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vendredi 19 juillet 2019

Le domicile de Rugy vandalisé: le ministre ne s'en prend pas à lui-même

Au lieu de pointer les communistes révolutionnaires moïstes, il fait une fixette sur Mediapart

Les "vandales" du domicile de François de Rugy à Orvault (Loire-Atlantique) sont des militants communistes, précise Presse Océan. 

Résultat de recherche d'images pour "domicile de f de Rugy tag"La casserole du jour concerne à nouveau son logement "à vocation sociale"
(LExpress, reprenant la terminologie de Mediapart), en vérité un "logement à loyer préférentiel". L'agence de presse numérique 6Medias, qui assure la veille sur l'actualité et sa réactivité, mais aussi ...la création d'audience, estime que Rugy "se retrouve victime d'une vague de haine" ! 

Presse Océan rapporte que le domicile de l'ancien ministre de la Transition écologique et sociale a été vandalisé dans la journée du jeudi 18 juillet. Situé dans le quartier du Petit-Chantilly à Orvault (Loire-Atlantique), l'immeuble où se situe le logement a simplement été tagué, selon Presse Océan qui n'en fait pas des tonnes. 

On peut y lire "de Rugy escroc, on te fera payer !"

Image associéeCet acte d'hostilité n'a rien de nouveau dans la vie de l'homme politique. Ce logement nantais a déjà été stigmatisé à de nombreuses reprises par le passé. En décembre 2018, d'autres opposants avaient déjà tagué des slogans anti-gouvernementaux sur les murs de sa résidence secondaire située sur l'île d'Ouessant (photo ci-dessus).

Retour aux "années rouge sombre de notre histoire" avec un acte revendiqué par des militants maoïstes
Les services de police n'ont pas eu besoin de faire des recherches sur les auteurs de ces inscriptions. Elles sont signées d'une faucille et d'un marteau et donc revendiquées par le Parti communiste maoïste (PCM), communiste révolutionnaire marxiste-léniniste, défenseur des travailleurs étrangers en situation irrégulière. "Les parasites comme de Rugy qui se goinfrent de homard, vivent dans le luxe et profitent de logements sociaux grâce à l'argent volé aux travailleurs doivent être dénoncés et combattus", s'insurge-t-elle dans un communiqué diffusé auprès de Presse Océan (Groupe Sipa-Ouest‑France, comme 20Minutes ou Actu.fr).

François de Rugy a rapidement réagi à cette condamnation populaire

Sur son compte Twitter, il a adressé un tacle de pleutre à Mediapart, media auteur des révélations l'ayant poussé à démissionner de ses fonctions au gouvernement : il le désigne d'un "on"... "On commence par jeter quelqu'un en pâture en expliquant qu'il 'profite d'un logement social ' (mensonge dénoncé par Ouest France, L'Obs et Le Parisien (Groupe Les Echos-Le Parisien propriété de LVMH). On notera que, tel Alain Delon, Rugy parle de lui-même à la troisième personne...



On se retrouve à faire de tous les habitants d'un immeuble les victimes d'une vindicte personnelle", affirme l'ancien président de l'Assemblée, passé ministre d'Etat et dégradé au rang de député, état qu'il n'aurait jamais du quitter  et qu'il n'est pas assuré de retrouver à la fin de la législature. 

La passe d'armes entre les deux protagonistes ne devrait pas s'arrêter là. 
Lors de sa démission, l'ancien ministre a annoncé déposer plainte contre Mediapart pour diffamation.

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