La multiplication des communautés démultiplie les risques de violences ethniques en France
Nouvelles violences raciales à Dijon, pour la quatrième nuit consécutives, entre musulmans maghrébins et russes
Les habitants découvrent qu'en plus des Maghrébins, ils ont des Tchétchènes parmi eux: après une succession de règlements de comptes et d'expéditions punitives, Castaner condamne... des actes "inadmissibles"!
Après les violences "inédites" - les Tchétchènes n'ont aucune Histoire commune avec la France - survenues au cours du week-end, de nouveaux affrontements ont eu lieu ce lundi dans le quartier des Grésilles à Dijon.
La tension était encore particulièrement vive ce lundi à Dijon.
Quelque 150 étrangers violents, parfois encagoulés et armés, étaient à nouveau rassemblées dans le quartier sensible des Grésilles après un week-end déjà marqué par une série d'expéditions punitives menées dans la même zone par des membres de la communauté tchétchène, en riposte aux Maghrébins déterminés à rester maître des lieux.
Des poubelles et une voiture ont été incendiées, et plusieurs individus armés ont tiré plusieurs fois en l'air en début de soirée, mais certaines personnes "qualifiées" prétendent que les armes étaient factices...
Les violences inter-communautaires de ce week-end, avec trois expéditions punitives menées par des dizaines de Tchétchènes, que la police accuse, justifiait l'envoi ce lundi matin d'un renfort d'une centaine de forces de l'ordre.
Or, une certaine presse rend ce renfort de police responsable du rassemblement d'individus menaçants lundi soir, le quatrième en autant de jours à Dijon, impliquant des dizaines de Tchétchènes, selon la police, qui semble ignorer qu'il faut être deux camps hostiles pour s'affronter.
L'agression par des Maghrébins, le 10 juin, d'un Tchétchène de 16 ans, serait à l'origine des rixes inter-communautaires, admettent des sources policières. Les centaines de migrants se sont rassemblés dans le centre-ville de Dijon puis aux Grésilles, pour obtenir vengeance.
Des troubles étrangers à la communauté tchétchène
Vers 20h30, 60 gendarmes mobiles, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anti-criminalité (BAC), ainsi que du... RAID, sont intervenus pour mettre fin aux violences. "Une centaine d'opposants" se trouvaient alors face aux forces de l'ordre, a précisé le préfet de Côte d'Or, Bernard Schmeltz.
L'intervention s'est terminée vers 22h00, laissant plusieurs carcasses calcinées de mobilier urbain (poubelles et caméras de surveillance) et de véhicules de particuliers, contribuables victimes de migrants, "demandeurs d'asile" et "réfugiés".
Seulement quatre individus sur 200 ont été interpellés, admet la préfecture.
La journaliste (ex-Europe 1) Noémie Schultz (CNews) assure que d'autres seront inquiétés "a posteriori" ! Il faut être de mauvaise foi, sachant que les belligérents ont saccagé les caméras de surveillance...
Les troubles de lundi n'étaient pas imputables aux membres de la communauté tchétchène, assure le préfet, contrairement aux allégations de la presse partisane pendant ces trois derniers jours. "Nous n'avons identifié aucune présence extérieure; ce sont des personnes originaires de Dijon", a assuré le représentant de l'autorité publique au sujet des personnes rassemblées lundi soir. Noémie Schultz indiquera en revanche, mardi, que des Tchétchènes ont été rameutés de partout en France par leur communauté "bourguignonne" et que ceux-là seraient repartis.
Pendant les troubles de lundi, "un conducteur a été agressé [et blessé] et son véhicule projeté contre un barricade enflammée", et une équipe de journalistes de France 3 "a été prise à partie et son véhicule caillassé".
Comme Macron, Christophe Castaner a fait de la littérature
Le ministre de l'Intérieur apparent a condamné lundi soir les protagonistes de cette guérilla urbaine et actes d'intimidation qu'il a jugés "inadmissibles", estimant qu'ils appellent "à une réponse ferme." "Le ministre de l’intérieur et le secrétaire d’Etat apportent leur soutien aux effectifs de police et de gendarmerie engagés sur le terrain", indiquait un communiqué de Beauvau, ce lundi soir. Un escadron de gendarmerie a été envoyé sur place en renfort "pour ramener le calme et rétablir l'ordre." Le secrétaire d'Etat et ministre réel, Laurent Nunez, est attendu sur place ce mardi matin.
Selon le procureur Eric Mathais, aucune interpellation n'avait été effectuée ce lundi en milieu de journée et "six blessés" ont été enregistrés "au total dans trois épisodes successifs". Une enquête a été ouverte, "en particulier pour tentative de meurtre en bande organisée, dégradations, incitation à la violence", en co-saisine entre la police judiciaire et la sécurité publique.
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