux Etats-Unis a continué de se propager artificiellement samedi en France où plus de 23.000 manifestants, selon le ministère de l'Intérieur, ont accusé les policiers de violences et réclamé "justice pour tous".

L'occupant de l'Elysée a enjoint au chef du gouvernement et aux ministres concernés de mettre les différents sujets sur la tablela déontologie policière, mais aussi la politique de la ville et le racisme. 
Il a aussi demandé à la garde des Sceaux Nicole Belloubet de s'immiscer dans l'affaire sans fin du décès en 2016 d'Adama Traoré, un Noir de 24 ans - membre d'une fratrie de 17 enfants nés en France d'un Malien polygame et de plusieurs mères différentes  - qui avait joué les justiciers lors d'une interpellation.

L'affaire de la "boucle Whatsapp"

Macron a demandé au ministre apparent de l'Intérieur, Christophe Castaner, d'agir dans l'urgence sous la pression des événements et de donner satisfaction aux fauteurs de trouble révolutionnaires contre les fonctionnaires de l'Etat.  Depuis cinq mois que, sous la pression précédente des Gilets Jaunes, le gouvernement "travaille" sur le sujet, pour "améliorer la déontologie" des forces de l'ordre, non seulement rien n'a bougé, mais le dossier a pris de l'ampleur avec ces nouveaux griefs de racisme qui ont rencontré l'approbation de Mélenchon, La France insoumise, à l'extrême gauche de l'échiquier politique . 

Selon l'Elysée, son occupant a également demandé au patron de la place Beauvau - comprendre Laurent Nuñez, "de faire le point sur les mesures envisagées après l'affaire de la boucle WhatsApp" et des propos racistes tenus par des policiers sur les réseaux sociaux, notamment un compte Facebook privé. "Le président de la République a souhaité qu'on puisse accélérer sur ces choses pour donner à la police les mots d'ordre qu'il faut pour que ce qui peut parfois paraître constituer des dérapages ne se produisent pas", a indiqué le ministre chargé des relations avec le Parlement, l'insignifiant Marc Fesneau.

Selon l'Elysée, Macron s'est également entretenu avec le ministre de la Ville, auprès de Sébastien Lecornu, protecteur de Benalla, Julien Denormandie, figure triste de 39 ans et autre pleutre vivant à genoux aux pieds du président, sur les dossiers concernant le racisme, les quartiers et la politique de la ville.
Comme à chaque fois qu'il est dépassé par les événements et que ses ministres manquent d'envergure, Macron a consulté des élus, des représentants d'associations et des personnalités impliqués dans la politique de la ville.

Interrogé sur une éventuelle prise de parole du chef de l'Etat réclamée par l'ensemble des acteurs politiques responsables, sur l'épineux sujet, Marc Fesneau a eu cette réponse improbable qui marquera les annales de la langue de bois et de la nullité politique: "le président s'exprimera s'il entend le faire et s'il lui paraît nécessaire de faire"... Du Sibeth Ndiaye ! La contamination s'étend...

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