Faute ou sabotage ?
Treize lycéens, dont six mineurs, ont été interpellés ce mardi
Les candidats non initiés se sont sentis pénalisés pour les accès aux mentions et à l'enseignement supérieur.
La rumeur avait circulé avant le démarrage des épreuves, mais la presse assure qu'elle "s’était répandue comme une traînée de poudre quelques heures à peine après la fin de l’épreuve de mathématiques du bac". Elle concède finalement que "certains candidats étaient en possession des sujets la veille au soir".
Près d’une semaine et demie après l’épreuve, treize lycéens, dont six sont mineurs, ont été placés en garde à vue à Paris, ce mardi, en Ile-de-France et à Marseille pour "fraude aux examens, abus de confiance et recel de ce délit". Plusieurs perquisitions ont également été menées au domicile des gardés à vue.
Confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne, l'enquête a permis d’établir que les sujets ont principalement été relayés via la messagerie WhatsApp (propriété de Facebook) ou par SMS.
"Mon client a reçu la veille au soir le sujet de l’épreuve de maths par un ami, alors qu’il n’avait rien demandé", assure Me Daniel Fellous, qui défend un des gardés à vue, lycéen dans un établissement réputé du 15e arrondissement de Paris. Selon le conseil, son client, tout juste majeur, a reconnu au cours de l’audition avoir fait un corrigé de l’épreuve qu’il a transmis à son tour. "Il ignore comment les sujets ont fuité", jure l’avocat. On ignore encore si l’auteur de la fuite a été pris dans le coup de filet de la PJ.
Reste à déterminer quelle est l’ampleur de la fraude
Nul doute qu'elle sera minimisée, qu'il s'agisse de l'accès à l’épreuve ou aux corrigés avant le début de l’épreuve. Le ministère de l’Education qui s’était d'ailleurs refusé à annuler l’épreuve, estima que les tricheries étaient extrêmement limitées. "Ces suspicions [sic] de fuite concernent une zone géographique limitée : trois à quatre établissements d’Ile-de-France, dans lesquels des candidats auraient reçu par réseaux privés les sujets et non pas par des réseaux sociaux, en amont [!] des épreuves", avait déclaré Jean-Marc Huart, directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education nationale, lors d’un point presse. Et Marseille ?
Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que la fraude est plus importante qu’estimée au départ.
Le ministère de l’Education nationale "prend note de l’évolution de l’enquête", mais, pour l’heure, Blanquer ne souhaite pas commenter ces interpellations.
Et si il commentait plutôt les fuites de ses services.
Qui est à l'origine : un salarié de l'imprimerie, un enseignant, membre de la commission de sélection des sujets ou un ? On ne peut exclure aucune hypothèse, ni même que le ou les auteurs des fuites puissent être des militants de la gauche hostile au bac national. Mais, si on élimine la facilité de désignation d'un "déséquilibré", reste la plus plausible, très prisée de Macron, Castaner ou Darmanin, celle du "facho"...
Près d’une semaine et demie après l’épreuve, treize lycéens, dont six sont mineurs, ont été placés en garde à vue à Paris, ce mardi, en Ile-de-France et à Marseille pour "fraude aux examens, abus de confiance et recel de ce délit". Plusieurs perquisitions ont également été menées au domicile des gardés à vue.
Confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne, l'enquête a permis d’établir que les sujets ont principalement été relayés via la messagerie WhatsApp (propriété de Facebook) ou par SMS.
"Mon client a reçu la veille au soir le sujet de l’épreuve de maths par un ami, alors qu’il n’avait rien demandé", assure Me Daniel Fellous, qui défend un des gardés à vue, lycéen dans un établissement réputé du 15e arrondissement de Paris. Selon le conseil, son client, tout juste majeur, a reconnu au cours de l’audition avoir fait un corrigé de l’épreuve qu’il a transmis à son tour. "Il ignore comment les sujets ont fuité", jure l’avocat. On ignore encore si l’auteur de la fuite a été pris dans le coup de filet de la PJ.
Reste à déterminer quelle est l’ampleur de la fraude
Nul doute qu'elle sera minimisée, qu'il s'agisse de l'accès à l’épreuve ou aux corrigés avant le début de l’épreuve. Le ministère de l’Education qui s’était d'ailleurs refusé à annuler l’épreuve, estima que les tricheries étaient extrêmement limitées. "Ces suspicions [sic] de fuite concernent une zone géographique limitée : trois à quatre établissements d’Ile-de-France, dans lesquels des candidats auraient reçu par réseaux privés les sujets et non pas par des réseaux sociaux, en amont [!] des épreuves", avait déclaré Jean-Marc Huart, directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education nationale, lors d’un point presse. Et Marseille ?
Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que la fraude est plus importante qu’estimée au départ.
Le ministère de l’Education nationale "prend note de l’évolution de l’enquête", mais, pour l’heure, Blanquer ne souhaite pas commenter ces interpellations.
Et si il commentait plutôt les fuites de ses services.
Qui est à l'origine : un salarié de l'imprimerie, un enseignant, membre de la commission de sélection des sujets ou un ? On ne peut exclure aucune hypothèse, ni même que le ou les auteurs des fuites puissent être des militants de la gauche hostile au bac national. Mais, si on élimine la facilité de désignation d'un "déséquilibré", reste la plus plausible, très prisée de Macron, Castaner ou Darmanin, celle du "facho"...
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