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mercredi 3 juin 2020

La gauche radicale tente d'importer les émeutes raciales américaines en France

Le préfet de police est à l'origine des affrontements, accuse Assa Traoré 

Assa Traoré a organisé un rassemblement illégal en souvenir de son frère Adama
 
Assa Traoré





Elle rend pourtant le préfet responsable des violents débordements qui ont éclaté lors de la manifestation raciale anti-flics.
Suite aux provocations des manifestants d'extrême gauche et aux heurts avec la police, en marge d’une manifestation non autorisée du souvenir d’Adama Traorémort en 2016 à la suite de son interpellation par la gendarmerie, la sœur du défunt, Assa Traoré, organisatrice officielle, a imputé au préfet de police Didier Lallement et à ses hommes la responsabilité des débordements de la soirée du mardi 2 juin 2020.

Militante antiraciste française et membre du "Comité vérité et justice pour Adama", son frère, membre comme elle d'une fratrie de 17 frères et sœurs, nés en France d'un père malien polygame et de quatre mères, cette trentenaire est en lutte contre l'Etat français.  
Le 'Comité Adama' s'imposa en tête de cortège lors de la manifestation unitaire 'Marée populaire" contre la politique de Macron lancée à l'initiative de la France insoumise le 26 mai 2018, affirmant : 'il est temps d’en finir avec les appels creux à la 'convergence des luttes' ". Nous refusons les injonctions qui sont faites aux mouvements des quartiers populaires de n’aborder que la "question sociale", avec au passage un refus de considérer le racisme qui structure la société comme participant de cette "question sociale". […] Selon ces activistes, "on assiste à une véritable gestion coloniale des quartiers qui font face aux violences policières". 
Dès les premières semaines, le comité Adama apporta son soutien au mouvement des Gilets Jaunes et participa aux manifestations : On s’est reconnus en eux, assurent les partisans de la famille Traoré. Souhaitant une convergence des combats entre ceux menés par le Comité Adama et les Gilets jaunes, plusieurs comités et des figures du mouvement des GJ comme Maxime Nicolle, Priscillia Ludosky et Jérôme Rodrigues participèrent à une manifestation en juillet 2019 à Beaumont-sur-Oise : "On a vraiment réussi à faire quelque chose d’inédit, à faire déplacer tout le monde dans les quartiers populaires, en banlieue," dit la porte-parole du Comité Adama, Assa Traoré.
En juillet 2019, quelques jours avant la marche organisée à l'occasion du troisième anniversaire de la mort de son frère, elle jeta en pâture aux réseaux sociaux un texte qu'elle nomma modestement ' J'accuse !', dans lequel elle publiait - bafouant la loi - les noms des gendarmes mis en cause -présumé innocents -  et les personnes qui, selon elle, chercheraient à entraver l'enquête. Elle fut entendue le 1er octobre 2019, après une plainte des gendarmes pour "diffamation publique". La loi française est-elle la loi qu'elle s'applique ?
Elle est à nouveau convoquée le 19 novembre 2019, notamment pour dégradation de biens publics lors d'une manifestation qu'elle avait organisée le 28 juin 2018.

En 2020, elle apporta — en lançant le hashtag '#MoiAussiJaiPeurDevantLaPolice' — son soutien à Camélia Jordana dont les propos sur les violences policières, tenus lors de l'émission On n'est pas couché du 23 mai, sur France 2, continuent d'indigner.

L'accusatrice est pourtant bien à l’origine de cette manifestation, de surcroît interdite par les autorités.
"Aujourd’hui, le seul responsable c’est M. Lallement, qui a donné cette interdiction de manifester et qui va mettre en face de certaines personnes, des policiers", a fustigé l'agitatrice racialiste, invitée de BFMTV.

Racialisation de l'Europe par ses immigrés

L'activiste noire profite des émeutes raciales aux USA pour relancer la haine anti-flics en France et diviser notre société.
L'accusatrice tente de se dé-responsabiliser, avec le soutien de l'extrême gauche, dont Mélenchon, ci-dessus: l'illégalité de la manifestation ne semblant pas interpeller l'élu de "La France insoumise", ex-candidat à la présidence de le République. 

Ce ne sont pourtant pas les policiers qui ont incendié du mobilier urbain et un tronçon du périphérique parisien ou encore fracassé les vitrines de certains commerces, dont on dit qu'ils ont déjà été terriblement éprouvés par l'épidémie de coronavirus. Les activistes ont-ils par ailleurs respecté les règles de distanciation physique imposées à tous par le décret de "crise sanitaire Covid19" prorogé, singulièrement en 'zone orange' ? 

Le Parquet va-t-il poursuivre ou trembler des genoux ? 

Dans le contexte d'émeutes raciales américaines animées par la gauche radicale revancharde, de Joe Biden à Bernie Sanders,  la préfecture avait interdit ce rassemblement non-déclaré, en vertu de l’état d’urgence sanitaire, qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes dans l’espace public. 
En prévision de débordements annoncés, le ministère de l'Intérieur avait déployé des forces de police en nombre pour contenir les activistes violents. 

Sans surprise, le leader de la gauche extrémiste française, Jean-Luc Mélenchon, a lui-aussi pris parti contre les forces de police venues pour assurer l’ordre. Répondant à un tweet de Christophe Castaner qui condamnait les débordements, le patron de LFI a déclaré : "La violence c’est vous et votre préfet qui la provoquez !",  justifiant ainsi la colère des anti-racistes professionnels et encourageant les révolutionnaires de tout poil.

L'extrême gauche a évalué sa puissance de feu
https://img.aws.la-croix.com/2020/06/02/1301097230/Manifestation-initiative-proches-Adama-Traore-devant-tribunal-Paris-2-2020_0_729_486.jpg
Le collectif anti-français peut ainsi compter sur l'après-vente d'un Omar Sy ou d'une Camélia Jordana. Mais aussi de petits Blancs, tels Bruno Solo, Yvan Le Bolloc'h ou Christophe Alévêque. Tout est imité des Etats-Unis et mis sur le même plan. Ainsi l’appel au rassemblement est-il intitulé "je n’arrive plus à respirer", avec en sous-titre "Adama Traoré/juillet 2016 – Georges Floyd/mai 2020"...
Plus de 20.000 militants se sont déplacés à l'appel des organisations de gauche, proches de la gauche du PS et du PCF, ainsi que de toutes les nuances de rouge et noir. Ils se sont massés aux abords du Palais de justice de Paris, au mépris le plus total de la loi et des règles sanitaires. Ils demandaient "justice" pour Adama Traoré, ce jeune Franco-Malien mort après son interpellation par les gendarmes dans le Val d’Oise il y  a quatre ans. Les proches du délinquant accusent les forces de l’ordre de l’avoir tué dans sa résistance à un plaquage ventral, alors que trois expertises médicales distinctes les innocentent.

La récupération politique de l’affaire George Floyd par le collectif 'la vérité pour Adama'

Difficile de nier que ce collectif qui a appelé à un rassemblement à Paris avait une forme de solidarité internationale avec la révolte populaire américaine. Mais la mort de George Floyd est davantage un prétexte idéologique qu'une compassion sincère. Sa manœuvre opportuniste pour profiter de la dynamique médiatique a bien fonctionné en mobilisant plus de 20.000 militants politiques et associatifs à Paris déterminés à braver l’interdiction, dont de nombreux jeunes nés en France et artistes du monde, et cela dans plusieurs autres grandes villes connues pour leur réactivité aux mots d'ordre de la gauche extrême.


Certains participants étaient probablement des idéalistes pleins de  bons sentiments, mais le plus grand nombre, à l'instar du collectif 'la vérité pour Adama', était particulièrement haineux. Sa récupération anti-flics de l’affaire Georges Floyd est d’autant plus odieuse que les deux situations sont dissemblables, hormis la couleur de peau.

Or, les raccourcis et les amalgames binaires fonctionnent à plein régime. La diversité en France croit se grandir et légitimer ses aigreurs en s'appropriant George Floyd pour donner à sa cause une dimension américaine. Malgré une passion du type "je t'aime, moi non plus", c'est un vieux rêve de la jeunesse française de s'américaniser et les derniers rassemblements de masse à l'américaine l'ont impressionnée. A nouveau séduits par le nombre et la forte médiatisation des happenings spectaculaires de foules aux poings levés et genoux à terre, les Français ne se sont pas interrogés sur la réalité politique de ces scènes en plein contexte de crise sanitaire et de campagne présidentielle américaines. La France semble être sortie de l'une et l'autre est encore lointaine, mais les militants répondent aux ordres.
 
Le collectif anti-raciste - et anti-flics, donc anti-républicain -  a  mis à profit la période de déconfinement dans laquelle nous sommes entrés en France et les rassemblements ont été un moment propice aux retrouvailles et à la convivialité militante. Peu importe, au final, que l’affaire Adama Traoré soit déjà vieille de quatre ans et que la justice soit passée. Les républicains admettent l'autorité de la chose jugée. les révolutionnaires la contestent.

Malgré son état de mort cérébrale et son pouvoir de nuisance, le PCF bénéficie toujours d'un haut niveau de tolérance du pouvoir, parce qu'il arrive encore à bouger les foules, au-delà de ses propres lignes, mécontents et révolutionnaires, quels qu'ils soient, jusqu'aux antifas et anarcho-révolutionnaires. Simplement, la lutte des classes étant poussive, usée, vieillie, l'anti-fascisme, l'anti-racisme, l'anti-sionisme, l'anti-flic ou l'homophobie, tout ce qui est "anti" (exception "pro-palestinien") est bon pour un défoulement public retransmis par les chaînes d'information et les réseaux sociaux, où les premiers font sans complexes leur marché.

Le PCF a validé 'la vérité pour Adama' et soutient depuis longtemps ce collectif anti-français haineux, qu’il a même invité à son congrès. A la traîne aussi bien de Mélenchon (LFI) et de l’ultra-gauche et des anars, les communistes ne pouvaient faire moins que leurs rivaux, puisque l'aile gauche du PS ratisse sur ses plates-bandes, en plus de tout ce que la place parisienne "progressiste" et postmoderne compte d'artistes auto-proclamés "humanistes libertaires  éclairant le monde des pauvres gens".

Dans la foule rassemblée mardi 2 juin à Paris, des pancartes affichaient "Black Lives Matter" ("La vie des noirs compte"),"Silence = asphyxie" 
ou encore
"Décolonisons la police".
"Je n’arrive plus à respirer" est la transcription du slogan américain "I can’t breathe", car c’est ce que criait désespérément Georges Floyd alors que le policier le maintenait fermement au sol. "Again!" (de nouveau) établit un parallèle que ne justifient pas les faits.

En tentant un coup politico-médiatique, Assa Traoré espère influencer la Justice de ce pays.
Alors que le dossier classé de son frère a été rouvert et que l'affaire est ré-examinée pour la énième fois, elle cherche à en faire un cas exemplaire qui ferait jurisprudence.  
Mais l'honnêteté intellectuelle voudrait que le comité ne donne pas à croire que  son frère a lui-même dit 'I can't breathe!", le premier,  en 2016 et que les deux affaires seraient identiques ("again"), relevant de la même brutalité raciste. Nul ne peut prouver que les représentants de l'ordre de part et d'autre de l'Atlantique étaient animés par des sentiments racistes. C’est cependant la fiction que la famille tente de développer, car Adama Traoré n’a pas été maintenu au sol pendant 9 minutes sur la place publique pendant une banale intervention: il avait tenté plusieurs fois de fuir un contrôle de gendarmerie, dans lequel il s'était immiscé, pour protéger son frère impliqué dans une affaire particulièrement sordide d’escroquerie sur personne en curatelle, donc particulièrement vulnérable. De plus, Adama n’est pas mort pendant l’interpellation, mais plus tard, à la gendarmerie de Persan, Val d'Oise: l'expertise médicale demandée par la gendarmerie indique des problèmes respiratoires pré-existants qui auraient provoqué un problème cardiaque, à la suite de plusieurs arrestations, corps-à-corps et fuites consécutifs.
Les rapports des "experts" commis par les conseils de la famille (avocats et associatifs) contestent et attribuent la perte de vie à la brutalité de l’interpellation, si difficile qu'elle ait pu être.
"Dans l'affaire Adama Traoré, la justice a peur de la vérité," affirme Assa Traoré, qui remet en doute l'impartialité des expertises conduites par la justice
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Le collectif en tire ensuite la conclusion que tous les policiers de France sont racistes et milite depuis quatre ans sur une base d'anti-racisme.
Le débat n'est donc pas judiciaire mais idéologique et politique où la fiction dépasse la réalité. Hier soir, les propos ouvertement mensongers d’Assa Traoré devant des milliers de sympathisants ignorants des faits pour la plupart, ont pourtant été applaudis, car la banalité du récit parle à chacun:

"Mon frère est mort le jour de son anniversaire. Il a mis son bob, il a mis sa chemise à fleur, il a pris son vélo et il est sorti faire un tour. Mais en France, un noir ne peut pas sortir faire un tour de vélo." Lapidaire, mais efficace !
Sauf que l'oratrice réécrit l'histoire, non seulement parce qu'elle n'a pas vécu las cène (elle se trouvait alors en Croatie), mais encore parce que  nul ne peut prétendre que la France de socialiste de Hollande était un Etat d'apartheid, façon Afrique du Sud ou Alabama: la police n'interpelle pas les cyclistes qui ne font que passer..., au faciès, du seul fait de la  couleur de peau, juste par zèle raciste ! Ces préjugés racistes sont créés par les écoles où, pour se faire comprendre (et apprécier), les professeurs schématisent à outrance et où leur message, certes  partisan, est encore déformé par des esprits peu instruits. Les récits familiaux et les rumeurs de quartier donnent consistance aux transpositions hâtives ou malignes de ce que l'étude du racisme aux Etats-Unis peut susciter de rancoeur et de haine: la colère est un mot récurrent dans le langage des jeunes actuels de tout milieu social.
 
Les élucubrations récentes de la bourgeoise Camilia Jordana viennent illustrer cet état d'esprit sous développé. La chanteuse arrivée 3e dans un concours télévisé de chant se croit sans doute victime de racisme et invente aujourd'hui des "massacres" de travailleurs, le matin en banlieue, du fait de leur couleur de peau. Des génocides ?

Ces gens qui ne font plus recette avec la lutte des classes s'inventent des combats identitaires. 
La diversité s'offre en terrain propice à la propagande et en levier de subversion. En matière de terrorisme islamiste, ceux qui passent à l'acte sont qualifiés de "déséquilibrés": du racisme ? 

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