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samedi 27 juin 2020

Indigénisation universelle: L'Oréal va supprimer de nouveaux mots-tabous comme 'blanchissant'

Certaines sociétés entreprennent de laver plus noir que noir,
alors que les Noirs ne sont que 12,6% (contre 17,6% d'Hispanos/Latinos), 
effaçant de leurs marques tout stéréotype suspect de racisme


Les géants des cosmétiques anticipent les exigences des mouvements racialisés

L'Oréal n'oppose aucune résistance à la sottise ambiante.

The Original Obama Joker Image | Visit the online store at: … | Flickr


Dernière entreprise en date, après Johnson & Johnson - détentrice de  GlaxoSmithKlinePfizerProcter & Gamble et Sanofi-Aventis -  et la filiale indienne d’Unilever, L’Oréal, géant français des cosmétiques, a annoncé samedi le retrait de certains mots-tabous de la description de ses produits cosmétiques sur ses emballages, cédant ainsi aux pressions des indigénistes racisés, dans un contexte mondial de manifestations antiracistes depuis la mort, fin mai, de l’Afro-Américain George Floyd, aux Etats-Unis, et d'instrumentalisation de l'émotion populaire par le candidat démocrate Joe Biden en campagne présidentielle.

Des mots comme "blanchissant", "blanc" ou même "clair" sont devenus obscènes et sont bannis:
ils irritent la peau des activistes dérangés.
...
Dans un communiqué publié samedi 27 juin, L’Oréal assure avoir pris l'initiative, annonçant avoir "décidé de retirer les mots blanc/blanchissant (white/whitening), clair (fair/fairness, light/lightening) de tous ses produits destinés à uniformiser la peau" des emballages de ses cosmétiques. L'entreprise ne donne pas plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non de ses produits des rayons.

L’Oréal, pris à partie

 Michelle Obama, bientôt privée 
de son look capillaire occidental 

Après avoir été licenciée en 2017, le premier mannequin clairement transsexuel de L’Oréal UK avait publiquement pointé l’hypocrisie de la marque. Munroe Bergdorf avait dénoncé "la violence raciale des Blancs", après un défilé de l’extrême droite américaine à Charlottesville (ci-dessous). 
Début juin, L’Oréal avait dit être"solidaire de la communauté noire et contre toute forme d’injustice". Son message n'avait pas suscité les réactions escomptées, le modèle économique et la publicité du groupe étant axés sur les consommateurs blancs.

Le groupe avait déjà subi la dictature des groupes de pression noir et LGBT. 
Il avait accepté de présenter des excuses à Munroe Bergdorf, lui proposant même de revenir dans le groupe pour occuper un poste de conseiller de la nouvelle entité britannique chargée de la diversité et de l’inclusion. Offre que le mannequin a acceptée des "hypocrites" blancs. 

Réactions d’Unilever en Inde

Avant L’Oréal, la filiale indienne d’Unilever avait choisi de rebaptiser sa crème éclaircissante Fair & Lovely : l’entreprise anglo-néerlandaise a promis de ne plus recourir au mot fair (« clair »), se disant « engagée à célébrer tous les tons de peau ». 

En Inde, les crèmes éclaircissantes sont recherchées, notamment par des stars de Bollywood. L’une d’elles, Priyanka Chopra, a été prise à partie sur les réseaux sociaux pour avoir soutenu le mouvement 'Black Lives Matter", tout en gardant son rôle d’ambassadrice pour une de ces marques.
Unilever se retrouve régulièrement au centre de controverses 
Depuis son rachat d'Amora Maille, une partie de la production a été délocalisée en Europe : les vinaigrettes en République tchèque, le ketchup en Turquie, mais la production de vinaigrettes a été rapatriée en France en 2010. Les cornichons vendus sous les marques Amora et Maille, jadis récoltés dans l'Yonne, viennent depuis les années 2000 de Chine ou d'Inde. 
La filiale d'Unilever qui fabrique les thés Lipton et Eléphant possédait deux unités de production en France. Après la fermeture de l'usine du Havre en 1998, Unilever décide en septembre 2010 de fermer l'usine Fralib de Gémenos, qui emploie 182 personnes, et de transférer la production en Pologne. L'usine, parfaitement rentable, consacrait les deux tiers de ses bénéfices aux actionnaires. Les salariés et leurs organisations syndicales lancent alors une campagne de boycottage ciblé , décident d'occuper l'usine pour le maintien de l’activité (et des revenus des actionnaires?) 
En mai 2014, après l'annulation par trois fois de son plan social et 1.336 jours d'occupation de l'usine, Unilever conserve la marque mais cède les machines pour un euro et finance la création d'une SCOP. 

De son côté, le géant américain Johnson & Johnson a décidé d’aller plus loin
Cette semaine, il a interdit la vente de substances éclaircissantes conçues pour l’Asie et le Moyen-Orient. "Le débat des dernières semaines a mis en évidence le fait que certains noms ou promesses figurant sur nos produits Neutrogena et Clean & Clear visant à réduire les taches représentaient la blancheur ou la clarté comme étant meilleures que votre teint, unique », déplore le groupe dans un communiqué cité par la radio publique américaine NPR et le New York Times. « Cela n’a jamais été notre intention : une peau en bonne santé, c’est ça, une belle peau », ajoute Johnson & Johnson, en annonçant la fin de ses lignes Neutrogena Fine Fairness et Clear Fairness by Clean & Clear. 

Après le communiqué de L’Oréal, certains, en France, se sont interrogés sur la décision de supprimer des mots sur des emballages sans toutefois remettre en question l’existence même de ces produits blanchissants. 

Retard immense

On reconnaît les racistes
à la blancheur de leurs dents:

vive les dents noires !
Au-delà des cosmétiques, 
quelques entreprises américaines ont annoncé qu’elles allaient faire disparaître ou modifier leur identité visuelle qui perpétue des stéréotypes raciaux. C’est notamment le cas de Quaker Oats (filiale de PepsiCo), qui va bientôt se débarrasser de sa Tante Jemima, et de Mars, qui dit réfléchir à faire évoluer son célèbre Oncle Ben’s.

Le géant américain des produits d’hygiène et ménagers Colgate-Palmolive a annoncé vouloir "réexaminer" ses dentifrices Darlie vendus en Asie et dont le nom signifie "dentifrice pour personne noire", en chinois. La marque s’appelait, jusqu’en 1989, Darkie, une injure raciale.
Mais au-delà d’une image à corriger, les entreprises accusent un retard immense dans la prise en compte de la diversité, notamment au plus haut niveau. D’après un rapport de 2019 du Boston Consulting Group, seuls trois Afro-Américains et 24 femmes sont à la tête des 500 plus grosses sociétés américaines par revenus. Le rapport est inversé en Afrique...

L'information des consommateurs y gagnera-t-elle ?

2 commentaires:

  1. Si L'Oréal ne cible pas spécialement la population noire, pourquoi cette multinationale se plie-t-elle aux diktats de la minorité et de l'émotion?

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  2. Bonjour les gars, contactez deadlyhacker01@gmail.com ou Whatsapp: +1 3478577580 si vous avez besoin d'embaucher un vrai pirate pour surveiller à distance le téléphone portable de votre conjoint

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