L'interpellée haineuse n'est pas Farida Amrani, mais elle est bien infirmière et maintenue en poste, libre de ses faits et gestes
Après son caillassage de flics et son interpellation difficile, cette infirmière serait une victime
Victime de nombreuses rumeurs malveillantes ont circulé à son propos sur les réseaux sociaux, selon le HuffingtonPost (Geoffroy Clavel, rédacteur en chef, et Romain Herreros)
L'infirmière interpellée lors des "incidents" [!] qui ont émaillé [mais "en marge" ? ] la manifestation parisienne des soignants le 16 juin n'est pas l'ex-candidate LFI Farida Amrani - la candidate insoumise qui peut faire tomber Manuel Valls, selon les InRocks - et elle est bien infirmière.
Cette manifestante déchaînée en blouse blanche interpellée pour "outrage et jet de projectiles sur les forces de l’ordre" ce mardi 16 juin, au cours de la manifestation parisienne des soignants que la presse institutionnelle soutient dans un souci de "paix sociale", n'inspire pas la même sympathie dans les réseaux sociaux. L'analyse de la France profonde n'est pas à l'unison de l'idéologie diffusée par la presse aux ordres.
Les images diffusées par des journalistes de la presse alternative et des manifestants ont montré la douce infirmière lançant des morceaux de pavés, adressant des doigts d'honneur aux forces de l'ordre et les couvrant d'insultes, mais le HuffPost supposé "éclairer" les Français ne s'attache pas aux causes : elle les occulte, traitement partisan de l'information, défaut d'honnêteté intellectuelle, manipulation de l'opinion et faute professionnelle aux conséquences graves.
Le HuffPost privilégie les conséquences et fait polémique sur des bases tronquées. Le groupe Le Monde pointe les internautes qui condamnent cette harpie, en dressant le portrait tendancieux d'une "quinquagénaire portant une blouse blanche interpellée sans ménagement par les forces de l’ordre", alors que des échauffourées ont éclaté à l’arrivée du cortège de 18.000 manifestants à destination sur l’esplanade des Invalides.
Le HuffPost élude les agressions verbales et physiques de la furie et saute directement à l'interpellation et aux incriminations de la police nationale:
les motifs de l'interpellation ne séduisent pas les journalistes Geoffroy Clavel et Romain Herreros qui hurlent avec les loups de l'ultra-gauche.
Ils alimentent la polémique et excite les internautes à qui importe la vérité. Sur certaines vidéos - insinuation transparente -, on entend l’infirmière prénommée Farida, le visage ensanglanté, réclamer sa ventoline, un médicament utilisé par les asthmatiques. Sachant que les manifestants s'exposent à des infiltrations d'antifas ou de membres du 'Black bloc', la soignante asthmatique prenait un risque d'exposition au gaz lacrymogène. D’autres vidéos - car le HuffPost participe activement à la fracture de la société - montrent la même personne quelques minutes avant son interpellation jetant des projectiles et adressant des doigts d’honneur en direction des forces de l’ordre. Aucune vidéo ne montre donc l'un et l'autre épisode, selon le HuffPost, lequel ne fait pas mieux, et plutôt pire, du fait de ses effectifs. Ses titres montrent quel parti a pris le site d'information, filiale de groupe américain militant derrière George Floyd contre Trump.
<br>L'infirmière s'était rangée aux côtés des "antifas" et du "Black bloc".
"La manifestation pour défendre l'hôpital a cédé la place à plusieurs centaines de casseurs vêtus de noir, qui ont mis le feu à du mobilier urbain et jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, aux cris de "tout le monde déteste la police", rapporte Le Figaro. Des pots de fleurs ont été déterrés, des véhicules caillassés [dont celui d'un(e) handicapé(e) et retournés, tandis que fusaient les insultes. Peu de magasins ont été atteints, dans un quartier qui n'est pas très commerçant" [mais des jardinières de cafés et brasseries ont été jeté au sol].
Ce mardi 16 juin, une jeune femme disant être sa fille la présentait comme une infirmière ayant travaillé pendant toute la crise du Covid-19 et ayant même contracté la maladie.
Dans la matinée de ce mercredi, "plusieurs internautes accusaient néanmoins cette personne de ne pas être infirmière ni d’avoir travaillé au contact de patients pendant le confinement. Certains l’ont même désignée comme étant Farida Amrani, militante et ancienne candidate aux législatives pour la France insoumise dans la circonscription de Manuel Valls en Essonne," écrit le HuffPost, lequel croit faire du journalisme en observant les réseaux sociaux. BFMTV fait même appel à à eux pour qu'ils leur envoient leurs video de terrain et rester, quant à eux, devant leurs ordinateurs mais, "en même temps", pour les pourrir au final...
"Une infirmière exposée au COvid-19" et des policiers aux violences anti-flic de la gauche
Jointe par Le HuffPost, Farida Amrani s’esclaffe et dément cette rumeur: “Pas du tout, ce n’est pas moi! J’ai vu ça sur les réseaux sociaux... C’est parce qu’on s’appelle toutes les deux Farida sûrement. Mais les Farida, c’est comme les Nathalie ou les Corinne aujourd’hui [comparaison racisée: pourquoi pas 'Assa" ou 'Coumba' ?], il y en a beaucoup hein!”
Une erreur "probablement" [HuffPost] précipitée par le soutien apporté dès mardi soir par plusieurs cadres de la France insoumise, à commencer par [attaque ad hominem] les députés Eric Coquerel et Danièle Obono, à cette infirmière retenue au commissariat du 7e arrondissement.
De son côté, la police confirme bien que la Farida arrêtée ce mardi est bien infirmière. “Une femme, infirmière de profession, a été interpellée pour outrage et jet de projectiles sur les forces de l’ordre”, a indiqué une source policière.
Une version corroborée par la CGT Val-de-Marne, qui organise ce mercredi après-midi un rassemblement en faveur de la manifestante devant le commissariat du 7e arrondissement. La CGT - qui n'a jamais été aussi proche de LFI - décrit Farida sans préciser son nom de famille comme une “infirmière val-de-marnaise de 50 ans, travaillant à l’AP-HP depuis 17 ans” et “mère [isolée ?] de deux enfants”.
Au site Checknews, la CGT confirme que cette infirmière-cadre travaille actuellement au service gériatrique de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif. Thierry Fogolin, élu CGT à l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, précise que l’infirmière “fait même office de référente dans les services lorsque les cadres sont absents”, qu’elle a “fait partie de façon très active” de la gestion de crise du Covid et qu’elle a bien été infectée par la maladie.
Controverse sur l'identité de l'infirmière, malgré une garde à vue !
Ce mercredi 17 juin, dans l’après-midi, la fille de l’infirmière a annoncé que cette dernière était sortie de garde à vue. Le Parquet de Paris a fait savoir à nos confrères de LCI qu’elle était convoquée devant le tribunal correctionnel le 25 septembre prochain pour des faits d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT.
Notons au passage que, selon le Huffington Post, la CGT informe les "fact-checkers" de CheckNews" (Libération), et que le Parquet de Paris livre ses informations à LCI...
Un policier va porter plainte
L’interpellation mouvementée d’une infirmière mardi lors d’une manifestation de soignants à Paris “fait suite à un jet de projectiles effectué par cette dame” et “a été réalisée compte tenu de ces agissements", a confirmé de son côté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, ce mercredi.
“Un policier atteint par un de ces projectiles déposera plainte” mercredi, a indiqué une source policière.
“Je n’étais pas sur place et il apparaît, compte tenu des images, que cette interpellation faisait suite aux faits délictueux effectués par cette dame”, a répété Sibeth Ndiaye.
Elle s’est en revanche refusée à commenter la manière dont a été interpellée l’infirmière, souligne le Huffington Post (dont son rédacteur en chef), ajoutant toutefois par ailleurs que le gouvernement condamne "fermement" les désordres provoqués par "des casseurs" et des "black blocks" à l'occasionde la manifestation parisienne.
A l'arrivée, on constate que les journalistes du HuffPost (ils se sont mis à deux pour ça) nous ont conduits aux antipodes de leur titre lequel fait sensation et satisfait la gauche radicale, mais trompe le lecteur.
Le moteur de recherche Google censure cet article: dites-moi si vous réussissez à arriver jusqu'à lui ...
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