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mercredi 17 juillet 2019

Gilets jaunes : l'autisme de Macron coûte un max à la France

L'obstination de Macron, pour finalement céder, a alourdi la facture de réponse aux Gilets jaunes

Les pertes se chiffrent à plusieurs centaines de millions d'euros 

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dans certains secteurs depuis le début du mouvement de protestation sociale, selon une mission parlementaire.

Service du ministère de l'Economie, l'Institut de la statistique et des études économiques avait estimé le coût en termes de PIB à 0,1 point au dernier trimestre 2018Un rapport d'une mission parlementaire a ensuite procédé à ses propres calculs pour savoir en termes plus parlants aux "gens" à combien revient le mouvement des Gilets jaunes, au-delà de l'estimation donnée pour l'ensemble de l'économie française produite par l'Insee. 
Le rapporteur de cette mission parlementaire est Jean-René Cazeneuve, un ingénieur (Bouygues) de 61 ans qui se déclare diplômé de l'Ecole centrale de Marseille (créée en ...2006 !)  élu LREM du Gers. 

Pour les élus de la mission constituée à l'initiative du député LREM Roland Lescure, le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, cette estimation semble faible, mais ne reflète pas totalement la réalité. " L'impact des violences [parti-pris affiché contre un mouvement social] sur l'activité est conséquent [?] et cette perspective macroéconomique est loin de refléter l'étendue des répercussions économiques liées aux débordements [et mutilations qui représentent un coût pour la Sécurité sociale]", écrivent-ils dans leur synthèse. Ce Lescure est un de ces socialistes ralliés à Macron. Fils de François Lescure, journaliste à L'Humanité, et d'une mère syndicaliste à la RATP, il est le demi-frère de Pierre Lescure, un homme d'affaires qui débuta à la radio et fonda Canal+ en 1984 avec André Rousselet, son président directeur général, avant lui.

Selon les parlementaires de la mission présidée par Damien Abad (LR), les assureurs ont indemnisé "217 millions de préjudices", dont 41 % à Paris, pour "vols, incendies, dégradations et pillages". "Toutefois, ce chiffre ne correspond qu'à la partie émergée de l'iceberg. L'approche adoptée par la mission d'information, davantage centrée sur les entreprises, les secteurs d'activité et les zones géographiques, a permis de révéler un ensemble de coûts bien plus larges et aux effets bien plus durables", considèrent-ils.

Selon eux, la baisse de fréquentation des centres-villes le samedi a causé des pertes de chiffre d'affaires comprises entre 20 et 30 % pour les commerces. Quant aux centres commerciaux, ils ont fait état "de pertes de l'ordre de 2 milliards d'euros".

71 millions pour remettre les radars en marche

Dans ce rapport, les députés citent également la baisse de fréquentation des hôtels au premier trimestre 2019 (- 2,5 % par rapport à l'année précédente alors qu'ils avaient enregistré deux ans de hausse trimestrielle continue.

Le rapport liste surtout le coût budgétaire de la crise des Gilets jaunes. "L'Etat a fait face à des coûts directs de rémunération de forces de l'ordre au titre des heures supplémentaires effectuées – au moins 46,08 millions d'euros ont dû être mobilisés pour permettre aux policiers et gendarmes de répondre à la crise – et à la prise en charge de certaines dégradations physiques. Des dégradations physiques subies par les contestataires ne sont pas évoquées. 
Quant à la remise en état des 2.410 radars détruits et des 577 abîmés, elle pourrait "à terme coûter 71 millions d'euros".

Plus de 12,4 millions de coûts pour Bordeaux, Toulouse et Rouen

Les collectivités locales ont aussi dû dégager des fonds. L'association France urbaine évalue les coûts pour les grandes villes de France à 30 millions d'euros. Une estimation qui comprend "notamment le coût des dégradations d'équipements et de mobiliers urbains, ainsi que des dépenses exceptionnelles engendrées par les manifestations, dont le bouleversement de l'agenda de certaines missions de services publics et de travaux, ou encore la rémunération des agents sollicités au-delà de leur temps de travail habituel". Pour Paris, le coût attendrait 10,43 millions d'euros.

La mission s'est particulièrement concentrée sur les dégâts constatés dans des villes cibles, tel la rouge Toulouse (7,5 millions) récemment passée à la droitela juppéiste Bordeaux (3 millions) et Rouen, la socialiste (1,9 million), trois villes particulièrement impactées par des conflits sociaux (Ford à Blanquefort, ou la fermeture de l'usine d'hydroliennes à Cherbourg ou celle annoncée de l'usine de sucre "Saint Louis" de Cagny à 124 km de Rouen et bien sûr celle de Goodyear à Amiens, à 120 km. A elles seules, ces trois villes ont enregistré une perte de 12,4 millions entre les dégâts enregistrés et les mesures exceptionnelles nécessaires pour y faire face, selon le décompte révélé par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, mais ce que l'on sait depuis le mercredi 20 mars 2019, lors de son audition par la commission des Affaires économiques et des finances de l’Assemblée nationale.

Cette facture est une conséquence des propos tenus par Macron, provoquant l'indignation et la colère, comme l'a lui-même reconnu le président méprisant, pompier-pyromane. "Je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos", a-t-il confessé, en référence à ses petites phrases comme le "pognon de dingue", pour parler des dépenses sociales, ou le "je traverse la rue et je vous en trouve", du travail, adressé à un jeune chômeur sur la pelouse de l’Elysée. Mais ce ne serait qu’incompréhension, parce que "je crois plus que tout dans notre pays et (…) je l’aime", a raconté Macron, qui a loué les "femmes de courage" venues exprimer leur "détresse sur tant de ronds-points"....

Cette nouvelle évocation du coût du mouvement social tous les quatre mois n'inclut pas l'évaluation à
2,4 milliards les mesures annoncées par Macron pour acheter la paix sociale.
La question est maintenant de savoir quel mauvais coup de Macron cette relance de la campagne gouvernementale vise à justifier, dès que les Français seront pour la plupart à la plage, déconnectés de la vie politique...

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