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mardi 16 juillet 2019

de Rugy démissionne et Macron s'en débarrasse

Monsieur de Rugy rend son tablier, mais Macron n'assume pas son choix de ce ministre : 
il "respecte" cette "décision personnelle" !...

Dans l'affaire de Rugy: Macron avait assuré : "je prends mes décisions sur des faits, sinon cela devient la République de la délation"


Le président confirme-t-il donc aujourd'hui qu'il y a bien quelque chose de pourri au royaume de Macron ?
Mediapart accuse l'écologiste d'avoir, entre autres, organisé des dîners de gala avec de l'argent public lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Lien PaSiDupes 
François de Rugy a fini par présenter sa démission, mardi 16 juillet, du fait de multiples pratiques douteuses révélées par Mediapart. "La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le Premier ministre, écrit-il sur son compte Facebook. Dès lors, j’ai présenté ma démission au Premier ministre ce matin." 
Sa démission a été acceptée, a annoncé  la porte-parole du gouvernement. "Il s'agit d'une décision personnelle, [qu'Emmanuel Macron] respecte pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement", a expliqué l'Elysée.

Une plainte annoncée contre Mediapart. 
Une plainte devrait être déposée contre l'ensemble de la presse macronienne qui a tu les exactions du protégé de Macron, mais c'est l'empêcheur de tourner en rond trotskiste qui est visé. Dans son message, l'ancien ministre annonce en effet avoir déposé plainte en diffamation "face aux contre-vérités de Mediapart". Son avocat, Pierre-Olivier Sur, a confirmé le dépôt de cette plainte à la mi-journée. De son côté, Mediapart assure n'avoir "fait que son travail et continuera de le faire". "La démission de Monsieur Rugy, qui n'appartient qu'à lui et au gouvernement, montre une chose: l'information a été plus forte que la communication", a commenté le journaliste Fabrice Arfi.

Le site dévoile de nouvelles révélations.
Mediapart affirme qu'en 2013 et 2014, lorsqu'il était député, Rugy a utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à Europe Écologie-Les Verts (EELV). "Il est interdit d'utiliser l'IRFM directement ou indirectement pour concourir à l'organisation d'une campagne électorale. C'est la seule dépense juridiquement interdite", explique l'ancien déontologue de l'Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien, en 2015.
Des investigations lancées. 
A la suite des révélations de Mediapart, le ministre de la Transition écologique a dit ne vouloir laisser "aucun doute" et s'était engagé "à rembourser chaque euro contesté", notamment concernant les dîners fastueux donnés à l'hôtel de Lassay lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Il s'était également dit prêt à soumettre les frais à des "autorités de contrôle" de l'Assemblée nationale. Mais qui rembourserait pour une faute non commise ?
Parallèlement, le premier ministre avait demandé au secrétariat général du gouvernement de diligenter une "inspection" afin de vérifier que les travaux réalisés dans l'appartement de fonction du ministre se conformaient au "respect des règles".

Monsieur de Rugy a perdu le soutien de l'exécutif 

Hamlet
De Belgrade, où il était en visite, Macron avait dit avoir "demandé au premier ministre d'apporter toute la clarté" sur cette affaire afin de prendre des décisions sur la base "de faits", estimant que "sinon, ça devient la République de la délation". Mardi, le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, avait, en écho, pris sa défense en mettant en garde contre le "tribunal médiatique" qui "cloue au pilori" un responsable politique sur "une photo, un article plein de suspicion".

Twitter applaudit à cette disgrâce du monarque: 
il va pouvoir remonter dans les sondages !


franceinfo
#RUGY Avec ce départ, François de Rugy perpétue la malédiction [?) du ministère de l'écologie. France inter liste dans cet article les précédentes démissions des occupants de l'hôtel de Roquelaure.


16h01 : Effectivement , vous avez tout compris. Il est reproché à François de Rugy d'avoir utilisé ses frais de mandat – une enveloppe non imposable – pour payer sa cotisation à son parti politique alors que c'était "déontologiquement non recommandé" par l'Assemblée et de s'en être servi pour bénéficier dans la foulée d'une déduction fiscale. Cela lui avait permis de ne pas payer d'impôts en 2015.
15h56 : Le symbole des excès de @FdeRugy était déjà malheureux alors que les Français doivent faire toujours plus de sacrifices avec ce gouvernement. Mais les dernières révélations de @Mediapart ont rendu son cas indéfendable et sa situation intenable.
15h56 : Cette démission s'imposait. L'absence de transparence et le faste des réceptions abîment la confiance dans nos institutions. L'autre victime de cette situation c'est l'écologie : qui pour succéder a #derugy sur ce poste et cet enjeu si malmené par le gouvernement? https://t.co/ie0SfcmBrM

Des écologistes au RN, en passant par le PS, de nombreux responsables politiques commentent la décision de François de Rugy sur Twitter.

15h53 : "Il y a un mélange de plein de sujets différents qui s'entrechoquent et qui donnent le sentiment que l'exigence d'exemplarité sur laquelle on a été élu, on ne la respecte pas." (députée de la majorité qui regrette l'image projetée par les faits reprochés à François de Rugy).
15h50 : Sur franceinfo, la députée LFI Mathilde Panot réagit à la démission du ministre.

(FRANCEINFO)
15h44 : Il a été parjure après la primaire de gauche, comme Valls. Il a utilisé l'argent de l'Etat pour organiser des diners privés. Il arrive un moment où la multiplication des casseroles fait trébucher.

15h44 : Au vu de la difficulté à recruter des ministres intègres, je propose ma candidature. J'ai tous les atouts pour ce poste, n'ayant jamais été député, haut fonctionnaire ou élu local, n'ayant jamais occupé un logement social et ayant toujours payé mes impôts. 

15h44 : On a du mal a comprendre que ça sorte du chapeau comme ça. Mediapart fait la plus et le beau temps de la politique. Inquietant quand meme. [Il y en a que la vérité dérange ?]

15h44 : À qui la suite au gouvernement Mediapart fait un excellent travail. Nous découvrons un monde où nous demande toujours plus et eux vivent avec nos impôts.
[D'autres estiment en revanche que personne n'imagine que ces gens se nourrissent de pâtes-jambon et que leurs excès ne seraient donc pas une surprise. Et légitimes ?] 

15h49 : La démission de François de Rugy déchaine les passions dans les commentaires de ce direct. Voici l'une de vos réactions :
15h37 : François de Rugy n'est pas le premier ministre [et ça change quoi ?] à quitter le gouvernement pour des affaires. Avant lui, il y a eu :

• François Bayrou, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, à cause des soupçons sur les assistants parlementaires européens du MoDem.

• Françoise Nyssen, écartée pour les travaux non déclarés de sa maison d'édition Actes Sud.

• Laura Flessel, pour des raisons liées à sa situation fiscale.


de Rugy et sa journaliste people aux goûts de luxe sont désormais sans domicile fixe à Paris et DAL pourrait donc les prendre en charge..., avec la participation d'Emmanuelle Béart et de Josiane Balasko, en garde alternée.

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