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dimanche 7 juillet 2019

Schiappa veut lancer un "Grenelle des violences conjugales"

Le "Grand" débat national fait des petits ? En modèle réduit pour les sous-fifres

Vers de nouveaux "Monologues du vagin" ?
 
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Sous la pression d'associations, le gouvernement va lancer un "Grenelle des violences conjugales" en septembre, annonce Marlène Schiappa, le 7 juillet. Cerise sur le vagin, Brigitte Macron s'engagera personnellement dans l'ouverture du dossier, assure la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les genres.

Environ 2.000 personnes, selon les organisateurs, 1.200, d'après la police, se sont en effet rassemblées samedi place de la République pour exiger des mesures immédiates contre les féminicides, à l'appel d'un collectif de familles et proches de victimes qui, dans une tribune, avait exigé du gouvernement un "Grenelle des violences faites aux femmes".

L'objectif est d'interpeller toute la société et d'enrayer le phénomène des féminicides. Selon ce collectif, 74 femmes ont été tuées par leur compagnon ou leur ex-compagnon depuis le début de l'année, sans distinction d'origine ethnique, puisque c'est tabou.  
"Nous lançons autour du Grenelle une mobilisation nationale avec une grande consultation citoyenne et une campagne", précise la secrétaire d'Etat.

La République n'a "pas su (...) protéger" les victimes de meurtres commis par des conjoints ou anciens compagnons, a reconnu Macron samedi soir dans un message sur Facebook, égrenant les prénoms d'une cinquantaine de femmes. "La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte", assure le récupérateur du mouvement actuellement lourdement médiatisé. 

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Le "Grenelle contre les violences conjugales", qui sera introduit par Edouard Philippe, un boxeur, "et réunira les ministres concernés, acteurs de terrain, services publics, associations, familles de victimes", s'ouvrira le 3 septembre, "le 3/9/19, en écho au numéro 3919", la ligne téléphonique consacrée aux femmes victimes de violences, souligne l'ex-blogueuse Marlène Schiappa.

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Marlène Schiappa s'adressera jeudi "à l'ensemble des préfets de France pour les mobiliser," annonce-t-elle dans son entretien avec le JDD. "Dès la semaine prochaine, je recevrai de nouveau toutes les associations financées par l'Etat [les hommes et les femmes] pour avancer. 
Ce processus se conclura le 25 novembre, pour la Journée contre les violences envers les femmes", précise la secrétaire d'Etat, une orfèvre en actions à petits frais sans lendemains. A cette date, deux années plus tôt, en 2017, Emmanuel Macron avait érigé l'égalité femmes-hommes en "grande cause du quinquennat".

Depuis, "le gouvernement agit sans relâche", n'hésite pas à affirmer Marlène Schiappa face aux critiques, puisque 74 victimes sont à déplorer en six mois, après deux années pleines de macronisme. Et de citer le lancement d'une plateforme de signalement, le "recrutement de 73 psychologues - si encore ils ne sont pas redéployés - dans les commissariats" où exercent pourtant des femmes, l'augmentation des moyens du standard 3919 "pour donner un objectif de réponse à 100%" des appels. "Et l'inspection générale de la justice a été saisie le 21 juin" pour enquêter sur d'éventuels dysfonctionnements, rappelle-t-elle.

Alors que les Gilets jaunes réclament un Grenelle social

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Muriel Robin et sa femme, Anne Le Nen, au centre,
avec Carole Bouquet à la chandelle
Si l'on prend en compte les couples officiels comme les non-officiels (du mariage à la relation épisodique), 130 femmes sont mortes en 2017 en France, tuées par leur conjoint ou ex, contre 123 en 2016, selon les dernières données du ministère de l'Intérieur.
Le Grenelle doit permettre de "construire des mesures encore plus efficaces, au plus près du terrain", raconte l'intarissable sous-ministre. Pour autant, "il ne suffit pas de signer un chèque pour qu'il n'y ait plus de féminicides", prévient la secrétaire d'Etat, sous la dictée du collectif. Elle prend l'exemple des "téléphones grave danger", remis pour six mois aux femmes menacées: "880 sont financés par l'Etat, seuls 302 sont actifs ! Les autres dorment dans un placard quelque part, faute de décisions de justice"
Le brushing de Nicole Belloubet en est tout ébouriffé...

18 avocates de la 'Fédération nationale Solidarité Femmes' (FNSF)dénoncent de leur côté "les carences du système judiciaire", dans une tribune également publiée par le JDD. Gestionnaires du 3919, elles regrettent que le parcours des victimes s'apparente toujours à "un parcours de combattante".

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