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vendredi 5 juin 2020

Municipales à Clermont-Ferrand: la droite s'unit pour chasser le maire socialiste

La gauche désunie s'irrite de l'alliance de la droite républicaine

Le maire sortant Olivier Bianchi (PS) a annoncé en juin 2018 qu'il est candidat à sa ré-élection.

Mais, le 29 novembre 2019, Marianne Maximi, LFI, conseillère municipale sortante, éducatrice spécialisée de 34 ans, a été désignée tête de liste de Clermont-Ferrand en commun, liste soutenue par La France insoumise et le collectif 'Nous sommes prêt.e.s', un collectif dont Diego Landivar et Maurice Collet son les porte-parole, promettant de répondre aux urgences écologique, climatique et sociale actuelles. Dans les sondages de janvier, elle était créditée 8% des suffrages au premier tour. Elle rassemblera 12,3% des votants.

A la liste du maire sortant, les sondages attribuaient 46% à la liste PS-PCF-EELV, toujours au premier tour. Il a fait 38%...

LREM (La République en marche) a investi Eric Faidy, un novice en politique, comme tant d'autres investi(e)s par le parti du président: ce cadre chez Michelin a été placé "en stage" pour les élections municipales à Clermont-Ferrand. Il a reçu le soutien des juppéistes d'Agir, de La Gauche moderne (parti fondé en 2007 par Jean-Marie Bockel, ancien membre du Parti socialiste) et de la direction locale du MoDem de Bayrou, mais son inexpérience a nécessité son placement en formation auprès du candidat juppéiste. Des militants MoDem local ont en effet exprimé leur préférence pour Eric Faidy - 10% au premier tour, selon les sondages - sur le député et conseiller régional Michel Fanget, soutenu par les instances nationale et départementale du MoDem qui apparaissent comme les perturbateurs d'alliances. Faidy fera 15,5%/

A droite, le candidat Les Républicains est à nouveau Jean-Pierre Brenas

Dans ce fief de la gauche, les sondages de janvier lui accordaient 20% des voix au premier tour mais 20,74 le jour J. 
Comme à Lyon, Strasbourg ou Bordeaux, les candidats LR et LREM ont conclu
une alliance pour contrebalancer l'alliance de la gauche modérée et de la gauche radicale à Clermont-Ferrand, relançant la campagne des municipales face à la coalition de gauche menée par le PS sortant, Olivier Bianchi.

Le candidat stagiaire LREM de 59 ans, Eric Faidy apporte ses 15,54% du premier tour à son formateur, le LR Jean-Pierre Brenas (20,74%) dans ce bastion historique de la gauche. "Nous avons décidé avec Jean-Pierre Brenas de continuer à porter le projet qui m'anime pour faire de Clermont une ville verte, solidaire, qui rayonne. Il était important de porter ce projet de façon aussi large que possible, après la crise du Covid que nous avons traversée", a déclaré Eric Faidy.

"Je me suis inscrit dans le mouvement de refonte de la vie politique d'Emmanuel Macron. Je ne sais pas si l'investiture de cette liste (par LREM) sera confirmée au deuxième tour", a reconnu le novice.
A Lyon, l'alliance avec la droite du maire sortant Gérard Collomb, l'un des facilitateurs socialistes de l'ascension de Macron, avait ulcéré les cadres (la députée LREM du Puy-de-Dôme Valérie Thomas avec le référent du parti) du parti présidentiel, lequel, depuis Paris, lui a retiré l'investiture dans une région dirigée par Laurent Wauquiez et où Jean-Pierre Brenas siège logiquement dans la majorité Les Républicains.

A gauche, la candidate de LFI Marianne Maximi (12,31% au premier tour) partira seule, regrettant que le maire sortant ait choisi de "rompre avec la tradition de la gauche clermontoise qui savait faire front face à la droite et à l'extrême droite¨(FN: 5,38%...).

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