POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 10 juin 2020

Des policiers refusent une interpellation pour ne pas être accusés de racisme

A politiciens à genou devant les anti-racistes politiques et président muet, police "arme au pied"

Ils sont les premiers policiers à réagir aux entraves mises par les anti-flics et Macron à l'exercice de leur fonction
 
Vidéos. Racisme et violences policières : Bordeaux, Paris, Lyon… des milliers de manifestants en France

A La Rochelle, l'ultra-gauche et le discours de Castaner fabriquent des "réfractaires".
Dans le contexte actuel de mise en accusation des forces de l'ordre par l'utra-gauche, une patrouille insultée par un cycliste a refusé de l’interpeller pour éviter une éventuelle émeute ou accusation de racisme.
C’est la conséquence directe des manifestations anti-flics qui se multiplient en France depuis la mort de George Floyd aux Etats-Unis. Pour essayer d'apaiser les tensions à gauche, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a pris des dispositions contre ses propres troupes, demandant, lundi 8 juin, "qu’une suspension soit systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré d’acte ou de propos raciste" de la part d’un membre des forces de l’ordre.
Une "présomption de culpabilité" délétère dénoncée par des policiers, qui refusent de procéder aux interpellations prêtant à des soupçons, et pouvant conduire à des accusations de racisme ou de violences. La révolte des policiers de La Rochelle (Charente-Maritime) hier est une grande première illustrant le "monde nouveau" de lâcheté de Macron. 
Le risque d'émeute ou d’accusation de racisme en procès

Alors qu’elle circule à moto dans l’après-midi du mardi 9 juin, une patrouille de police croise la route d’un jeune cycliste, qui crie plusieurs fois 'ACAB' (acronyme pour 'Alls Cops Are Bastard': 'Tous les policiers sont des salauds') à leur hauteur. 
Les fonctionnaires font alors demi-tour pour demander des comptes à cet individu. Ils lui signifient que, compte tenu de la conjoncture actuelle, son comportement outrageant et provocateur est intolérable. Mais "l’homme" - probablement typiquement charentais d'origine - continue à insulter la patrouille en toute impunité. 
Finalement, les policiers le laissent partir en le saluant poliment, alors qu’ils auraient dû l’arrêter pour outrage à agent. Mais une arrestation d'homme de couleur étant source de problèmes injustifiés et susceptibles de déclencher une émeute ou de poursuites pour racisme, ils ont décidé de préserver la tranquillité publique...

L'annonce récente de Christophe Castaner a irrité les policiers
Les syndicats de police et certains responsables politiques ont exprimé leur indignation. Le terme de "soupçon avéré" cristallise d’ailleurs la plupart des critiques. 
"Un soupçon, il ne peut pas être avéré", s’est insurgé le secrétaire général d’Alternative Police CFDT (modéré) Denis Jacob, sur BFMTV.
Tandis que les élus LREM observent un silence complice,  Marine Le Pen et Bruno Retailleau se sont, eux, inquiétés d’une "présomption de culpabilité". <br>Face au désordre créé par l'inertie de Macron et les mesures partisanes de Castener, le ministère de l’Intérieur fait marche-arrière, tentant de tempérer cette annonce en précisant que cette "procédure de suspension automatique" découlerait d’une enquête préalable...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):