POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 6 juillet 2019

Le saboteur du bac 2019 est identifié

Le PCF accuse ...Blanquer de sabotage

Le parti communiste a désigné le ministre de l'Education nationale à la vindicte populaire

Résultat de recherche d'images pour "Blanquer"Jean-Michel Blanquer a "saboté le baccalauréat" avec des "tripatouillages illégaux", révèle le PCF vendredi 5.

Le ministre de l'Education nationale a en effet donné l'ordre d'attribuer aux candidats des notes fictives  pour parer à la grève de correcteurs opposés à la refonte de l'examen. "Dans un grand nombre de cas, ces résultats sont faux, les notes affichées ce matin sont le résultat de tripatouillages illégaux, imposés aux jurys par un ministre sans scrupule", affirment les communistes dans un communiqué.

Selon eux, "pour sauver sa réforme, Blanquer a saboté le baccalauréat".
"Un ministre prêt à tout pour imposer sa politique a sciemment contraint des fonctionnaires à adopter des pratiques illégales: invention de notes, calculs farfelus, substitution de l'administration aux jurys souverains", dénonce le PCF.

Le parti d'extrême gauche annonce qu'il "se battra pour faire reconnaître le scandale de cette rupture d'égalité". "Les réformes imposées par le ministre Blanquer détériorent les conditions d'éducation et aggravent les inégalités", écrit le PCF.

A gauche, le secrétaire national d'EELV, David Cormand a également pris la défense des grévistes, vendredi 5 juillet sur Public Sénat: "Evidemment, il y a le stress des élèves qui passent le bac, mais il y a aussi des enseignants qui essaient de protéger et de défendre un service public important". "Il y a un vrai problème: l'attaque en règle, depuis plusieurs années, contre le service public de l'éducation", a-t-il ajouté.

VOIR et ENTENDRE le point de vue de Cormand sur la "prise en otage" de 300.000 lycéens, une simple "résistance pacifique", selon lui : 

Les communistes dénoncent aussi son autoritarisme qui a  contraint des enseignants à adopter des pratiques illégales pour "sauver sa réforme". 

Le PCF estime que les contestataires sont "ignorés et méprisés" par le ministre et rappelle donc son hostilité à la réforme du bac qui introduit notamment une dose de contrôle continu

Pour amener le gouvernement à rouvrir des négociations sur les réformes du lycée et du bac qu'ils dénoncent, des professeurs ont refusé de saisir les notes des candidats mais aussi, pour certains, de rendre les copies. Ils étaient 300 que le ministère traita au départ comme quantité négligeable, mais 400, à l'arrivée, quand il fallut bien publier des résultats.
 
Face à cette mobilisation, d'abord minimisée avec mépris, et pour permettre aux candidats de connaître leurs résultats à la date prévue, n'importe quel résultats, quitte à les rectifier après la date d'affichage, le ministre de l'Education a détaillé mercredi une "solution technique" : si certaines notes d'examen manquent, ce sont les notes du contrôle continu de l'année qui seront prises en compte pour fabriquer une moyenne. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui sera retenue. 
De quoi acheter cyniquement le silence des jeunes et de leurs parents ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):