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jeudi 4 juin 2020

Chloroquine: trois auteurs de l'étude assassine du Lancet avouent leurs erreurs

Et le quatrième "assume" ? Tous coupables, mais pas responsables !


Le préjudice causé est énorme et ils restent impunis...

L'étude publiée sous l'autorité de la revue The Lancet accréditait les soupçons de dangerosité de la chloroquine lancés par les "savants" français. 
Elle avait provoqué une contestation indignée du professeur Didier Raoult qui prescrit l'hydroxychloroquine en bi-thérapie et qui révéla des anomalies de méthodologie dans l'étude assassine du quarteron de pontes de la médecine.
 
Cette étude clamait avoir compilé et analysé, en un temps record, 96 032 dossiers de patients Covid +, que la bande des quatre ne connaissait évidemment pas,  en provenance de 671 hôpitaux différents sur les six continents
Elle concluait à une surmortalité de 30% chez les patients traités à l'hydroxychloroquine, ce qui avait amené l'OMS et plusieurs pays  - dont la France - à suspendre leurs essais utilisant cette molécule défendue par le professeur Raoult.
A sa suite, une lettre ouverte au rédacteur en chef du Lancet mit en évidence les incohérences qui avaient échappées au Lancet dans les données de l'étude. Ces données ont été récoltées par Surgisphère, la société d'un des co-auteurs de l'article. Elles avaient déjà servi de base à d'autres articles, dans lesquels les mêmes anomalies statistiques sont visibles.
Aujourd'hui, le milieu scientifique et la presse assurent que la publication de l'étude dans "The Lancet", le 22 mai, avait déclenché un tollé au sein de la communauté scientifique, à propos de la méthode utilisée. La vérité est toute autre: les sociétés savantes de mandarins - jaloux de leur autorité et de leur ascendant sur le pouvoir politique - s'étaient rangés aux côtés des détracteurs.
"L’efficacité contre le Covid-19 de l’hydroxychloroquine prescrite par le professeur Didier Raoult n’est pas prouvée," écrivait Libération. Une récente étude de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l’assurance maladie semble indiquer que les personnes privilégiées sont surreprésentées parmi les nouveaux patients qui ont reçu le traitement, mais il y a surtout beaucoup de choses qu’elle ne dit pas," poursuivait le quotidien français, dans sa rubrique de justiciers 'CheckNews;.
The Lancet s'était alors résignée à alerter ses lecteurs "sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à son attention"! Un audit indépendant a été lancé sur les données, mais Surgisphère n'a pas donné accès aux données brutes, au prétexte de confidentialité. 
Cette impossibilité de vérifier la véracité des données conduit les auteurs à demander la rétractation de leur étude, ce qui est une honte absolue dans une carrière scientifique.


Les quatre mandarins de l'étude controversée publiée sous l'autorité de la revue "scientifique" The Lancet ont tout bonnement demandé la retrait de l'article, a annoncé la revue The Lancet, ce jeudi soir, 4 juin 2020.
En clair, leur article paraîtra sur le site avec le bandeau "rétracté" et ses résultats sont considérés comme nuls et non avenus. La raison ? 
"Nous ne pouvons plus garantir la véracité des principales sources de données", affirment-ils.
Et le tour est joué !


Eric Verhaeghe nous présente non seulement le quatrième larron, patron de la société qui les a collectées, mais aussi ses trois complices 

"L’étude, menée aux Etats-Unis, est signée par quatre noms : Mandeep Mehra, Sapan S. Desai, Frank Ruschitzka et Amit Patel. L’étude du curriculum vitae de chacun des signataires de l’étude en dit long sur l’objectivité de leurs résultats.

Mandeep Mehra anime des conférences pour Gilead…

On se souvient de la rivalité, évoquée dans ces colonnes, entre Gilead, producteur de l’infortuné Remdesivir qui peine à prouver son efficacité contre le coronavirus malgré des investissements colossaux, et l’hydroxychloroquine, pauvre petit médicament minable, inventé il y a 70 ans, et qui n’est aussi hype que les élites parisiennes le voudraient. Il se trouve que l’étude qui démolit l’hydroxychloroquine a été pilotée par Mandeep Mehra, qui a donné une interview dans France-Soir. Le quotidien français se sent obligé de préciser que l’intéressé a tout de même, début avril, animé une conférence organisée par Gilead. Non ? Vraiment…

Ce doit être une coïncidence… d’ailleurs, l’intéressé indique qu’il n’y aucun conflit d’intérêt dans cette affaire. Comment ne pas le croire !

« Mandeep Mehra a déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêt avec les laboratoires et que cette étude a été financeé sur les fonds de dotation propres de chaire de professeur. Il a participé à une conférence sponsorisée par Gilead début Avril 2020 dans le cadre du Covid-19″– France Soir

Il se trouve quand même que les coïncidences ne s’arrêtent pas là (et nous sommes sans doute loin de l’exhaustivité sur ce chapitre…). Selon son parcours renseigné sur Linkedin, Mehra dirige le centre de cardiologie de l’hôpital de Brigham (à Boston), qui a testé le Remdesivir à grand renfort de publicité. Voilà donc un médecin qui travaille main dans la main avec Gilead, rival des remèdes de Raoult, qui produit une étude pour dire que Raoult est un charlatan…

Comment imaginer qu’il pourrait y avait un conflit d’intérêt nuisant à l’objectivité scientifique dans cette histoire ?

Mandeep Mehra a déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêt avec les laboratoires et que cette étude a été financeé sur les fonds de dotation propres de chaire de professeur. Il a participé à une conférence sponsorisée par Gilead début Avril 2020 dans le cadre du

Sapan S Desai, le marchand de tests pour coronavirus…

Autre auteur particulièrement objectif dans cette étude, Sapan S. Desai, dont les coordonnées professionnelles sont données par Business Wire (encore un autre acte d’intense investigation qui n’était manifestement pas à la portée de la presse française, toujours prête à donner des leçons de déontologie à la terre entière). Et que découvre-t-on ? Que Sapan Desai est à la tête d’une entreprise de santé appelée Surgisphere, qui produit des tests pour dépister le coronavirus…

Là encore, il faudrait fameusement gonflé pour imaginer qu’un gars à la tête d’une entreprise qui entend dépister le coronavirus à grande échelle voudrait décourager un produit prévenant cette maladie au moyen d’arguments que personne ne va vérifier…

Frank Ruschitzka, le vieux compagnon de route de Gilead

Les liens de Frank Ruschitzka, le très discret cardiologue de Zurich, avec Gilead, sont moins facilement apparents. On notera que le centre de cardiologie de Zurich, où il opère, a testé, en 2010 le Darusentan, produit par Gilead. Cette collaboration ne s’est pas arrêtée là. Gilead semble être un financier régulier de l’université de Zurich, comme l’indique un article scientifique de 2019 sur le SIDA, publié dans la prestigieuse revue Nature.

Ceci ne signifie pas que Ruschitzka ait sciemment menti dans une étude. Mais on notera simplement qu’il appartient à une entité subventionnée par Gilead, en lutte ouverte contre l’hydroxychloroquine, et qu’il n’est pas le seul à pouvoir être suspecté de conflit d’intérêt dans l’article publié par The Lancet.

Amit Patel, l’inconnu de l’Utah… qui milite pour Merck

Enfin, le quatrième signataire de l’étude est un peu connu praticien de Nashville, Amit Patel, qui vient de signer une étude sur l’efficacité d’un médicament produit par Merck, l’Ivermectine, dans la lutte contre le coronavirus. Voilà qui ne ressemble pas, non plus, à un conflit d’intérêt !

On remarquera que l’intéressé a écrit, sur le réseau social Reddit, un post tout à fait éloquent sur le sujet : « It is sold under the brand name Stromectol, and produced by Merck. Merck’s stock traded SIDEWAYS yesterday. Remember how Gilead stock shot up over 15% overnight off of a RUMOR?? This has strong evidence to do more than just maybe work, and it’s not harsh on the system like an antiviral or choloroquinine. » (Il est vendu sous la marque Stromectol, et produit par Merck. Les actions Merck ont peu bougé hier. Souvenez-vous comment l’action Gilead a fait un bond de 15% hier sur la foi d’une rumeur. Il y a pourtant une évidence d’efficacité plus solide qu’un simple peut-être).

Autrement dit, Amit Patel n’est pas simplement un chercheur qui cherche, c’est aussi un chercheur qui investit en bourse, fait des calculs sur les cours, et roule pour ceux de Merck…

Au royaume des conflits d’intérêt…

Tous ces éléments, redisons-le, ne prouvent pas que l’hydroxychloroquine, commandée par précaution par l’armée française (signe qu’elle n’était pas si dangereuse), fonctionne. Ils ne prouvent pas non plus que l’étude publiée par The Lancet est fausse. Ils prouvent simplement que, dans cette affaire, il faut arrêter la pensée binaire et manichéenne qui domine nos élites décadentes, selon laquelle il y aurait la vérité d’un côté (celle qu’elle détient), et l’erreur de l’autre (professée par des Marseillais aux cheveux longs), sans nuance et sans calcul d’intérêt. Sur le fond, l’étude publiée par The Lancet est rédigée par des chercheurs qui sont dans un monde réel, et leur prise de parole ne peut être entendue en dehors de cette réalité, faite d’intérêts et d’influences économiques.

Il est donc urgent d’attendre et de ne prendre position ni pour l’un ni pour l’autre.

Peu après la parution de l’étude, j’ai reçu un mail rageur et vengeur d’un camarade de promotion de l’ENA qui travaille à la représentation française auprès de l’Union, à Bruxelles, dont le manichéisme simpliste m’étonne, qui jubilait devant les « blaireaux » français que Lancet venait, selon lui, d’enfoncer. Il me paraît qu’il vaut mieux, loin de ce mépris social complètement crétin, faire preuve d’intelligence face à cette étude et noter que, dans tous les cas, il est plus rentable de ne fermer aucune porte à l’expérimentation. Car le tâtonnement fait partie de la démarche scientifique, et certainement pas la mise à l’index comme Didier Raoult en a été l’objet pour des raisons d’étiquette aristocratique et non de vérité scientifique." (Eric Verhaeghe, avec l’aimable autorisation du Courrier des Stratèges)


1 commentaire:

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