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vendredi 12 juillet 2019

Des migrants clandestins occupent le ...Panthéon, encadrés par un collectif de sans-papiers

Des "Gilets noirs" sont entrés en force dans le sanctuaire dédié à de grands serviteurs de la France

Le Panthéon a été investi par plusieurs centaines de migrants en situation irrégulière
  
Les gilets noirs, sans papiers, en activité ou au chômage occupent le siège d'Elior à La Défense, à Paris, le 12 juin.Instrumentalisés par des activistes d'extrême gauche, ils ont pris possession des lieux pour exiger leur régularisation et un rendez-vous avec le premier ministre Edouard Philippe. Plusieurs centaines de migrants, encadrés par le collectif "La Chapelle Debout", collectif d'aide aux migrants évoquant les 'Nuit debout', et se présentant comme  des "Gilets noirs", se sont introduits dans le monument parisien, vendredi 12 juillet à la mi-journée

Touristes évacués, manifestants "nassés" par les CRS

700 migrants et soutiens ont pénétré dans le sanctuaire en début d'après-midi, selon une activiste du collectif présente à l'intérieur.
"Nous sommes nassés par des dizaines de CRS, le casque à la main. (...) L'ambiance est bon enfant. Il y a beaucoup de prises de parole sur le racisme, nos revendications", a-t-elle expliqué, usant de la terminologie de la gauche ultra, précisant que "les touristes ont été évacués", sans autre choix.


Une vidéo diffusée sur Twitter montrait plusieurs centaines de personnes sous la coupole du Panthéon, scandant "Gilets noirs ! Gilets noirs !" au pied de la statue de la Convention, désignant des migrants politisés vivant en foyer financé par la France ou dans la rue en Ile-de-France, notamment à la Porte de La Chapelle.
Le 10 octobre 1793, la Convention montagnarde consacrait l'établissement d'un régime d'exception, désigné plus tard sous le nom de la Terreur, déclarant : "Le gouvernement provisoire de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix".
Dans un communiqué, ces hommes d'apparence africaine se présentant comme "des sans-papiers, des sans-voix, des sans-visages pour la République française" qui ne les a pas invités à rejoindre la communauté nationale, demandent "papiers et logements pour toutes et tous". "On ne veut plus avoir à négocier avec le ministère de l'Intérieur et ses préfectures. On veut parler au Premier ministre Edouard Philippe, maintenant !", écrivent-ils.


Ils s'imposent aux gouvernements faibles, sous couvert d'humanisme
"Beaucoup de gens vivent sans droit depuis des années. On occupe pour interpeller le Premier ministre pour une régularisation exceptionnelle. Il n'y a pas eu de régularisation exceptionnelle depuis la prise de pouvoir de Mitterrand (en 1981). Il est temps qu'il y en ait une", a décrété un membre du collectif Droits Devant ! au cours de l'opération. "Le Panthéon est un signe des grands hommes. Il y a à l'intérieur des symboles de la lutte contre l'esclavage. On se bat contre l'esclavage du troisième millénaire", a-t-il expliqué. Le collectif "gilets noirs" mène régulièrement des actions coups de poing en soutien aux sans-papiers.
Depuis novembre 2018, les gilets noirs se mobilisent contre les centres de rétention ou devant les préfectures pour demander une régulation collective de tous les "exilés". Dans une tribune, des artistes, intellectuel.les, universitaires, organisations, se sont déclarés solidaires du mouvement des gilets noirs. Signataires : ABD AL MALIK rappeur, écrivain et réalisateur, Act Up-Paris, Action Antifasciste Paris-Banlieue, AFA, Eric ALLIEZ professeur des Universités, Paris 8, Santiago AMIGORENAréalisateur argentin, Aude ARAGO, artiste chorégraphe et photographe, Syndicat ASSO SOLIDAIRES, Association Femmes Plurielles, Association Marocaine Des Droits Humains AMDH-Paris/IDF, Association des Travailleurs maghrébins de France, ATMF, Marine BACHELOT NGUYEN, autrice [pourquoi pas !] et metteuse en scène, Etienne BALIBAR, ancien professeur des Universités de Paris-Nanterre, Ludivine BANTIGNY historienne, MFC à l’Université de Rouen-Normandie, François BEGAUDEAU, écrivain, acteur et réalisateur, Hourya BENTOUHAMI, philosophe, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Mohammed BEN YAKHLEF, élu municipal de Villeneuve-Saint-Georges, Emmanuelle Béart, actrice, Arno BERTINA écrivain, Juliette BINOCHE, actrice, David BOBÉE, metteur en scène et directeur du CDN de Rouen-Normandie, Saïd BOUAMAMA Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nedjma BOUAKRA, journaliste, Alima BOUMEDIENE THIERY, avocate, Cécile BOURGADE, enseignante, Louis BOYARD, Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Brigade anti-négrophobie, BAN, CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, CGT Info’com, Florian CHAVANON, éditeur, Vanessa CODACCIONI MCF, Université Paris 8, Collectif de Défense des Jeunes du Mantois, Philippe CORCUFF, maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, Alexis CUCKIER, Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers, Gerty DAMBURY, autrice et metteure en scène, Romaric DAURIER, directeur du Phénix, scène nationale de Valenciennes, Laurence DE COCK, historienne et essayiste, Collectif DÉSARMONS-LES !, Penda DIOUF, autrice Direction du Théâtre de La Commune, CDN Aubervilliers, Suzanne DOPPELT, auteur, Karima EL KHARRAZE, auteure et metteuse en scène, EMMA, blogueuse féministe et anticapitaliste, Annie ERNAUX, écrivaine, Jean-Baptiste EYRAUD porte-parole du DAL, Eric FASSIN, sociologue, Université Paris 8, Gwen FAUCHOIS, Franck FISCHBACH, enseignant-chercheur, Strasbourg, Fondation FRANTZ FANON, Georges FRANCO, artiste peintre, Arnaud FRANÇOIS, professeur à l’Université de Poitiers, département de philosophie, Florian GAITÉ, philosophe et critique d’art, Isabelle GARO enseignante en philosophie, Paris, Franck GAUDICHAUD enseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes, Ouissame GHMIMAT, militant des droits humains, Nacira GUÉNIF, sociologue, professeure Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Eric HAZAN, éditeur, éditions La Fabrique, Odile HENRY, sociologue, Paris 8, Juan Camilo HERNANDEZ SANCHEZ musicien, Véronique HUBERT artiste, Collectif IRRÉCUPÉRABLES, La Compagnie JOLIE MÔME troupe de théâtre, Anne JOLLET historienne, Université de Poitiers, Maria KAKOGIANNI écrivaine, Anasse KAZIB cheminot SUD-Rail, Lalla KOWSKA RÉGNIER, autrice [sic] et commerçante, Aude LALANDE bibliothécaire, Lila LAMRANI, docteure en philosophie de l’Université Paris Sorbonne, Olivier LE COUR GRANDMAISON, universitaire, Camille LOUIS, philosophe et dramaturge, Michael LOWY, directeur de recherches émérite, Armelle MABON, historienne, Pascal MAILLARD, universitaire et responsable syndical SNESUP-FSU, Patrice MANIGLIER philosophe, Sébastien MARTEL, guitariste, Jean-Pierre MARTIN, psychiatre, Xavier MATHIEU, comédien et ex porte-parole CGT des Conti, Madjid MESSAOUDENNE, élu de Saint-Denis, Bénédicte MONVILLE élue d’opposition à Melun (BVAM), Conseillère Régionale d’Ile de france (groupe AES), Olivier NEVEUXuniversitaire, Stanislas NORDEY metteur en scène, Yves PAGÈSécrivain et co-directeur des Editions Verticales, Ugo PALHETAsociologue, MCF à l’université de Lille, PARIS D’EXIL, Parti des Indigènes de la République, PIR, Willy PELLETIER coordinateur de la Fonction Copernic, Evelyne PERRIN Conseil Scientifique d’ATTAC, Roland PFEFFERKORN sociologue, Université de Strasbourg et chercheur au CNRS, Manuel REBUSCHI enseignant-chercheur en philosophie, Université de Nancy, Matthieu RENAULT Université Paris 8, RESOME, Ulrike Lune RIBONI enseignante-chercheuse, Université Paris 8, Jonathan RUFF-ZAH UJFP, Marion SIEFERT, metteuse en scène, Pauline SIMON, artiste, Omar SLAOUTI, militant antiraciste, Olivier STEINER, écrivain, producteur de radio et chroniqueur, Rémy TOULOUSE, directeur littéraire, Editions La Découverte, Union juive française pour la paix (UJFP), Eleni VARIKAS, professeur émérite, Françoise VERGÈS, politologue, militante féministe décolonisée antiraciste, Dror WARSCHAWSKI chercheur CNRS, Paris, Jacques Weber, acteur, Caroline ZERKI, maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil.
En juin, ils avaient brièvement occupé le siège du groupe Elior, à la Défense, pour "dénoncer son business" réalisé avec des sans-papiers "non déclarés". En mai, ils avaient également investi le terminal 2F de l'aéroport de Roissy contre "la collaboration d'Air France" dans les expulsions.

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