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mercredi 24 juin 2020

Terrorisme indigéniste: la statue de Colbert vandalisée devant le Parlement

Des révisionnistes racisés sans entraves en France

Des manifestants indigénistes avaient appelé à cibler la statue de ce ministre de Louis XIV, le 6 juin, lors de la manifestation en mémoire d’Adama Traoré. 

Les anathèmes de ces justiciers manichéens de l'Histoire sont réducteurs: ils ignorent ce que Colbert a réalisé qui les a fait venir ou rester en France.
 


Ils stigmatisent celui qui a eu l'initiative du Code noir, au XVIIe siècle (1685), et a légiféré sur l’esclavage, au temps des colonies des grandes puissances européennes.

Un agent de la Mairie de Paris nettoie, ci-dessus, aux frais du contribuable, la statue de Jean-Baptiste Colbert, ministre royal du XVIIe siècle, principal auteur du Code noir régissant la vie des esclaves noirs dans les colonies d’outre-mer de la France, à Paris, le mardi 23 juin 2020.
 
Un acte hostile à la nation : la statue est située devant le Parlement français.
Elle a été recouverte de graffitis, mardi, dans le cadre d’une campagne de la gauche française, récupératrice d'un mouvement de lutte contre le racisme au USA, pays d'apartheid, visant à démolir les monuments des personnages historiques liés à l’esclavagisme ou au colonialisme. 

La statue de Colbert devant l’Assemblée nationale a ainsi été en partie recouverte  de peinture rouge, au torse et aux jambes et d’une inscription "Négrophobie d’Etat", illustration de la responsabilité des anti-racistes racisés qui s'en prennent aussi bien aux policiers, qu'ils soient blancs ou noirs.  Leur mouvement est clairement manipulé par la gauche, radicale ou ultra.

Une vidéo postée sur Twitter par la 'Brigade antinégrophobie' montre l’auteur du tag pendant son interpellation par les gendarmes. Martyr de la cause, il répète ce qu'on lui a mis dans le crâne: "Ce qui est interdit, c’est le racisme. Cet homme-là [Colbert] fait l’apologie de la négrophobie." 

Le 6 juin, lors de la manifestation en mémoire d’Adama Traoré, des manifestants voulaient déjà déboulonner la statue  de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, principal auteur en 1685 du Code noir, qui régissait l’esclavage dans les colonies françaises. 
Jean-Marc Ayrault, actuel président socialiste de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, a demandé, dans une tribune au Mondede rebaptiser une salle Colbert à l’Assemblée nationale, ainsi qu’un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre.
Ayrault est ainsi de ces faux-culs dans le "sens de l'Histoire": il a été maire de Nantes et sa bonne ville a fait fortune dans la traite négrière qui, de la fin du XVIIe au début du XXe siècle, a fait le commerce d'esclaves noirs d'Afrique - souvent vendus par des chefs de tribu noire eux-mêmes - pour exploiter les possessions françaises en Amérique, principalement aux Antilles. 
Nantes se place en première position des ports négriers français pour l'ensemble de la période concernée. La ville est le dernier grand centre du commerce des esclaves en France, puisqu'il y est pratiqué jusqu'en 1831, année de promulgation de la loi interdisant la traite négrière.
 
Statues au centre d’une polémique mémorielle 

A l'imitation des manifestations antiracistes consécutives à la rebellion et la mort de George Floyd contre les forces de l'ordre américaines, la gauche écartée du pouvoir est l'instigatrice de l'attaque de monuments et statues liés à l’histoire coloniale française ou à la traite négrière se retrouvent à nouveau au centre d’une agitation mémorielle. 

Le piédestal de la statue du vainqueur des Prussiens, le général Faidherbe, en plein centre de Lille, a été sali en plein centre de Lille, dimanche des mots "colon " et "assassin" gribouillés en rouge, en lien avec la  manifestation de la veille pour réclamer son retrait de l’espace public.
 
Un buste de Charles de Gaulle a été vandalisé à Hautmont (Nord) avec le mot "esclavagiste" écrit à la peinture rouge, a rapporté le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, sur Twitter. C'était au moment de la commémoration de l'Appel du 18-Juin qui lança la riposte à l'envahisseur nazi : les décolonisateurs savent-ils ce qu'ils font ?
 
Macron y a opposé la force des mots, du ton et des grimaces, promettant le 14 juin, lors d’une allocation, qu’il sera "intraitable face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations", mais que "ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé". " La République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. La République ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires", a-t-il déclaré.
Parler pour ne rien dire, il sait, mais dire et agir, il n'a plus le temps d'apprendre.

Des Blancs vertueux ont tendu le bâton pour se faire battre 

Le 21 novembre 2019, sur Twitter, réseau social qu'il critique par ailleurs, le journaliste Jean-Michel Aphatie s’était offusqué de l’existence d’une avenue Bugeaud à Paris.
Les habitants de l'avenue n'ont-ils pas leur mot à dire ?
Un internaute en profite alors pour dénoncer l'existence d'une rue Bugeaud aussi à Lyon.
Le général Thomas Robert Bugeaud a en effet participé à la conquête de l'Algérie par la France entre 1832 et 1871. Dans les années 1840, il avait mis en place une "politique de la terre brûlée" avec des colonnes militaires mobiles, des "enfumades" (des feux pour asphyxier des personnes opposants réfugiées dans une grotte), des razzias (terme arabe rappelant, si on veut bien, que la pratique n'a pas été inventée par le maréchal) et des regroupements de populations. 
La plaque commémorant les accords d'Evian ne sera pas souillée 

En 2015, le maire que les électeurs de Béziers se sont choisi pour redresser la ville, Robert Ménard, irrite les battus quand il décide de changer le nom de la rue du 19 mars 1962, date des accords d’Evian qui mettaient fin aux événements d’Algérie. À la place, la rue prend le nom d’Hélie Denoix de Saint-Marc, militaire partisan de l’Algérie française et protagoniste du putsch des généraux en 1961.

Le jour de l’inauguration, un millier de militants de gauche se réunissent pour qualifier Robert Ménard de “révisionniste”. Mais l'édile, soutenu par une majorité de la population locale, n'a pas changé d'avis.

Le stade Gaston-Gérard à Dijon (PS) 

Ce stade qui héberge les rencontres de football du DFCO en Ligue 1 porte ce nom depuis 1969, date de la mort de Gaston Gérard, maire de Dijon de 1919 à 1935, qui avait lancé la construction de ces installations sportives populaires dans les années trente. Mais Gaston Gérard, outre son mandat de maire (la célèbre recette de poulet lui doit son nom), était aussi… un collaborationniste notoire. 

En 2011 déjà, le quotidien local, Le Bien Public, classé à gauche, s’interrogeait : “Faut-il rebaptiser le stade Gaston-Gérard ?” Le site révolutionnaire trotskiste d'Edwy Plenel, Mediapart, s’en mêla également, ne retenant que la part d'ombre de cet élu 
: Gaston Gérard était "un homme assoiffé de pouvoir, ne dédaignant pas les bassesses pour le conserver, qui après avoir voté les pleins pouvoirs à Pétain, soutient le gouvernement de Vichy avec zèle et sera déclaré inéligible le 9 décembre 1945". A l'attention de Mediapart, rappelons que ce député-maire était un "radical de gauche" (GDR), lequel siégea à l'extrême-gauche au début de la Troisième République, avant de devenir le Parti radical-socialiste, en 1901, demande à ses membres de rejoindre le groupe de la Gauche radicale-socialistepour évoluer au centre, votant tantôt à droite, tantôt à gauche.

France Bleu Bourgogne raconte ce "rapport des Renseignements Généraux daté du 4 octobre 1944 qui dresse la liste des 'sympathisants et adhérents à la Ligue Française'. Le nom du radical de gauche Gaston Gérard, sa profession et son adresse y apparaissent. La Ligue Française est un groupe collaborationniste qui a notamment tenté d'assassiner le Chanoine Kir en 1944." De fait, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Gaston Gérard est frappé d'indignité nationale par le Comité départemental de Libération -des organisations de résistance affiliées au Front national ou au Parti communiste Assistance française, Union des femmes françaises, Francs-tireurs et partisans - pour avoir "manifesté en diverses occasions son attachement au pseudo-gouvernement de Vichy".

“La pelouse du stade Gaston-Gérard à Dijon devra-t-elle être arrosée à l’eau de Vichy ?” s’interroge finement le magazine So Foot, histoire de faire monter la moutarde au nez. A l’heure actuelle, le stade Gaston-Gérard porte toujours fièrement son nom. Pour combien de temps ?
Le boulevard Alexis-Carrel à Rennes (PS) 

En 2018, le journal Ouest-France se fait l'écho d’un conseiller municipal réclamant que l’on débaptise le boulevard Alexis-Carrel, situé à l’est de la ville. Prix Nobel de médecine en 1912, Alexis Carrel fut un pionnier de la chirurgie vasculaire, reconnu pour avoir sauvé de nombreuses vies lors de la Première Guerre mondiale.

Mais Alexis Carrel est aussi connu pour es penchants eugénistes de l'époque: dans plusieurs ouvrages polémiques (notamment “L’homme, cet inconnu”), il défend l’idée de la sélection génétique “nécessaire”, selon lui, pour perpétuer la race humaine. Il est notamment l’auteur de ce passage : “L’hygiène et la médecine ont manqué de sagesse; elles ont permis et encouragé la reproduction des faibles, des malades, des dégénérés; aussi, le nombre des dégénérés augmente-t-il sans cesse. L’eugénisme est donc devenu indispensable au salut de la race blanche.” On est en 1935 et certains veulent jeter sur la période un regard de 2020, ce qui ne manque pas de piquant, au moment de la pandémie de Covid19 et des conseils de lavage des mains et et port de masques de protection contre le virus, mesures bafouées par les nouveaux dégénérés du Canal Saint-Martin ou de la fête de la musique...

Lors de la polémique, la maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré ne tranche pas. Comment le pourrait-elle: elle est 
élue de la coalition PS-EELV-PCF-PRG-UDB.  "La question appelle des réponses qui ne sont pas forcément évidentes, mais pas totalement fermées de notre part”, confie-t-elle à Ouest-France. Depuis, le boulevard Alexis-Carrel existe toujours.  
Et demain ?
Si nos acteurs politiques ne sont pas assez "burnés" pour 
renvoyer les indigénistes dé-colonisateurs à leurs propres origines de colonisateurs.

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