Monsieur de Rugy rend son tablier, mais Macron n'assume pas son choix de ce ministre :
il "respecte" cette "décision personnelle" !...
Dans l'affaire de Rugy: Macron avait assuré : "je prends mes décisions sur des faits, sinon cela devient la République de la délation"
Le président confirme-t-il donc aujourd'hui qu'il y a bien quelque chose de pourri au royaume de Macron ?
Mediapart accuse l'écologiste d'avoir, entre autres, organisé des dîners de gala avec de l'argent public lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Lien PaSiDupes
François de Rugy a fini par présenter sa démission, mardi 16 juillet, du fait de multiples pratiques douteuses révélées par Mediapart. "La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le Premier ministre, écrit-il sur son compte Facebook. Dès lors, j’ai présenté ma démission au Premier ministre ce matin."
Sa démission a été acceptée, a annoncé la porte-parole du gouvernement. "Il s'agit d'une décision personnelle, [qu'Emmanuel Macron] respecte pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement", a expliqué l'Elysée.
Sa démission a été acceptée, a annoncé la porte-parole du gouvernement. "Il s'agit d'une décision personnelle, [qu'Emmanuel Macron] respecte pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement", a expliqué l'Elysée.
Une plainte annoncée contre Mediapart.
Une plainte devrait être déposée contre l'ensemble de la presse macronienne qui a tu les exactions du protégé de Macron, mais c'est l'empêcheur de tourner en rond trotskiste qui est visé. Dans son message, l'ancien ministre annonce en effet avoir déposé plainte en diffamation "face aux contre-vérités de Mediapart". Son avocat, Pierre-Olivier Sur, a confirmé le dépôt de cette plainte à la mi-journée. De son côté, Mediapart assure n'avoir "fait que son travail et continuera de le faire". "La démission de Monsieur Rugy, qui n'appartient qu'à lui et au gouvernement, montre une chose: l'information a été plus forte que la communication", a commenté le journaliste Fabrice Arfi.
Une plainte devrait être déposée contre l'ensemble de la presse macronienne qui a tu les exactions du protégé de Macron, mais c'est l'empêcheur de tourner en rond trotskiste qui est visé. Dans son message, l'ancien ministre annonce en effet avoir déposé plainte en diffamation "face aux contre-vérités de Mediapart". Son avocat, Pierre-Olivier Sur, a confirmé le dépôt de cette plainte à la mi-journée. De son côté, Mediapart assure n'avoir "fait que son travail et continuera de le faire". "La démission de Monsieur Rugy, qui n'appartient qu'à lui et au gouvernement, montre une chose: l'information a été plus forte que la communication", a commenté le journaliste Fabrice Arfi.
Le site dévoile de nouvelles révélations.
Mediapart affirme qu'en 2013 et 2014, lorsqu'il était député, Rugy a utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à Europe Écologie-Les Verts (EELV). "Il est interdit d'utiliser l'IRFM directement ou indirectement pour concourir à l'organisation d'une campagne électorale. C'est la seule dépense juridiquement interdite", explique l'ancien déontologue de l'Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien, en 2015.
Des investigations lancées.
A la suite des révélations de Mediapart, le ministre de la Transition écologique a dit ne vouloir laisser "aucun doute" et s'était engagé "à rembourser chaque euro contesté", notamment concernant les dîners fastueux donnés à l'hôtel de Lassay lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Il s'était également dit prêt à soumettre les frais à des "autorités de contrôle" de l'Assemblée nationale. Mais qui rembourserait pour une faute non commise ?
Parallèlement, le premier ministre avait demandé au secrétariat général du gouvernement de diligenter une "inspection" afin de vérifier que les travaux réalisés dans l'appartement de fonction du ministre se conformaient au "respect des règles".
A la suite des révélations de Mediapart, le ministre de la Transition écologique a dit ne vouloir laisser "aucun doute" et s'était engagé "à rembourser chaque euro contesté", notamment concernant les dîners fastueux donnés à l'hôtel de Lassay lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Il s'était également dit prêt à soumettre les frais à des "autorités de contrôle" de l'Assemblée nationale. Mais qui rembourserait pour une faute non commise ?
Parallèlement, le premier ministre avait demandé au secrétariat général du gouvernement de diligenter une "inspection" afin de vérifier que les travaux réalisés dans l'appartement de fonction du ministre se conformaient au "respect des règles".
Monsieur de Rugy a perdu le soutien de l'exécutif
De Belgrade, où il était en visite, Macron avait dit avoir "demandé au premier ministre d'apporter toute la clarté" sur cette affaire afin de prendre des décisions sur la base "de faits", estimant que "sinon, ça devient la République de la délation". Mardi, le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, avait, en écho, pris sa défense en mettant en garde contre le "tribunal médiatique" qui "cloue au pilori" un responsable politique sur "une photo, un article plein de suspicion".
Twitter applaudit à cette disgrâce du monarque:
il va pouvoir remonter dans les sondages !
Twitter applaudit à cette disgrâce du monarque:
il va pouvoir remonter dans les sondages !
franceinfo
#RUGY Avec ce départ, François de Rugy perpétue la malédiction [?) du ministère de l'écologie. France inter liste dans cet article les précédentes démissions des occupants de l'hôtel de Roquelaure.
de Rugy et sa journaliste people aux goûts de luxe sont désormais sans domicile fixe à Paris et DAL pourrait donc les prendre en charge..., avec la participation d'Emmanuelle Béart et de Josiane Balasko, en garde alternée.
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