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lundi 8 juin 2020

Corruption à l’IAAF : Mohammed VI, inquiet du procès qui s'ouvre à Paris  

La Justice française a attendu la fin du ramadan... par crainte d'accusations de racisme et islamophobie ?

Le roi Mohammed VI est très impliqué dans le procès de l’IAAF qui s'ouvre, ce lundi 8 juin 2020 à Paris

La princesse Lalla Meryem récite des prières
de la veillée funèbre au roi Hassan II

Cette affaire de corruption, dans laquelle son nom a été cité, a des répercussions sur l’athlétisme mondial.

Présumé innocent, le Sénégalais Lamine Diack est soupçonné d’avoir étouffé une affaire de dopage d’athlètes russes, moyennant la forte somme de 3,4 millions d’euros
Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, International Association of Athletics Federations (organisation internationale), fera face au juge français, ce lundi 8 juin 2020, pour répondre des accusations de "corruption", "blanchiment en bande organisée" et "abus de confiance". L’ancien président risque jusqu’à 10 ans de prison pour les faits qui lui sont reprochés.
Au centre de cette affaire, son fils, Papa Massata Diack, patron de l’agence marketing basée à Dakar au Sénégal, Pamodzi, qui aurait, à travers sa structure, perçu des sommes faramineuses en guise de rémunération à des soi-disant prestations.
Ce dernier, lui aussi poursuivi par la justice française, bénéficie de la couverture du Sénégal qui refuse de l’extrader, malgré la demande insistante du juge français. De même, les avocats de Diack-fils, et même certains conseils de son père, risquent de ne pas assister au procès, du fait notamment des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus qui a conduit à la fermeture des frontières. Situation qui n'a pas empêché le juge français d'ouvrir le procès, lequel pourrait d’ailleurs déboucher sur un renvoi...

Le Maroc est au coeur du procès

Le palais de Mohammed VI à Rabat a été cité. 
Pour
une montre Cartier, acquise par Papa Massata Diack, avec le pactole empoché durant les transactions en lien avec les cas de dopage d’athlètes russes, et que porterait au bras d’une des nièces du souverain. Certains n'hésitent pas à citer le nom de Lalla Soukaïna, qui n’est autre que la fille de la sœur de Mohammed VI, Lalla Meryem, princesse royale marocaine de 57 ans.

Au royaume chérifien, comme ailleurs, il est difficile de comprendre que le  membre d'une famille au pouvoir puisse accepter un tel cadeau, non pas symbolique mais de luxe, provenant d’un individu habitant un pays en voie de développement comme le Sénégal, pays de naissance de Sibeth Ndiaye, rongé (le pays) par la pauvreté.  

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