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dimanche 21 juin 2020

Bar arabe "interdit aux femmes": quatre de France Télévisions mis en examen

David Pujadas et Delphine Ernotte mis en examen avec deux autres

Les femmes sont "indésirables" dans un bar de Sevran, commune de Seine-Saint-Denis 


Un reportage du journal de 20 heures de France 2 diffusé fin 2016 devait complaire aux féministes, mais il a outragé la communauté concernée de cette commune de Seine-Saint-Denis perfusée par les aides versées par le contribuable à l'appel de gouvernements  tombés dans le panneau d'une zone de non-droit qui leur fait payer la "paix sociale" à fonds perdus et un département tout sauf "abandonné de la République" et des travailleurs imposables.

David Pujadas sur le plateau du journal de 20 heures de France 2

"Des terrasses de café, des rues, elles ont un point commun: les femmes semblent effacées. Dans certains quartiers populaires, les hommes occupent les lieux et les femmes subissent." Trois ans après ce reportage féministe de soutien aux femmes soumises, décrites comme "indésirables" mais qui acceptent d'être exclues de tel ou tel, comme celui de Sevran, le patron du Jockey Club, Amar Salhi, a déposé une plainte pour diffamation en raison de la race et de l’origine.

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La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, le présentateur du journal du service public le plus suivi, David Pujadas, la journaliste auteurE du reportage Caroline Sinz, et la militante Nadia Remadna, qui avait filmé en caméra cachée des clients de son établissement. Une action qu'elle a menée en France, ce qu'elle ne pourrait s'autoriser dans un pays du Maghreb comme celui de ses origines, l'Algérie.

Cette militante sexagénaire franco-algérienneest travailleuse sociale et militante associative. Elle est la fondatrice en 2014 de La brigade des mères. Le Parisien a consacré un article entier à cette "mère qui fait trembler les maires de banlieue", car la peur s'est en effet abattue sur certaines quartiers "sensibles". Le service dit public de télévision a donc cédé à la peur de "la bête noire des élus de banlieue qu'elle accuse de faire le lit du terrorisme, pour préserver la paix sociale."
"Nous, les Français, on va devoir apprendre à vivre avec la peur, comme les Algériens au temps de la guerre civile, annonçait-elle le 2 avril, il y a quatre ans. Si on aime la France autant qu'on le dit, il faut qu'on se lève tous", lança cette grande femme de 52 ans aux longs cheveux noirs défaits. Ce jour-là, alors que la capitale belge est frappée au coeur par un double attentat, cette mère divorcée de quatre enfants était invitée par l'Observatoire de la laïcité de Saint-Denis pour parler de son livre;" Voilà pour la contextualisation...

Huit mois plus tard, le 7 décembre 2016, France 2 avait diffusé le reportage de deux militantes féministes de cette 'Brigade des mères'. Du travail tout fait, mais sur lequel la chaîne ne semble pas avoir eu la maîtrise d'oeuvre. Elles avaient pourtant eu droit au journal de 20 heures, Ernotte pensant satisfaire les Français secoués par les attentats islamistes et aussi les féministes, d'une pierre deux coups. 

Les deux partisanes avaient carte blanche pour s’infiltrer dans ce bar-PMU, espionnes avec au poing une "caméra cachée", appréciée des milieux activistes de tout poil, beaucoup moins des démocrates, pour dénoncer les lieux publics où les femmes seraient "indésirables", selon elles, comme les Blancs dans les réunions ouvertement "non-mixtes" d'indigénistes. 
"Dans ce café il n’y a pas de mixité", "on est à Sevran, on n’est pas à Paris (..). Ici, c’est une mentalité différente, c’est comme au bled", leur assènent des clients. 
"Aller dans un bar, ici, c’est braver un interdit pour une femme»", assène le commentaire en voix off.

Très vite, le sujet agite les réseaux sociaux squattés par les écolos et la diversité, avec le succès qu'on constate dans les rues des grandes villes sous la menace des ayatollahs verts aux municipales, tels Bordeaux ou Marseille, rues occupées par les enfants de réfugiés, du  "regroupement familial" et du "droit du sol".

Certains illégaux ou bi-nationaux érigent ce bar de Sevran en symbole de la mainmise supposée des islamistes sur les banlieues. Les caméras du monde entier se succèdent devant ce café français supposément "interdit" aux femmes, selon la thèse des féministes laïques. Dans les semaines qui suivent, plusieurs media organisent la contre-offensive, publiant aussitôt des contre-enquêtes montrant que les femmes ne sont pas plus bannies du Jockey Club que les jeux d’argent ou l’alcool. 

En février 2018, lors d’une audition devant la commission "image des quartiers" au Ministère de la Cohésion des Territoires, Hervé Brusini, directeur en charge du numérique et de la diversité à France Télévisions, a reconnu un "bug". "Un problème s’est manifestement posé avec ce reportage," raconte-t-il pour la galerie...  
Il a également évoqué une "erreur", soit une conjonction malheureuse de dysfonctionnements... Un an avant, la direction de la chaîne avait indiqué que les "règles déontologiques journalistiques [avaient] été respectées pour ce reportage". Saisi par les téléspectateurs et un sénateur, le CSA avait couvert, déclarant n’avoir "pas relevé de manquement de la chaîne". 

Le patron, Amar Salhi, qui a fini par fermer son établissement, espère pouvoir "retrouver son honneur"avec ce procès, dont la date n’a pas encore été fixée"Ça a été affreux. Ça a changé ma vie, j’ai perdu beaucoup de choses. Ils m’ont assassiné", a déclaré l’homme de 62 ans. 
Pour Me Farid Bouzidi, son avocat, ce reportage est "une supercherie", "un reportage en caméra caché pour dénoncer des faits que l’on savait faux". "La journaliste de France 2 n’est jamais allée sur place", a-t-il dénoncé. 
Le groupe France Télévisions a indiqué ne "pas faire de commentaires car la procédure est en cours".

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