POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 22 juin 2020

Convention citoyenne pour le climat : de quoi donner à réfléchir aux électeurs tentés par le vote vert

Des citoyens, tirés au sort "pour leur compétence" (!), pensent notre avenir, organisant la décroissance comme une sanction

Ils souhaitent ainsi un référendum sur le crime d’"écocide" : 
tous criminels ?

Métamorphose de Macron en Greta Thunberg,
un grimage à cinq jours du second tour des municipales

Les 150 membres de la convention ont remis leurs propositions à la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.
 Et ça fait peur: à côté d'eux, Greta  Thunberg fait figure d'enfant de choeur... 

Plusieurs mois de débats ont conduit à la sentence et les attendus sont saignants. La convention citoyenne pour le climat, voulue par Macron, va prendre la France dans les glaces. Dimanche 21 juin après-midi, alors que quatre manifestations - dont deux non-autorisées (qui ont lieu quand même !) - ramenaient Paris à l'état insurrectionnel du temps des Gilets jaunes, cette fois développé par les anti-racistes racisésles Conventionnels ont rendu dimanche 21 juin après-midi leurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique "dans un esprit de justice sociale".

Recevant le produit de leur réflexion au nom de l’exécutif, la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne,  a salué leur "ambition" à défaut de réalisme et de bienveillance. "Le président de la République [prépare] une reconstruction économique, écologique et solidaire. Votre travail sera au cœur du projet", leur a-t-elle promis, assurant qu’il n’y aura "pas de tabou". Juste des contraintes budgétaires et les entraves de la faisabilité.

Le parti écologiste EELV n' pas tardé à faire part de son soutien à l’ensemble des propositions: inquiétant...
Il appelle le gouvernement à se saisir "globalement" - sans débat - des propositions formulées: comme si ils en étaient les auteurs réels, les écolos totalitaires les présentent comme "un tout indissociable", tout en s'accommodant de "l’absence de la taxe carbone" et de... "l’oubli du nucléaire"

Si, comme il se doit, LFI  salue le travail accompli, Mélenchon a également observé que les propositions de la convention n'ont "rien sur le nucléaire", regrettant simplement qu’il n’y ait "rien sur les conduites d’eau".

Les partis de droite se sont montrés plus critiques que les pères de la répression verte

Saluant courtoisement le "sérieux" de l'encadrement du travail des Conventionnels, le MEDEF déplore le manque de chiffrage des mesures dévoilées. "Au cas par cas, certaines propositions sont extrêmes", a également déclaré Patrick Martin, président délégué de l’organisation patronale, évoquant l’interdiction de certains vols intérieurs"surtout quand on connaît la situation d’Air France" et le fait que certains territoires sont enclavés. 

Un référendum pour une mesure spécifique

Les 150 citoyens tirés au sort ont voté dimanche matin en faveur d’un référendum visant à introduire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution et à créer le crime d’ "écocide" et donc le sanctionner
En revanche, ils ont rejeté l’idée d’utiliser le référendum pour d’autres mesures spécifiques. "Pour le reste, que le pouvoir prenne ses responsabilités", a balayé d'un revers de manche l'un des participants.

Elisabeth Borne s’est en revanche déclarée "favorable à un référendum," à titre personnel", histoire de dire qu'elle existe. "Des questions multiples permettraient de partager les travaux" de la convention "avec tous les Français", a-t-elle plaidé, anxieuse des effets pervers d'une Convention dont Macron n'a pas anticipé les risques. "L’organisation prendrait du temps, mais ce serait utile pour faire mûrir la conscience écologique", juge-t-elle, adepte de la marche à petits pas comptés.

A plusieurs reprises, Macron s’est en effet dit ouvert à l’idée d’interroger directement les Français sur les questions environnementales, mais il n'a visiblement pas été suivi. Le président de la République doit recevoir les membres de la convention dans une semaine, le 29 juin, pour leur apporter de "premières réponses" où le flou devrait recouvrir le tout.

Accusé d'autoritarisme et de violences policières, le locataire de l'Elysée avait imaginé cet exercice de démocratie participative "inédit en France", le top étant non pas d'aboutir, mais d'être le premier, comme une première femme maire à Marseille ou un Bordeaux vert, dimanche, après la crise des 'Gilets jaunes'déclenchée par l’annonce d’une taxe carbone sur les carburants. 

Si les propositions de la convention survivent plus longtemps que les belles paroles du "Grand débat national" bidon, le 'timing' de leur publication est d'ores et déjà malencontreux,  au moment où l’exécutif travaille sur son plan de relance face à la récession économique aggravée par la pandémie et la nomination d'un incapable à la présidence de la Cour des Comptes: Moscovici, ministre de l'Economie de Hollende a-t-il jamais redressé, ne serait-ce que fait frémir, la courbe de l'emploi? 

Une fausse bonne mesure : la réduction de la vitesse à 110 km/h

La convention, mandatée pour proposer des mesures permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 %, a accouché d'une autre souris : approche des municipales obligeant, elle n’a pas osé remettre sur la table l’idée d’une telle taxe, mais a proposé près de 150 autres mesures, inventaire à la Prévert, chacun des 150 Conventionnels y allant de la sienne...

Une des plus controversées, la réduction du temps de travail à quatre jours (28 heures) par semainea été largement (65 %) écartée samedi. C’est la seule proposition à ne pas avoir été adoptée par les membres. Outre les conséquences sur les entreprises, beaucoup se sont inquiétés de l’image que donnerait de leurs travaux une telle proposition. "On va passer pour des guignols", avait quand même reconnu l’un des "déclinistes" de la convention.

Autre mesure visant les automobilistes, proie facile. Elle ne manquera pas de diviser un peu plus l’opinion publique : la réduction de la vitesse sur autoroute de 130 km/h à 110 km/h. Elle a recueilli 60 % des suffrages des ayatollahs. 
La proposition a évidemment irrité les associations d’automobilistes: les écologistes n'ont pas retenu la leçon du mouvement d’opposition déjà déclenché par la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Pauvreté de la réflexion des environnementalistes ou obsession de névrosés ?

Plusieurs autres mesures visent à réduire la place de la voiture individuelle, avec notamment une "amélioration du forfait mobilité durable". Elle consiste en la prise en charge (facultative) par l'employeur des frais de transports personnels du salarié dit "mobilité douce" ou "alternatfs" pour se rendre sur son lieu de travail. Dans leur bulle, les conventionnels n'ont donc pas pris en compte le développement du télé-travail depuis le confinement contre la Covid19, pas plus qu'ils n'ont pris conscience de l'excédent de pistes cyclables sur le nombre réel de vélos en location, ou du manque d'autonomie des véhicules électriques, sans parler de la fabrication des batteries délocalisées en Orient et de l'insuffisance des bornes de recharge.

L'électeur doit savoir que la convention propose aussi de renforcer le bonus-malus écologique sur les véhicules, les aides à la location longue durée et des prêts à taux zéro pour l’achat de véhicules propres, l’interdiction dès 2025 de la vente de véhicules neufs très émetteurs (+ 110 g de CO2/km), et d’interdire les centres-villes aux véhicules les plus polluants.

"Ecocide" ? Notre chance, la peine de mort n'est pas rétablie !
 
1984: "la guerre, c'est la paix; la liberté, c'est l'esclavage".
Pour le comité "VéritéPourAdama": la liberté, c'est l'esclavage"...

Parmi les autres mesures figure un encadrement "fort" de la publicité, avec interdiction des panneaux dans l’espace public extérieur et de la pub pour des produits à fort bilan carbone – comme les gros véhicules de type SUV. Et des violences policières vertueuses garanties contre les contrevenants européens, notamment tchétchènes, mais à l'exclusion des Africains et Maghrébins au dessus des lois de la République, puisque la Convention ne préconise pas pas la révision du Coran ? 
Nos portefeuilles ne seront allégés seulement par les hausses liées au Covid19.
De lourdes taxes sur l’alimentation ultra-transformée sont également envisagées, et les foyers les plus défavorisés seront donc les premiers pénalisés puisqu'ils peinent à se nourrir, a fortiori à basculer dans le bio... 
Autre interdiction, celle des semences OGM (organisme génétiquement modifié), une taxation plus forte des engrais azotés et la réduction de moitié en 2030 de l’usage des pesticides, et l’interdiction des plus dangereux d’ici à 2035.

La liste comprend également l’interdiction des terrasses chauffées ou de l’éclairage des magasins la nuit, ou encore une taxe sur les dividendes des sociétés pour financer la transformation de l’outil productif. 

L’introduction du crime d’ "écocide"  dans le droit pénal français a séduit les pervers de la convention.

Cette proposition a pourtant été récemment rejetée à la fois au Sénat et à l’Assemblée nationale, mais elle revient par la fenêtre.

La création d’une "haute autorité" pourrait surveiller chacun d'entre nous.
Si les électeurs donnent leur feu vert aux écoloselle sera chargée de faire respecter les "limites planétaires" jugées soutenables pour la survie de l’humanité (réchauffement climatique limité à 2°, par exemple). A partir de là, les ayatollahs de l'écologie punitive pourrait proposer une "haute autorité" répressive contre la hausse du chômage ! 

Les citoyens tirés au sort veulent enfin nous imposer l’inscription dans la Constitution de la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de la lutte contre le dérèglement climatique, ainsi que, en plus de la 'Haute autorité' la création d’un "Défenseur de l’environnement"

Les participants souhaiteraient également que soit renouvelée l’expérience de convention citoyenne, éventuellement dans le cadre d’une réforme du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a accueilli leurs travaux.

1 commentaire:

  1. Bonjour les gars, contactez deadlyhacker01@gmail.com ou Whatsapp: +1 3478577580 si vous avez besoin d'embaucher un vrai pirate pour surveiller à distance le téléphone portable de votre conjoint

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):